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Channel: Souvenirs cuisants d'une jeune fille punie
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Chronique d'un redoublement : 124. De l'aveu au réglement de comptes sur les genoux maternels

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SUITE 123

Je sortis donc de ma chambre et descendis l'escalier vers le rez-de-chaussée. J'avais la tête qui bouillonnait, mais je ne voulais plus réfléchir, sinon je ne serais jamais descendue, et il n'était pas question d'attendre le retour de mes soeurs, cette menace que Maman avait distillée en ne doutant pas qu'elle ferait son effet...

Quitte à retrouver le chemin des genoux maternels, mieux valait que ce soit sans témoin, même si, la plupart du temps, je m'arrangeais pour gagner du temps plutôt que de précipiter les événements...
Maman était assise sur la banquette du salon, et mes copies de maths étaient posées bien en évidence sur la table basse devant elle. Je m'arrêtai à l'entrée de la pièce, la tête et le regard baissé, sans rien dire. Maman m'interpela : "Ah, te voilà quand même, Christine ! Tu n'es pas pressée de t'expliquer à ce que je vois... Mais, je devine pourquoi..."
Je gardai le regard fuyant et murmurai : "Mais, je, euh, je suis là, M'man" !
Elle rétorqua : "Heureusement encore... Mieux valait pour toi que je ne sois pas obligée de venir te chercher..." Et, me désignant le fauteuil à sa droite, elle ajouta : "Assieds-toi là, et réponds donc à la question que je t'ai posée tout à l'heure... Qui a signé cette copie d'un 5 sur 20 en maths ? Allez, Christine, réponds bien cette fois... J'espère pour toi que la fessée que je t'ai donnée t'a fait retrouver la mémoire..."


Maman m'avait demandé de m'asseoir, et me montra la copie
à la signature falsifiée... J'hésitais encore, mais comprenais
que cette fois, j'allais bien devoir avouer mon forfait... 

Je sentis mon coeur qui battait la chamade. J'étais comme haletante, au bord des larmes, et me mis à balbutier : "Bah, euh, je, euh, je ne sais, euh..." J'allais presque encore nier, et Maman haussa la voix, en criant presque : "Christine !!!"
Le ton était celui d'une colère sourde, et je me repris, bredouillant : "Oui, Maman, oui... Oui, euh, c'est, euh, enfin, c'est moi... C'est moi qui ai signé le devoir. Je, euh..."
Maman m'interrompit : "Et pourquoi donc, Christine ? Pourquoi ne me l'as-tu pas montré ce contrôle ?"
Je tentai : "Euh, bah, il fallait le rendre, et j'avais, euh, oublié..., euh, de le faire signer"
La réplique maternelle fusa : "Tu avais oublié ? Ne me prends pas pour une idiote à nouveau, Christine. Dis-moi plutôt que tu avais peur de me la montrer cette mauvaise note, très mauvaise même pour une redoublante censée être bonne en maths. C'est cela, hein ?"
Je baissai la tête et me mis à sangloter : "Bah, euh, oui, M'man, euh, je voulais pas que tu me disputes..."
Elle eut un sourire en coin, devant le terme que j'employais : "Que je te disputes, comme tu dis... Que je te gronde, c'est ça...? Sois donc plus précise, Christine... Qu'est-ce qu'elle donne, Maman, à sa grande fille quand elle ramène une mauvaise note ? Ou quand elle ment effrontément comme tout à l'heure ? Allez, dis-le moi..."
Je sanglotai à nouveau et baissai la tête sans répondre. Maman reposa la question : "Allez, Christine, Maman donne quoi aux menteuses ? Comme tout à l'heure... Tu as oublié déjà ? Tu veux que je recommence ?" Devant l'insistance maternelle, je répondis à mi-voix: "Non, non, ne recommence pas. Bah, la, euh... c'est la f..., la fessée, M'man".
Maman enchaina : "Parfaitement, Christine, la fessée. Et donc, c'est bien pour éviter une bonne fessée que tu savais mériter que tu as décidé d'imiter la signature de Maman, en imaginant que personne ne s'en apercevrait..."


Maman me poussait jusqu'au bout de mon raisonnement,
et je ne pus qu'expliquer le pourquoi de cette falsification. 
C'était par peur d'être "grondée" ce que Maman me fit préciser en me faisant
reconnaître que c'était pour éviter une fessée méritée... 

Je lâchai entre deux sanglots : "Oh, pardon, pardon, Maman. Mais, euh, comment tu as vu ?"
Elle rétorqua : "Le pardon, on verra plus tard... Mais, d'abord, tu imagines que je puisse ne pas me souvenir si j'ai vu ou non un de tes contrôles ? Et puis, même si ce n'est pas trop mal imité, je te signale que je mets toujours "Vu" et non "Vue" ! Et que lorsque je signe, je n'oublie jamais de mettre un tout petit tiret entre A et M, d'Anne-Marie, même en initiales... Tu vois, il faudra faire plus attention, si tu voulais un jour recommencer...  Mais, j'espère bien t'en ôter l'envie..."
Je me mis à pâlir, autant par la menace finale, que du fait d'avoir pu faire ces deux erreurs manifestes dans mon travail de faussaire en herbe...
Je répliquai en tentant d'être convaincante : "Oh, non, Maman, non, je ne recommencerai pas, jamais, promis, jamais de jamais... Pardon, je te demande pardon..."
Maman était visiblement excédée : "Enfin, tu as quand même réussi à tromper la vigilance de ta prof de maths... Heureusement pour toi qu'elle ne l'ait pas vu, sinon je me demande si ne serais pas aller te flanquer une volée devant elle..."
Je suppliai : "Pardonne-moi, Maman, pardonne-moi... Je te montrerai tout maintenant, tout, même les mauvaises notes, si j'en ai encore..."
Maman me cloua le bec : "Tais-toi donc, Christine... Quand je pense que tu as réussi à rouler ta prof... Ah, tu devais bicher intérieurement, ce jour-là, et depuis des semaines, à rire sous cape en te disant que tu avais échappé à une nouvelle fessée... Mais, la chance n'est pas éternelle, ma fille. Un jour, il faut payer ses dettes, et ce jour est arrivé... Il va bien falloir que tu la reçoives, cette fessée, Christine... Et avec les intérêts !"


Maman n'avait pas tort : je me souvenais combien  je "bichais"
intérieurement après que la prof n'ait pas remarqué la fausse signature...
J'étais toute heureuse d'avoir pu, ce qui était assez rare,  
éviter une nouvelle déculottée...

Je pris ma petite voix suppliante : "Mais, Maman, ça y est, j'ai déjà eu ma fessée tout à l'heure..."
Elle me fit taire : "Tais-toi donc, Christine. Ne dis pas n'importe quoi. Tu as juste eu ce que tu méritais pour m'avoir menti effrontément, alors que je te mettais le nez sur ta fausse signature... Mais, il n'en reste pas moins que ton 5 sur 20 en maths méritait une bonne fessée, et que c'est même parce que tu n'en doutais pas un instant que tu as essayé d'y échapper... Pas question donc que tu reçoives pas ton dû !"
Je ne savais plus quoi dire, et ne faisais que répéter : "Non, Maman, non, oh non, non..."
Mais, elle n'en avait pas fini avec sa sentence... Et poursuivit : "Mais si, mais si, Christine, tu n'imaginais pas que j'allais te faire grâce d'une fessée avec laquelle tu joues à cache-cache depuis des semaines... Tu vois, c'est le dernier jour de l'année scolaire, cela tombe bien pour régler les comptes..."


Maman annonça qu'on allait régler nos comptes... Je protestai en rappelant 
que je venais déjà de recevoir "ma" fessée, une heure avant dans ma chambre...
Mais, Maman rétorqua que c'était pour avoir menti effrontément,
que cela n'allait pas m'empêcher de recevoir mon dû...  

Maman avait une logique imparable, et son raisonnement ne me surprenait pas, tant j'y étais habituée. Mais, je constatais qu'elle insistait sur la fessée à laquelle j'avais voulu échapper, jusqu'à me faire admettre que c'était un dû, ce dont je me doutais au fond de moi. 
Sauf que, dans son esprit, il n'y avait pas que la mauvaise note et le mensonge, et la suite me fit encore angoisser davantage...
Elle poursuivit donc : "Mais, à l'heure des comptes, il faut aussi parler de la signature imitée... Et, c'est autrement plus grave qu'une simple mauvaise note, Christine. Il faut que tu en aies conscience... Cela s'appelle un faux, une contrefaçon, un usage de faux, et si tu étais majeure, cela pourrait t'envoyer au tribunal, voire en prison. Il n'est pas question que je te laisse faire... Alors, je t'annonce déjà que tu devras me faire une série supplémentaire de devoirs de vacances pour que tu comprennes combien c'est grave ce que tu as fait là..."
Des devoirs en plus, cela ne me réjouissait guère, mais j'avais l'impression que j'allais assez bien m'en tirer... 
J'avais cependant tiqué sur le "je t'annonce déjà" qui sous-entendait une suite autre que les devoirs de vacances...
Hélas, j'avais raison de tiquer, car Maman reprit en disant : "Bon, on verra ça pendant les vacances mais, en attendant, j'ai un moyen plus sûr encore pour que tu te rappelles de tes premiers essais de faussaire, et t'ôter l'envie de recommencer... Et ce moyen, Christine, cela va être une tannée magistrale, une déculottée dont tu te souviendras longtemps, ma fille... Et, estime toi heureuse que je n'attende pas le retour de tes soeurs pour te rougir les fesses devant elles..."
La détermination maternelle était impressionnante, et je me suis remise à pleurer, voyant déjà Maman se décaler pour s'asseoir au milieu du canapé. Je soliloquai : "Maman, Maman, oh non, Maman".
Mais, cela ne servait à rien, et l'ordre tant craint retentît, alors que Maman tapotait ses genoux pour m'indiquer le chemin : "Allez, Christine, viens ici... Tout de suite..."


Maman avait annoncé la sentence, et s'était décalée pour être assise
au milieu du canapé, une position que je lui connaissais bien...
Elle me présentait ses genoux... Je comprenais bien que ne pas m'avancer, 
ou la faire attendre l'aurait incitée à décider d'attendre le retour de mes soeurs...
Je m'approchai donc, lentement, pleurant sous le coup de l'émotion,
consciente que je venais en quelque sorte apporter mes fesses
pour "une tannée magistrale, une déculottée" dont je me souviendrais...
 

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 125. Une tannée méthodique pour une fessée d'anthologie...

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SUITE 124

Je m'étais avancée vers les genoux maternels, en marchant presque normalement, comme si c'était une évidence, consciente au fond de moi que je n'échapperais pas à une nouvelle fessée...
Il est vrai que j'avais déjà descendu les escaliers sans que Maman n'ait à hausser le ton, ni à me le rappeler trois fois...
Mon regard se fixait sur les genoux de Maman, et sur sa main droite qui semblait pianoter une sorte de musique envoûtante qui aurait dit : "Allez, viens ici, viens Christine, viens recevoir ta fessée..."


 La main de Maman me montrait où venir m'étendre...
J'étais venue presque sans tarder, consciente que 
je n'échapperais pas à cette nouvelle fessée..

Je n'allai pourtant pas jusqu'à m'étendre moi-même en travers des cuisses de Maman, arrêtant ma progression à quelques centimètres d'elle, sans même esquisser de mouvement de recul, quand Maman m'attrapa le poignet pour m'attirer vers elle, où elle n'allait pas tarder à me basculer en position...
"C'est bien, Christine, c'est bien", commenta toutefois avant Maman, positivement étonnée que je ne fasse pas plus d'histoires. "Nous allons régler nos comptes cette fois, ma grande, et ça va barder, tu peux me croire".
Je suppliai : "Maman, s'il te plait, pardonne-moi. Je sais, j'aurais pas dû, c'est pas bien, mais je le ferai plus, promis".
Elle répliqua : "J'espère bien, ma fille, que tu ne recommenceras plus... J'en suis même sûre, après la fessée que tu vas recevoir et que tu as bien méritée. Allez, assez discuté, passons aux choses sérieuses". Et en me tirant par le bras, Maman m'allongea sur ses genoux, que je retrouvais après la première déculottée de plus tôt dans ma chambre...


Maman me bascula en position, sur ses genoux
que je retrouvais après la première déculottée dans ma chambre...

Par réflexe, je me cabrai et posai ma main droite sur le bas de ma robe, comme pour me protéger, pour retarder la suite...
"Chris-ti-ne !", mon prénom fusa de la bouche maternelle, détachant les trois syllabes sur un ton excédé. Elle n'eut même pas à ajouter : "Lâche ça" que je retirai de moi-même mon bras, laissant ainsi libre cours à la volonté maternelle. 
"Bon, c'est bien, Christine, tu comprends que tu n'as pas intérêt à m'empêcher de te punir comme je veux. Tu sais très bien que cela ne ferait qu'aggraver ton cas... Allez, dégageons donc ces fesses..." ajouta Maman.
La détermination maternelle soulignée par le ton de sa voix, et tout ce discours qui avait souligné combien la falsification de signature était grave aux yeux de Maman, tout cela me paralysait en quelque sorte, bloquant la plupart des gestes de défense que j'avais pour ainsi dire l'habitude de faire quand Maman commençait à "s'occuper" de mon cas.
Et puis, il y avait aussi, dans ma tête, l'avertissement maternel qui sous-entendait que si je ne me laissais pas faire, elle attendrait le retour de mes soeurs... Une perspective que je ne voulais surtout pas voir se réaliser...
Alors, à la grande satisfaction de Maman, son ainée, cette fois, n'allait l'empêcher en rien de préparer ses fesses à la dégelée promise...


Maman prit son temps pour bien dégager ma lune...
Chaque détail montrait que cela n'allait pas être une fessée expédiée,
mais bien une tannée magistrale... 

Basculée en position, je fermai les yeux, me retenant même de supplier, et senti Maman attraper le bas de ma robe, le remonter à mi-dos, puis baisser ma culotte par derrière, ce qui me fit frissonner, avant de me soulever un peu pour tirer vers le bas aussi l'avant de ce dernier rempart, ma culotte se retrouvant entre mi-cuisses et mes genoux. Cela ne faisait qu'amplifier cette sensation particulièrement marquante d'être pour ainsi dire cul nu, ce qui ne se disait pas chez nous, mais du moins cette sensation d'être complètement les fesses à l'air...
Satisfaite de ce prélude, Maman tapota doucement une fois chaque fesse, commentant : "Voilà des fesses déjà redevenues bien blanches, à ce que je vois... C'est qu'elles sont résistantes à force de venir souvent sur les genoux de Maman, n'est-ce pas Christine ? Mais, crois-moi, elles vont vite retrouver de bonnes couleurs..."
Je sorti de ma torpeur, pour répondre à Maman, par une supplication : "Pardon Maman, pardon, je ne recommencerai plus... S'il te plait, pas la fessée, non..."
Maman ne me laissa pas en dire plus : "Tais-toi donc. Si, la fessée, bien sûr. Tu le sais bien, et pas une petite fessée comme tout à l'heure, tu vas voir..."


Maman avait tapoté une fois chaque fesse bien dégagée...
Avec un brin d'ironie dans la voix, elle avait constaté que
mes fesses étaient déjà "redevenues bien blanches..."
 Je la suppliais dem'épargner une nouvelle fessée...
Vu ma position, il était trop tard, bien sûr...
Au contraire, Maman me promettait que mes fesses
allaient "retrouver  de bonnes couleurs"

Je senti son bras gauche  resserrer son étreinte pour bien me bloquer, c'était le dernier signe avant-coureur de l'averse de claques. Elle commença par une série très vive d'une bonne vingtaine de claques données sans discontinuer, fortes et rapides, qui réveillèrent la rougeur de mon épiderme encore sensible de la première fessée de l'après-midi...
"Ah, Mademoiselle imite la signature maternelle, tiens, tiens, tiens ! Ah, elle se croit plus maline que Maman, tiens, tiens, tiens... Ah, ma grande fille croit pouvoir éviter la fessée promise par Maman, tiens, tiens, tiens, et tiens !!!" Maman commentait sa tannée comme pour se remotiver en rappelant les griefs qu'elle avait à mon encontre...
Une première pause de quelques secondes pour rajuster ma position, et constater que "voilà des fesses qui commencent à prendre des couleurs" et Maman reprit son oeuvre correctrice. Cette fois, par des claques plus espacées, plus précises, recouvrant méthodiquement toute la surface de mes fesses...
"Tiens, voilà ce que méritent les faussaires en herbe... Tiens, voilà pour t'apprendre à vouloir rouler tout le monde... Tiens, mais on ne trompe pas la vigilance de Maman longtemps, tiens, tiens, tiens ! Et, à l'arrivée, c'est Christine qui perd, tiens, tiens, tiens, à l'arrivée, c'est Christine qui prend une bonne fessée de plus, tiens, tiens, tiens, une tannée bien méritée..." poursuivait Maman.
Le monologue maternel associé à des claques méthodiques avait une efficacité maximale. J'étais passée des cris de la première salve, à des pleurs coulant à flots, alors que je sentais mon bas du dos devenir comme un radiateur incandescent...
"Oh, Maman, arrête, arrête, j'ai mal, j'ai trop mal. C'est fini, je t'en prie", ces mots m'étaient sortis de la bouche, avant que je comprenne que ce n'était pas ce qu'il fallait dire...
Cela ne fit que remotiver Maman : "Oh, que non, que ce n'est pas fini, Christine... Ce n'est pas toi qui commande, ah, non ! Tiens, tiens, tiens, et tiens ! Je veux que tu t'en souviennes longtemps de cette fessée, ma grande... Tiens, tiens, et sache que si tu avais envie de recommencer, ce serait pire encore, tiens, tiens, tiens..."


La fessée était interminable, alternant les séquences rapides
qui me faisaient crier, et les phases plus appliquées pour rougir
pleinement le moindre centimètre carré de ma lune...
Une tannée des grands jours, oeuvre d'une Maman très déterminée... 

Sa détermination regonflée à nouveau, Maman reprit cette tannée exemplaire par de nouvelles séries de claques, alternant les averses rapides et les séries appliquées...  Il y avait vraiment une volonté de bien faire, d'insister sur le message, sur la gravité de l'acte qui m'était reproché, et de l'associer à une déculottée magistrale...
Les séquences se succédaient, pas très longues, mais très douloureuses pour mon bas du dos, Maman reprenant son souffle entre chaque séquence, comme pour mieux jauger de l'efficacité d'une volée qui n'épargnait pas le moindre centimètre de ma lune devenue écarlate.
Lors d'une de ces mini-pauses, Maman re-desserra un peu l'étreinte, et je crus ma tannée finie. Je cherchai à redescendre de ses genoux, mais Maman tonna : "Hop, hop, hop, où vas-tu donc ? Ce n'est pas fini..." tout en bloquant ma tentative de fuite. Je tentai un instant de me débattre, lançant mes jambes en arrière, ce qui fit tomber ma culotte à mes chevilles, avant de ne tenir plus qu'à une d'entre elles.
J'y avais mis presque toute ma force, grognant fortement, criant presque, comme une sorte de révolte que Maman prit mal...
Elle attendit que je ne gigote plus pour me remonter parfaitement en position, me bloquant là, les fesses prêtes à recevoir la suite, mais prenant le temps de me sermonner encore : "Qu'est-ce que c'est que cette colère ? Mademoiselle n'est pas encore calmée ? Non, mais des fois... Depuis quand ce serait à la punie de décider quand ça suffit... Eh bien, non, Christine, non, ce n'est pas fini..."
Et sa main droite reprit sa claquée par une série vraiment très forte, qui me fit crier sans retenue... "Ah, voilà ce que j'appelle une bonne fessée, ma fille... De quoi t'ôter l'envie de recommencer... Tiens, tiens et tiens..."


Mon essai de fuite n'avait réussi qu'à remotiver Maman,
et je l'avais payé sur le champ par une série de claques
m'arrachant des cris, et m'ôtant l'envie de recommencer...

Je ne disais presque plus rien, me contentant de pleurer, de gémir, de pousser des cris à certaines claques plus douloureuses que d'autres.
Ma petite tentative de révolte et surtout la suite claquante m'avaient calmée. J'étais au bout du rouleau, épuisée, tout comme Maman devait l'être, car elle ralentissait le rythme...
Il y eut encore deux ou trois séries méthodiques avant que son bras ne s'arrête. Avant de desserrer l'étreinte, elle contempla son oeuvre, mes fesses écarlates, laissant échapper : "Ah, tu l'auras bien cherchée cette fessée, Christine" !
Elle écarta son bras gauche de mon dos et je glissai de ses cuisses, tombant à genoux, en pleurant et hoquetant.
Je restai un instant ainsi, comme sonnée, avant de me relever en titubant, puis je me penchai pour remonter ma culotte qui était entortillée autour de ma cheville gauche. Je la remis tant bien que mal, et fis quelques pas vers la porte, quand Maman, à son tour se remit debout, et m'interpella : "Hop, hop, hop, où vas-tu donc comme ça, Christine ?"
"Bah, je vais dans ma chambre, M'man, snif, snif", répondis-je entre deux sanglots.
Maman répliqua : "Tu remonteras quand je te le dirai, ma fille... En attendant, va donc te mettre le nez au coin pour réfléchir à ce qui vient de t'arriver". Et de désigner l'angle de la pièce, près de la fenêtre donnant sur le jardin.
"Mais, mais, euh, M'man", bredouillai-je, moi qui n'avais pas été mise au coin depuis bien des années...
Elle me coupa : "Il n'y a pas de "Mais, mais" qui tienne. Obéis tout de suite, si tu ne veux pas revenir sur mes genoux..."
 A SUIVRE



Chronique d'un redoublement : 126. Une mise au coin qui n'achève pas la scène pour autant...

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SUITE 125 

Je m'immobilisai, incrédule, me demandant si j'avais bien entendu... Mais, l'ordre était pourtant clair, et plus encore la menace. Je devais "aller au coin" sinon... Sinon, Maman me "remettait sur ses genoux..."


J'avais réussi à renfiler ma culotte et me hâtais de cacher mes fesses
quand Maman se releva pour aller me mettre au coin...
Comme une gamine... 

Mon hésitation fit se lever Maman, qui vint à mes côtés, et me tira l'oreille gauche pour me faire faire les quelques pas vers le coin de la pièce.
"Mets-toi là, le nez contre le mur, et réfléchis à ce qui vient de t'arriver..." redit Maman. Voyant que ma robe était retombée, elle la releva et la coinça dans la ceinture qui m'entourait la taille. Puis, elle baissa ma culotte, l'amenant, juste en dessous de mes fesses, dévoilant ma lune qui devait être écarlate. J'eus un geste pour les cacher de mes mains, mais Maman les enleva, ajoutant une bonne claque au passage...
"Mets tes mains sur ta tête, et ne bouge plus", ordonna Maman, d'un ton sec, avant de commenter : "Laisse donc tes fesses à l'air... Tu as de la chance, il n'y a personne à la maison pour les voir rouges comme elles sont... Et que je ne te vois pas bouger, si tu ne veux pas que je te laisse ainsi jusqu'au retour de tes soeurs".
L'argument avait de quoi me convaincre. Je ne répondis pas et me mis en position souhaitée par Maman.


Maman m'avait autoritairement remonté la robe,
en en coinçant le bas dans la ceinture,
avant de rabaisser ma culotte, exposant ma lune rouge,
afin que je "réfléchisse"à mes actes.
J'en ressentais une très grande honte... 

J'entendis qu'elle quittait le salon et allait à la cuisine. Je me sentais toute bizarre, le nez au coin comme une gamine, les fesses à l'air sûrement toutes rouges, et je m'en voulais vraiment d'avoir joué les faussaires, même si au fond de moi une petite voix me reprochait surtout d'avoir laissé la copie en question dans les liasses, au lieu de détruire la preuve de mon imitation de signature...
En tout cas, je m'en voulais vraiment, consciente d'avoir pris une fessée, dont je me souviendrais longtemps...
Même si la douleur était moins vive, je sentais la chaleur de mon bas du dos, que je constatais aussi par instant en baissant les mains quand j'étais sûre du fait de certains bruits que Maman était dans une autre pièce...
Cela devait bien faire un petit quart d'heure quand Maman revint... Entendant ses pas dans le couloir, je rectifiai au mieux ma position. Maman se dit satisfaite : "C'est bien, Christine... Tu obéis à Maman... Comme quoi, une bonne fessée, ça rend les grandes filles plus sages..."
J'implorai : "Ca y est, Maman, je peux me rhabiller ?"
Mais, elle refusa : "Non, reste donc au coin, encore un peu, que cela te serve de leçon... Tu auras moins envie de recommencer..."
Je répliquai : "Non, Maman, non, je ne recommencerai plus. Plus jamais, je te le promets, plus jamais..."
En disant ces mots, je me suis remise à pleurer à chaudes larmes qui me dégoulinaient sur le visage. Je dus quand même changer de position, deux ou trois fois, juste le temps de tamponner mes yeux et mon nez avec ma manche droite, en reniflant. Mais je repris vite la position, les mains sur la tête.

Maman ressortit de la pièce et vaqua à ses occupations à nouveau durant une dizaine de minutes. C'était encore loin, mais je commençais à craindre qu'elle ne me laisse en position jusqu'au retour de mes soeurs... J'imaginais le tableau et angoissais rien qu'en y pensant... J'étais sûre que, si elles rentraient et me voyaient ainsi, au coin, les fesses à l'air, encore rouges d'une fessée déculottée qui portait la signature d'une mère déterminée, ces images, mes soeurs les garderaient dans leur tête pour longtemps, et ne manqueraient sûrement pas de les partager sous le sceau du secret avec leurs amies, voire les miennes...
Il n'en fut rien heureusement, et après avoir mis en route une machine à laver, Maman revint au salon, se rasseyant sur le canapé et me lançant : "Alors, Christine, tu as bien réfléchi, le nez au coin ? Tu sais ce qu'il ne faudra plus jamais faire ?"
Je me retournai vers elle, en restant près du coin, et je répondis : "Oui, Maman, je sais, je ne le referai plus, c'est juré".
"Sinon, tu sais ce qui t'attends, n'est-ce-pas, Christine ?"   ajouta-t-elle, "Une fessée magistrale, ma fille, une déculottée dont tu te souviendras... Et, des devoirs de vacances en plus... Voilà ce que tu as gagné à te croire plus maline que Maman..."
Je baissai la tête, comprenant que mieux valait que je ne proteste pas...
"Ne reste pas en plan, viens donc près de moi", demanda-t-elle.
J'avançai lentement, et j'en profitai pour remonter l'arrière de ma culotte sur des fesses encore tièdes... Je débloquai le bas de ma robe qui retomba en position classique.
Maman grommela : "Christine, je ne t'ai pas demandé de te rhabiller".
Je détournai le regard, ne sachant pas quoi répondre.
Maman reprit son sermon : "Quand je pense que tu as fait tout cela, caché ta note, imité ma signature, fait croire que j'avais signé la copie, et menti encore effrontément quand je t'ai mis le nez sur ta fausse signature... Et tout cela pourquoi ? Pour ne pas m'avouer une mauvaise note ? C'est bien cela, Christine ?"
Je ne voulais plus d'histoire et j'opinai du chef, murmurant : "Bah, euh, oui, Maman. Je voulais pas que, euh, que tu me disputes..."
Elle me reprit : "Sois plus précise, Christine, tu ne voulais pas quoi ? Tu ne voulais pas recevoir une fessée, allez dis-le..."
J'avais la gorge nouée, comme si le mot ne passait pas, comme si c'était impossible à prononcer pour moi, mais je sentais que Maman allait insister, donc j'ai dit mezzo voce : "Oui, Maman, oui, je voulais pas, euh, pas de, euh, pas la fessée..."




Maman voulait que je lui explique pourquoi j'avais falsifié sa signature...
J'éclatai en sanglots quand je dus lui avouer que c'était bel et bien
parce que je voulais échapper à la fessée qu'elle m'avait promise
en cas de nouvelle mauvaise note... 

Cela sembla satisfaire Maman, qui ajouta :"Là, Christine, tu ne te trompais pas... Tu devinais bien ce qui t'attendait à la maison... Je crois en effet, qu'à cette période de l'année de ton redoublement, un 5 sur 20 en maths, cela valait bien une bonne fessée, ma fille... Mais, tu aurais mieux fait d'être franche, d'avouer ta mauvaise note, puis de me laisser te mettre sur mes genoux pour une déculottée méritée, et on en aurait plus parlé... Tu serais même à cette heure-ci déjà en vacances... Tu comprends, Christine ?"
C'est vrai que la démonstration maternelle était du genre imparable, mettant le doigt sur l'absurdité de la situation pour moi...
J'aurais toutefois, si j'avais été franche totalement, pu répondre que mon entourloupe avait failli marcher et que j'avais jubilé durant tous ces jours où j'avais eu l'impression d'avoir réussi à tromper la vigilance des profs et de Maman... Des jours où je me félicitais intérieurement, d'avoir gardé mes fesses blanches...
Mais, bien sûr, ce n'était pas la chose à dire...
Je ne répondis qu'en hochant la tête, comme pour acquiescer...  
Maman me regarda avec une petite moue et me dit : "Ah, ma pauvre fille, tu n'as vraiment pas fait le bon choix. Tu vois, si tu avais été franche, cette histoire de mauvaise note serait déjà oubliée, même si effectivement je t'avais donné la fessée méritée... Au lieu de cela, tu viens de recevoir une tannée maison pour avoir falsifié ma signature. Sans parler de la déculottée tout à l'heure dans ta chambre pour m'avoir menti effrontément..."
Je baissai la tête sans rien pouvoir dire, quand elle ajouta : "Il reste maintenant à régler nos comptes pour cette mauvaise note... Viens donc ici, Christine... Qu'on en finisse..."
Non, je n'hallucinais pas, j'avais bien entendu : Maman voulait me reprendre sur ses genoux... Et, elle me montrait la direction en tapotant ses cuisses...
J'éclatai à nouveau en sanglots : "Non, Maman, non, ça suffit, je t'en supplie..." Et, je reculai de quelques pas vers la porte du salon...
Maman tonna : "Christine, tu viens tout de suite... Sinon, j'attends le retour d'Aline et Diane et je te déculotte devant elles... C'est compris ?"
La phrase m'arrêta et je me ravançai vers Maman en chignant : "Oh non, pas devant elles, pas devant elles..."
Maman ordonna à nouveau : "Alors, viens ici... Allez, TOUT DE SUI-TE !!!
Je paniquais tellement que je vins à la droite de Maman, jusqu'à la toucher, et elle n'eut plus qu'à me basculer à nouveau en position, plutôt satisfaite... "Eh bien, Christine, tu vois que tu obéis quand tu veux..."


Epuisée, voulant en finir, et surtout consciente que, si je n'obéissais pas 
sur le champ, Maman était bien capable d'attendre le retour
d'Aline et Diane pour me donner la fessée devant elles,
je m'avançai à la droite de Maman, et la laissai me basculer
en travers de ses cuisses... 

Maman remonta ma robe à mi-dos, et baissa à nouveau ma culotte, sans que je n'esquisse le moindre geste de défense. Je ne faisais que supplier d'une petite voix : "Maman, non, pas encore la fessée, je l'ai déjà eue deux fois... Je serai sage, je ne mentirai plus, je te dirai toutes mes notes..."
Maman, visiblement, prenait son temps, pour bien que la leçon pénètre dans ma tête comme par mes fesses... Et de me répondre : "C'est Christine, l'effrontée qui a reçu la fessée dans sa chambre... C'est la menteuse et la tricheuse, celle qui a imité la signature de Maman qui vient de prendre une déculottée magistrale... Il reste à te faire pardonner ta mauvaise note, Christine..."
Je suppliai : "Non, c'est trop dur, j'ai déjà trop mal. Pas encore la fessée..."
Maman coupa mes jérémiades : "Tu préfères qu'on attende ce soir. Il y aura tes soeurs et même Tata..." Je rétorquai : "Non, oh, nooooon" !
Maman reprit donc : "Alors, finissons-en... Tes fesses ne sont même plus toutes rouges... Je vais juste leur redonner de bonnes couleurs... Juste pour que tu aies bien la fessée que tu savais que tu recevrais si j'avais vu ta note dès le premier soir... Tu me l'as bien dit tout à l'heure, n'est-ce pas, Christine ? Et tu sais bien qu'avec Maman, une fessée promise est toujours donnée... Allez, finissons-en..."
Et la main droite maternelle se leva... J'avais gardé les fesses à l'air durant son sermon et je ressentais bien qu'elles n'étaient plus aussi écarlates que tout à l'heure, mais je me raidis en sentant la première claque arriver...


 Profitant de ma passivité, Maman avait pris le temps
de finir son sermon pendant que j'étais à nouveau déculottée...
Puis, elle passa aux choses sérieuses,
me donnant une nouvelle fessée,
ni très longue, ni très forte, mais très douloureuse 
sur ma lune déjà tannée par deux fois...

Maman débuta cette nouvelle fessée de façon très appliquée, comme pour raviver toute ma lune. Mon épiderme était déjà bien sensible et les claques me firent vite crier...
J'eus un instant, après une première averse, la tentation de m'échapper, de me protéger, mais Maman stoppa tout mouvement, en menaçant : "Enlève ta maison, Christine, ou j'arrête pour mieux reprendre ce soir..."
Cela me fit retirer mon bras, offrant mes fesses pleinement à la sanction maternelle... Elle en profita pour administrer une série intense et très vive qui me coupa le souffle...
Redevenue calme, me laissant faire pour ne surtout pas accroître la colère maternelle, je la laissai poursuivre son oeuvre... Volontairement, elle commentait :"Ah, alors, Christine, on a eu un 5 en maths... Cinq sur 20 dans ta matière forte, au troisième trimestre d'un redoublement, cela mérite une bonne fessée, ma grande... Oui, une bonne fessée... Tu avais raison de craindre pour tes fesses... Tiens, tiens, tiens et tiens... Tu feras plus attention la prochaine fois que tu feras un devoir de maths... Tiens, tiens, tiens... Tu te souviendras que Maman donne la fessée aux mauvaises élèves... Tiens, tiens et tiens !"
Les trois claquées de l'après-midi m'avaient tanné la peau et j'avais l'impression d'avoir un radiateur dans le dos...
Heureusement, cette fessée ne dura pas très longtemps, mais assez pour que je m'en souvienne encore dans les moindres détails...
Elle s'acheva par une dernière salve particulièrement sonore et appliquée, avant que Maman ne me relâche et me lance : "Allez, c'est fini, va donc cacher ces fesses bien rouges dans ta chambre. Et sèche tes larmes avant que tes soeurs n'arrivent..."


Cette nouvelle tannée achevée, Maman me renvoya dans ma chambre,
visiblement satisfaite d'avoir donné à sa fille une leçon mémorable, 
démontrant qu'elle tenait toujours ses promesses...

Je ne me le fis pas dire deux fois, et remontai dans ma chambre, la culotte encore moitié remontée seulement, mais voulant surtout me cacher pour reprendre mes esprits...
J'avais le coeur battant la chamade, toute bouleversée de ce que je venais de vivre... Mais, j'avais juste un point de consolation, c'était bien que j'ai échappé à une déculottée devant mes soeurs. Voire devant Tata...
Je me demandais déjà toutefois ce que Maman allait pouvoir dire ou ne pas dire de cet épisode à sa soeur à laquelle elle ne cachait rien, et surtout à Aline et Diane, qui avaient deviné avant de repartir à l'école, que cela semblait chauffer pour leur ainée... 

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 127. D'une difficile reprise de mes esprits aux sages conseils de Tata

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SUITE 126

J'ai monté l'escalier quatre à quatre. Puis, je suis rentrée dans ma chambre, refermant la porte derrière moi. Complètement. Comme si je voulais m'enfermer, me couper du monde.
Je pris une grande respiration, tentant de reprendre mon souffle, mais j'avais l'impression d'avoir la tête qui tournait.
Je me suis donc assise sur mon lit, juste là où, tout à l'heure, j'avais pris ma première déculottée. J'étais dans la position où Maman se trouvait quand elle me bascula en travers de ses cuisses, après que j'ai prétendu que c'était elle qui avait signé la fameuse copie faussement paraphée par mes soins...
La différence était que si c'était moi qui étais assise comme Maman, c'était moi aussi qui ressentais la chaleur de mon bas du dos... 


Je pleurais à chaudes larmes, m'asseyant au bord de mon lit,
là même où l'après-midi avait débuté par une tannée soudaine
quand j'avais menti effrontément à Maman... 

J'avais comme un radiateur à la place des fesses, et je changeai de position, me roulant sur mon lit pour m'arrêter couchée en boule, sur le côté. Même ainsi, l'élastique de ma culotte, pas entièrement remontée, et serrant une partie de mon épiderme irritée par la tannée, me gênait...
Je rabaissai donc ce dernier rempart protégeant ma pudeur, dévoilant mes fesses rouges, mais n'ayant pas à craindre de regards indiscrets, puisque nous étions seules à la maison, Maman et moi. Toutefois, je guettais bien sûr tout bruit suspect...
Je sentais qu'indéniablement cela me faisait du bien de laisser quelques minutes mes fesses à l'air. Par instant, je posais une main sur ma lune écarlate, et cela aussi m'apaisait...
Ma mappemonde, au toucher, était comme uniformément chaude, les claques n'ayant rien épargné, même les côtés. Je le sentais d'ailleurs et fis un demi-tour pour changer de côté, mais ça piquait presque plus sur mon côté droit que sur le gauche.




Je sentais sous ma main mes fesses uniformément chaudes,
comme une lune écarlate patiemment et consciencieusement fessée...

Je me relevai un instant, curieuse de voir le résultat dans la glace de mon armoire...
Cela devait faire dix minutes que j'étais remontée, mais je gardais encore le bas du dos bien rouge. Je regardai le reflet de mes fesses durant un petit moment, comme estomaquée, m'imprimant cette image dans ma tête, ce qui n'était pas une bonne idée, puisque c'était la porte ouverte à ce qu'elle hante mes prochains cauchemars...
Mais, c'était aussi comme une prise de conscience de ce qui m'était arrivée...
Oui, je venais de prendre une des pires tannées de mon existence... Je me disais que je ne recommencerais pas d'imiter la signature maternelle, même si, au fond de moi, je m'en voulais surtout de ne pas avoir détruit la copie, ce qui aurait détruit les preuves, une fois que la fausse signature avait berné la prof...




J'étais curieuse de voir mes fesses rougies dans la glace...
Dix minutes après être remontée, elles étaient encore écarlates...
Je venais bien de prendre une des pires tannées de mon existence. 
Le reflet de ma lune dans la glace m'en faisait prendre conscience...
Emue, je me remis à sangloter et plongeai sur mon lit en pleurant... 

Je regardai encore une fois mes fesses rouges, qui commençaient à pâlir quand même, mais j'avais l'impression de ne jamais les avoir vues aussi pleinement colorées...
Cela me fit remonter un gros sanglot, et j'écartai le regard, puis plongeai sur mon lit, cette fois m'allongeant sur le ventre, et prenant mon oreiller dans mes bras, pour y pleurer à chaudes larmes, de longues minutes, pleurant cette fois plus sur mon sort que de douleurs fessières...


Je m'allongeai sur le ventre, fesses à l'air, seule position
où je ressentais moins la chaleur de mon épiderme...
Epuisée, je m'assoupis même... 

J'étais nerveusement épuisée et je m'assoupis même. Dix minutes, un quart d'heure, je ne sais pas exactement, mais je me réveillai en sursaut, quand la sonnette de la porte d'entrée retentit... C'étaient mes soeurs qui rentraient de l'école, en compagnie de Tata Jacqueline, qui s'était proposée de les ramener.
Je me relevai en sursaut, remontant cette fois complètement ma culotte, et rajustant ma tenue, tamponnant mes joues et mes yeux avec un mouchoir pour effacer mes larmes.
Je tendis l'oreille. Diane était toute excitée, chantonnant : "Youpi, c'est les vacances".
Maman la calma, l'invitant, elle et Aline, à mettre leurs affaires dans leur chambre, et à redescendre prendre le goûter.
Diane demanda : "Et Christine, elle est où ?" Maman répondit : "Elle est dans sa chambre, dis-lui donc de venir goûter aussi".
Diane courut à l'étage, entrant dans ma chambre sans frapper. Heureusement que j'avais repris mes esprits et remis de l'ordre dans ma tenue... Mais, sortant à peine de ma léthargie, je n'avais à l'évidence pas la même figure que d'habitude...
De toute façon, Diane était partie à l'école persuadée que j'allais recevoir une fessée et, même si je n'avais absolument rien montré, elle n'en aurait pas moins cherché à savoir... 
"Maman t'appelle, il faut que tu viennes goûter", me lança-t-elle, puis me regardant de la tête au pied, elle commenta : "Alors, tu as été punie ?"


Diane était rentrée dans ma chambre sans frapper. 
Elle avait un regard rieur, et surtout curieux de savoir
ce qui m'était arrivé... 
A ma mine défaite, elle constata que son pronostic s'était avéré bon... 
Sa grande soeur avait bien reçu une nouvelle fessée
le dernier jour de classe... 

Je rétorquai : "Cela ne te regarde pas". Mais je compris vite que c'était une manière d'avouer, puisqu'en pareille circonstance j'avais plutôt le réflexe de nier l'évidence, de soutenir mordicus que non.
Diane, qui était tout sauf idiote, jubilait, mais la joua pleine de compassion : "Ah, j'avais bien deviné. Ma pauvre grande soeur, c'est pas de chance, une fessée le dernier jour de classe..."
Je tentai de la faire taire : "Puisque je te dis que ce ne sont pas tes oignons. Je ne dirai rien".
Diane essaya de m'amadouer : "Mais, tu sais, Christine, je ne dirai rien non plus. Promis, je ne dirai à personne que tu as encore eu une fessée déculottée... Allez, viens donc goûter, il ne faudrait pas que Maman s'énerve encore contre toi".
Elle sortit de ma chambre et alla déposer son cartable dans la sienne, où Aline rangeait ses affaires. Diane était guillerette, et confia à sa soeur sur le ton du secret : "J'avais raison, tu sais, eh bien, Maman a donné la fessée à Christine..."
Aline et Diane redescendirent en quatrième vitesse pour prendre leur goûter. Je restai un instant sur le palier, en haut de l'escalier, n'ayant aucune envie de rejoindre les autres. Je guettais les conversations. Maman demanda à Diane si elle m'avait demandé de descendre. Diane répondit : "Oui, je lui ai dit, mais elle a l'air toute bizarre comme quand elle a été punie". Aline embraya en demandant : "C'est vrai que tu lui as donné la fessée, M'man ?"
Maman répliqua : "Occupe toi donc de ton goûter, et pas des affaires de ta soeur", ce que les deux petites interprétèrent comme une confirmation, puisque Maman, sans répondre positivement, ne niait pas non plus...

Elle passa la tête dans le couloir, m'appelant du bas de l'escalier : "Christine, le goûter est prêt. Descends, s'il te plait, et ne me le fais pas répéter..." 
Le ton ne supportait pas de contestation, et je préférai descendre à contre-coeur, même si je n'avais aucune envie de croiser les regards des autres...
Tata Jacqueline était aussi dans la cuisine quand j'y entrai. Je lui dis bonjour, et elle me serra dans ses bras, tendrement, sans faire de commentaire, et j'appréciai sa discrétion. J'avalai sans appétit une tranche de brioche et un bol de chocolat chaud, alors que mes soeurs étaient envoyées jouer dans le jardin. 
Maman les suivit pour étendre le linge de la machine à laver. Tata resta pendant ce temps là avec moi, et en profita pour me parler gentiment. "Alors, ma pauvre Christine, tu as encore fait des tiennes. Ta mère m'a dit que cela avait bardé... Mais, tu aurais peut-être pu éviter de la mettre autant en colère. Imiter sa signature, connaissant ta mère, c'est le genre de choses qui ne pouvait que la mettre hors d'elle...".


Maman avait tout raconté à Tata Jacqueline. Ma marraine essaya bien 
de trouver des mots pleins de compassion. Mais, elle qui me défendait
toujours me fit comprendre qu'elle comprenait la colère maternelle...
La grosseur de ma faute rendait sa réaction compréhensible... 

Je baissai la tête et concédai : "Oui, Tata, mais j'avais peur de lui montrer ma note de contrôle de maths..."
Tata haussa les épaules, et rétorqua : "Ah, c'est malin, ça ! Tu voulais éviter une fessée, et à l'arrivée, tu as récolté une tannée des grands jours. Tu n'as pas gagné au change ma chérie. Ca a dû être quelque chose... Je plains tes petites fesses. Et, sur ce coup-là, je ne peux guère te défendre. Alors, si tu veux un conseil, Christine, ne fais pas de vagues. Reste calme ce soir, et, je dirais même, pendant un jour ou deux, car ta mère n'est pas calmée... "
Je m'étonnai : "Mais, quand même, j'ai été assez punie comme ça... Pourquoi tu dis ça, Tata ?"
Elle répondit : "Oui, je te crois. Mais, je connais ma soeur, et quand elle vient de me raconter tout à l'heure tes exploits, je l'ai sentie encore énervée. Elle n'a pas digéré que tu aies essayé de la rouler. Quand je lui ai demandé de m'expliquer ce que tu avais fait, elle m'a dit : "Ah, quand j'y pense, j'ai encore la main qui me démange..." Alors, fais profil bas, et ne cherche surtout pas les ennuis... Tu ne veux pas de nouvelle déculottée quand même..."
Je répliquai : "Ah, non, non, ça je ne veux pas, c'est sûr"
Maman rentrait à ce moment et, entendant ma réponse, demanda : "Qu'est-ce que tu ne veux pas, Christine ?"
Je bredouillai : "Euh, rien du tout, M'man. Je discutais de mon gala de danse avec Tata".
J'eus peur un instant, m'apercevant que je venais de dire par réflexe un mensonge, mais Tata comprit mon stress et ne rectifia pas, même si je sentis dans son regard que mon aplomb l'avait étonnée...
Dix minutes plus tard, Tata repartit, après être venue me dire au revoir dans ma chambre où j'étais remontée. "Allez, à demain, ma chérie, et surtout n'oublie pas ce que je t'ai dit... Sois sage et obéissante... Ne provoque pas de nouveaux ennuis... Tu vois ce que je veux dire...?"
En disant cela, Tata, qui m'avait prise dans ses bras, tapota doucement en riant mon bas du dos, que je sentis encore sensible... Je ne répondis pas, mais assurément je voyais ce qu'elle voulait dire... Je n'avais pas besoin qu'elle me fasse un dessin... J'avais même un exemple, pour ne pas dire trois exemples encore tout chauds dans ma mémoire...


Tata me conseilla de ne pas me faire remarquer, ayant constaté
que Maman était encore énervée rien que de penser à mes frasques...
Tata n'avait pas besoin de me faire un dessin... 
J'avais encore trois exemples tout chauds dans ma mémoire
de ce que pouvait donner une colère maternelle...
Rien qu'en fermant les yeux je me voyais encore sur les genoux maternels...
 

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 128. De la curiosité de Diane à des cauchemars nocturnes...

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SUITE 127

J'étais gênée, bien sûr, que Tata ait eu droit aux confidences maternelles sur cette tannée mémorable... Mais, je me doutais bien qu'elle aurait su un de ces prochains jours...
Toutefois, d'un autre côté, j'appréciais qu'elle ait cherché à me réconforter, et qu'elle m'ait confié son ressenti.
Elle qui était souvent ma meilleure avocate, avec Mamie, me faisait prendre conscience de l'importance de ma faute. Ce n'était pas une simple imitation de signature... Dès l'instant où je m'en étais servie volontairement, que j'avais réussi à tromper la vigilance d'une prof, on était dans le domaine du "faux et usage de faux", comme on dit en droit. Il n'y avait pas que l'intention d'agir pour s'éviter une fessée, mais j'avais bien réfléchi au moyen, je m'étais exercé à imiter le paraphe maternel, j'avais signé la copie, et j'avais nié jusqu'au dernier moment, même en ayant la copie sous le nez et en essayant de faire douter Maman...


Tata me parla longuement, me faisant prendre conscience
que j'avais dépassé les bornes, et m'expliquant qu'elle ne pouvait
que donner raison à Maman de m'avoir punie de manière exemplaire...
Elle me conseilla de faire profil bas, me confiant que Maman était encore
bien remontée contre moi. Mieux valait que je ne cherche de nouveaux ennuis... 


Et ça, même une Tata complice et compréhensive habituellement ne pouvait pas l'admettre en tant que tel. Cette fois, ma chère tante donnait raison à sa soeur aînée, et admettait que la fessée s'imposait pour bien me faire comprendre qu'il y a des limites à ne pas franchir...
De plus, Tata me mettait bien en garde : Maman était vraiment fâchée, et mieux valait ne pas chercher d'autres ennuis, car elle risquait d'avoir encore la main leste...
Je pris au sérieux le conseil de Tata Jacqueline. Dans d'autres circonstances, il m'arrivait parfois après une fessée d'en vouloir à la terre entière et de manifester mes états d'âme en devenant grognonne, ou de mauvaise humeur. Et cela m'avait de temps à autre valu quelques nouveaux ennuis...
Cette fois, il n'en était pas question, mon bas du dos avait eu plus que sa dose...
Alors, même si je n'en pensais pas moins, je compris qu'il valait mieux jouer profil bas... Et cela d'autant que mes soeurettes n'avaient pas assisté, ni entendu ce qui m'était arrivé, et que je savais bien que tout nouvel écart de ma part risquait d'amener Maman à rappeler, ne serait-ce que sous forme de menace, ce que j'avais subi...
Je pris donc sur moi pour ne pas m'attirer de remarques maternelles. Je demeurai même dans ma chambre le plus longtemps possible, prétextant ranger mes affaires. Il est vrai que l'école étant finie, il n'y avait que cela à faire, le premier soir des vacances étant aussi le premier sans devoirs à préparer ou leçons à réviser.


Je restai au calme dans ma chambre, préférant ne voir personne,
et surtout pas mes curieuses de soeur qui voulaient tout savoir
sur ce qui était arrivé à leur aînée...

Et, même si Maman avait annoncé qu'il y en aurait pour moi aussi, elle n'allait pas nous faire faire des devoirs de vacances dès le premier soir... C'était d'ailleurs dans les habitudes de la maison une occupation plutôt programmée les matins durant les congés.
Maman me laissa mijoter au calme de ma chambre, pendant que les petites profitaient du beau temps dans le jardin.
Toutefois, peu avant le dîner, Maman me demanda d'aller chercher une baguette à la boulangerie, le goûter avec mes soeurs et Tata ayant fait avaler tout ce qu'il restait. Je n'avais pas envie de sortir, mais j'avais conscience qu'il valait mieux ne pas faire de caprice. Je me recoiffai et vérifiai bien ma tenue, non sans remarquer que j'avais encore les yeux un peu rouges, ce qui me fit craindre que la boulangère ou sa vendeuse ne remarque quelque chose...
Diane voulut venir avec moi, mais Maman refusa, comprenant sûrement que ma petite soeur cherchait surtout à jouer les curieuses...
Effectivement, j'eus l'impression que la boulangère me dévisageait. Elle me demanda d'ailleurs par deux fois si cela allait bien, mais je répondis du tac au tac : "Oui, oui, ça va". En tout cas, elle n'en dit pas plus, il est vrai aussi que je ne m'attardai pas dans son magasin, en oubliant presque de reprendre la monnaie...


Je n'avais pas trainé sur le chemin de la boulangerie.
D'ailleurs, troublée par les regards inquisiteurs de la patronne,
j'avais failli oublier de reprendre ma petite monnaie.

Maman remarqua que j'étais revenue bien vite, contrairement à d'autres où je n'ai pas envie de rentrer, sachant ce qui m'attend...

Au diner, je n'ouvris guère la bouche pour parler. J'étais éteinte, contrairement à mes soeurs qui étaient prolixes et toutes en joie d'être en vacances. Aline faillit même renverser un verre et s'attira une réflexion maternelle : "Du calme, Aline, si tu ne veux pas que je te calme toi aussi à ma manière, si tu vois ce que je veux dire..."
Diane immédiatement, sans qu'on lui demande, avait traduit ce que tout le monde avait compris : "Oui, fais attention, ou bien Maman va te donner une fessée comme Christine a eu..."Je rougis et cachai mon trouble en baissant le regard, le nez dans mon assiette.
Maman rétorqua : "Ca suffit, Diane. Pas besoin de tes explications de texte... Pour ne pas faire de jalouses, je pourrais bien m'occuper de tes fesses à toi aussi..."



Maman avait menacé Aline qui avait failli casser un verre.
Diane la mit en garde lui prédisant une fessée "comme Christine a eu" !
J'enrageai, mais Maman en menaçant à son tour Diane, 
ne fit en fait que confirmer que j'avais bien pris une déculottée maison... 

Diane arrêta de rire et baissa aussi la tête. Mais, elle n'était au fond pas mécontente d'elle-même, ayant bien entendu Maman dire "à toi aussi" ce qui confirmait que son aînée avait bel et bien vu sa mère "s'occuper" de ses fesses...
Plus tard au moment du coucher, Diane chercha encore à en savoir plus, venant dans ma chambre l'air compatissant, me donnant du "ma pauvre Christine" et essayant de me faire dire au moins pourquoi j'avais été punie...
Elle faillit en savoir plus quand le téléphone sonna et que Maman eut Mamie au bout du fil. Diane et Aline, du haut des escaliers, tendirent l'oreille, Maman répondant à sa mère que cela allait "mise à part Christine qui a encore fait des siennes". Mais Maman n'en dit guère plus, concluant par : "Ce n'est pas le moment, il faut que j'aille les coucher. Je te raconterai demain" !
Sûr que cette parole n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde...
Maman ne s'attarda guère à dire bonsoir aux petites. Moi, je m'étais mise sous les draps avant même qu'elle ne pénètre dans ma chambre. J'avais juste regardé un infime instant le reflet de mon bas du dos dans la glace en me mettant en pyjama. Il avait retrouvé toute sa blancheur ou presque, mais je ne voulais pas le regarder davantage, trop encore marquée par les déculottées de cet après-midi là...
Maman avait repoussé la porte de ma chambre pour éviter les oreilles indiscrètes, et s'est assise au bord de mon lit. Je compris que j'allais avoir droit à un sermon... Ce fut le cas, Maman ayant retrouvé son calme, apparent du moins...
Elle me dit espérer que j'avais "compris la leçon", me rappelant combien ce que j'avais fait était "grave" et expliquant que cela "méritait bien" une sanction "exemplaire". Et que j'avais "aggravé" mon cas, en ne "reconnaissant pas ma faute", en "mentant jusqu'au dernier moment"... 



Je m'étais vite mise sous les draps à l'heure du coucher,
mais Maman savait que je ne dormais pas et en profita
pour revenir sur les événements de la journée...
Elle me fit une leçon de morale, expliquant que je n'avais eu 
que ce que j'avais mérité. Puis, elle me souhaita bonne nuit, avec un geste tendre
mais en me rappelant que je n'avais pas intérêt à recommencer...


Et de me dire qu'elle "espérait" que j'avais "compris la leçon" et que je n'avais "pas intérêt"à recommencer, ni même à la "fâcher davantage" ces prochains jours...
Je promis de ne jamais recommencer, d'être sage, etc., etc. Et, l'émotion remontant, les larmes revinrent et je pleurai doucement... Maman me caressa la tête un moment, le temps que je ne pleure plus. Puis, elle me fit me moucher, avant de m'essuyer les yeux, et de me déposer un baiser sur le front, en me disant : "Allez, bonne nuit, Christine, dors vite "! 

J'eus toutefois du mal à m'endormir, surtout que dès que je fermais les yeux, me revenaient des scènes de l'après-midi. Il fallut une bonne heure pour que le sommeil l'emporte, et encore, au milieu de la nuit, je me réveillai en nage, ayant fait un cauchemar où j'étais au coin dans le salon, les fesses écarlates devant toute la famille et même la voisine et la boulangère... 







Je fis un cauchemar, m'imaginant envoyée au coin,
déculottée et montrant mes fesses écarlates à toute la famille
qui jasait sur mes exploits et félicitait Maman. 
Il y avait même la voisine et la boulangère...

N'arrivant pas à me rendormir, j'allai boire un verre d'eau et faire pipi. A
pas de loup, ne voulant surtout pas croiser Maman, pour m'éviter de repenser trop à mes plongées en travers de ses genoux...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 129. Quand Mamie apprend tout et donne raison à Maman

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SUITE 128

Finalement, après deux ou trois cauchemars, je m'étais enfin pleinement endormie et ne me réveillai qu'à 8 h 15, du fait du bruit fait par les petites dans la chambre d'à côté. Je restai encore au lit une petite demi-heure appréciant de ne pas devoir aller au collège, mais pas très pressée d'aller retrouver mes soeurs et Maman.
Cette dernière m'appela pour le petit-déjeuner, et je descendis en tentant d'être la plus naturelle possible, pour ne pas subir de remarques ou d'allusions.
Je sentais bien les regards insistants et curieux des petites à mon égard, comme après ou avant chaque fessée, mais je me gardai bien de manifester un quelconque trouble...
Maman nous a demandé de nous occuper jusqu'à midi, en rangeant nos affaires, pendant qu'elle allait faire une grande lessive, histoire de nettoyer nos tenues d'école et de les mettre dans l'armoire pour passer aux habits d'été.

Les petites restèrent un bon bout de temps dans le jardin, pendant que je demeurai dans ma chambre, mettant un peu d'ordre dans mes livres, et remisant dans un tiroir mes cahiers, bulletins et contrôles. Je les regardai un instant, mais préférai vite les
mettre hors de ma vue, tant certains devoirs ou bulletins de colle, qui nous étaient tous rendus à la fin de l'année scolaire, me ramenaient en mémoire des souvenirs pénibles, pour ne pas dire peu glorieux pour mon bas du dos...


Je me mis à ranger livres, cahiers, bulletins et autres contrôles...
Je retrouvai ainsi notamment mes bulletins de colle,
et ne m'attardai guère à les relire, car chacun me faisait revenir
des souvenirs peu glorieux pour mon bas du dos,
et je frissonnais en pensant aux fessées qu'ils m'avaient valu...

Au déjeuner, Maman nous prévint que l'on commencerait les devoirs de vacances dès le lendemain, notamment pour Aline et moi. Je restai une fois encore stoïque, préférant de pas protester, ni risquer une répartie maternelle rappelant mes exploits et ses promesses...
Mamie, qui devait passer, arriva alors que nous allions sortir de table. Maman envoya les petites jouer dans le jardin, et fit chauffer de l'eau pour prendre le café avec sa mère, me demandant de débarrasser la table...
Puis, elles allèrent s'installer au salon
où elles commencèrent à papoter. Je débarrassai en veillant à ne pas faire de bruit pour bien entendre la conversation. Mamie dit à Maman qu'elle devait être soulagée que l'année scolaire soit finie.
Elle répondit que oui, "car cette année aura été pénible jusqu'au dernier jour... Surtout à cause de Christine..."

Mamie rétorqua : "Mais, elle passe sans problème en Quatrième. L'année de redoublement n'aura pas été inutile"!
Maman répliqua : "Heureusement quand même, elle n'allait pas tripler, voyons ! Mais question discipline, elle m'en aura fait voir jusqu'au dernier jour. Au point qu'elle a fini l'année comme elle l'avait commencée... Par une fessée magistrale, une bonne déculottée dont elle se souviendra longtemps..."


Maman était bien décidée à tout raconter à Mamie.
Elle sut vite que j'avais fini l'année scolaire,
comme je l'avais commencée...
Sur les genoux maternels, culotte baissée, les fesses à l'air,
pour une tannée à rebondissements, somme toute bien méritée...
 
Mamie voulut savoir le fin mot de l'histoire, et Maman lui expliqua que j'avais tout bonnement imité sa signature. Et que j'avais même réussi à duper la prof qui n'avait pas vu le subterfuge...
Mamie, sur ce coup-là, comme Tata, ne pouvait guère me défendre, et admit : "Oui, là je dois dire que je comprends que tu aies sévi. Rien de telle en effet qu'une bonne fessée pour lui faire comprendre qu'il y a des limites à ne pas dépasser..."

Maman compléta son récit : "Mais, cette fois, Christine m'a donné du fil à retordre. Car, avant même qu'elle ne finisse par avouer, Christine avait continué à me mentir effrontément, en essayant de me faire croire que c'était moi qui avais signé sa copie...  Là, je dois dire que je ne lui ai pas laissé le temps de réfléchir, et elle s'est prise une première déculottée qui l'a calmée et faite revenir à une meilleure attitude... Elle a enfin admis son entourloupe, en m'avouant qu'elle avait en effet imité ma signature pour une raison bien simple : c'était qu'elle avait eu peur de me montrer son 5 sur 20 et que je lui donne la fessée..."
Mamie, souvent compatissante à mon égard, semblait cette fois consciente que l'aînée de ses petites filles avait vraiment franchi la ligne jaune, et elle rassura sa fille : "Ma pauvre, elle t'en aura fait voir. Vraiment, elle a exagéré, mais tu as bien fait d'agir. Christine n'aura eu que ce qu'elle méritait. Pour s'éviter une fessée, elle en aura pris deux bonnes, ça devrait la calmer en effet..."  
Maman tint toutefois à préciser : "Enfin, réellement, pour tout te dire, Christine en a pris trois, car après la première déculottée pour son mensonge éhonté, puis la tannée pour avoir imité ma signature, je l'ai envoyée au coin, histoire de la laisser mijoter et réfléchir, avant de lui rougir encore un peu les fesses pour rattraper la fessée qu'elle aurait dû avoir si elle m'avait montré sa copie le jour dit... C'était juste pour le principe, histoire de lui faire regretter de m'avoir menti dès le premier soir".


Maman expliqua à Mamie comment elle m'avait envoyée au coin,
pour méditer sur ma conduite après ma deuxième fessée...
Et comment j'avais eu droit à une ultime tournée...

Mamie eut plus de mal à soutenir sa fille sur cette dernière partie de mes mésaventures fessières. "Quand même, là, tu n'y es pas allée de main morte. Ah, ma pauvre Christine, j'espère qu'elle aura compris"
Maman la rassura ; "Oh, tu sais, elle s'en est déjà remise. Mademoiselle a la peau dure à force de se la faire claquer pour ses bêtises. Elle a même de la chance que je ne lui ai pas flanquer sa volée devant ses soeurs. Elle aurait eu encore plus honte. Maintenant j'espère qu'elle a compris qu'elle n'a pas intérêt à recommencer... Sinon, elle sait ce qui l'attendra..."
J'avais fini de ranger la cuisine, mais étais restée à portée d'oreille de ce dialogue.
Maman, qui voulait ramener des petits gâteaux pour Mamie, ressortit du salon, me découvrant visiblement aux aguets.
"Tiens, tu es encore là ? J'étais en train de raconter tes exploits à ta grand-mère. Viens donc lui dire que tu ne recommenceras plus", lança Maman en me désignant le salon.

Je rentrai dans la pièce, toute penaude, avec une petite mine, prête à éclater en sanglots. "Ma pauvre chérie, quelle idée tu as eue de croire que tu pouvais imiter la signature de ta mère et ne pas te faire prendre... Les Mamans, tu sais, ça devine toujours tout à la fin... Qu'est-ce qui t'a donc pris, franchement ? C'était si difficile de montrer ta copie à Maman ?" me demanda Mamie, l'air désolé et avec un petit sourire compatissant.
Je balbutiai : "Euh, mais, euh..."mais n'arrivai à rien dire. Maman haussa la voix : "Réponds donc à Mamie. Pourquoi ne m'as-tu pas montré ta copie ?"
Je rétorquai : "Bah, tu sais bien, M'man. Je ne voulais pas que tu me, euh, enfin que, que tu me grondes..."
Mamie s'amusa de mon hésitation, de ma réponse indirecte : "Et comment elle gronde Maman, dis voir ? Allez, on est entre nous, on ne le répétera pas. Surtout que je crois savoir",  dit-elle en ponctuant sa phrase d'un petit geste significatif de la main, paume ouverte...


Mamie, habituellement compatissante, donnait cette fois raison à Maman.
Elle tint à ce que je lui explique comment j'en étais arrivée à faire un faux...
J'avais du mal à l'avouer, mais je dus reconnaître en balbutiant
que j'avais agi par crainte d'une fessée maternelle...
Mauvais pari, car à l'arrivée, j'avais reçu une triple déculottée...

Je baissai la tête, comme si j'étais coupable, comme si je craignais encore pour ma pauvre lune... Et je consentis à dire quand même : "Bah, oui, j'avais, euh, j'avais peur, euh, que Maman euh, bah, qu'elle me donne, euh, la fessée";
Maman me félicita presque d'avoir confirmé ses dires : "Eh oui, Christine, tu avais bien raison de craindre ma réaction... Tu sais bien qu'une mauvaise note ou une colle, ça fait fâcher Maman qui donne alors une bonne fessée bien méritée à sa grande fille, comme aux petites d'ailleurs..."
Je réussis à bloquer un sanglot, mais j'étais prête à pleurer. Mamie le ressentit et m'ouvrit les bras dans lesquels je vins me blottir. Elle me serra fort en disant : "Allez, c'est fini; Tu ne recommenceras plus ?"  Je répétai : "Ah, non, Mamie, non, non, non, jamais, c'est promis".
Mamie répondit : "Je l'espère pour toi, ma grande. Tu vois, si tu avais montré ta note, tu  aurais sûrement reçu une fessée, mais ce serait déjà oublié. Au lieu de cela, tu as vraiment fâché ta Maman et tu as pris trois déculottées au lieu d'une. C'est vraiment mal joué, ma pauvre chérie..."
Je ravalai encore un sanglot et Mamie me serra à nouveau fort dans ses bras, avant de se relever pour partir faire des courses. Elle proposa d'emmener les petites avec elle, et de repasser au parc un moment au retour. Maman accepta volontiers et appela Aline et Diane qui étaient dans le jardin. Aline pointa à la fenêtre, mais dit que Diane était rentrée. De fait, cette dernière arriva du couloir en expliquant qu'elle était remontée dans sa chambre. Personne n'y prêta attention, et elles partirent avec Mamie.
En réfléchissant, je constatai que nulle d'entre nous ne l'avait entendue rentrer... Je commençai à imaginer qu'elle avait peut-être espionné nos conversations... Cela m'inquiétait surtout que Maman n'avait caché aucun détail à sa mère, et que je me doutais bien que Diane n'aurait pas manqué de retenir tout ce qu'elle aurait entendu... 
Mais, si c'était le cas, je le saurais sûrement bien vite... Et cela ne prédisait rien de bon...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 130. L'accalmie n'aura duré qu'une douzaine de jours...

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SUITE 129

Aline et Diane ont donc passé une partie de l'après-midi avec Mamie. Au retour, j'ai bien senti qu'Aline cherchait à me dire quelque chose. Elle a trouvé l'occasion avant le dîner quand Diane prenait sa douche.
Sous le ton du secret, elle m'a confié que Diane avait entendu Maman raconter mes mésaventures à Mamie, et elle voulait savoir si c'était vrai ou si Diane exagérait... Je suis restée évasive, ne confirmant pas tout à Aline qui semblait me plaindre sincèrement...
Mais, j'étais assez bouleversée intérieurement en imaginant ce que notre petite soeur pourrait faire de telles révélations. Heureusement que l'année scolaire venait de s'achever, car cela aurait alimenté bien des moqueries, et des railleries en douce... Restait à espérer qu'il n'y aurait pas trop d'occasions pour soeurette de distiller des confidences sur les traitements subis par mes propres fesses...
J'y pensai d'ailleurs toute la soirée et j'eus du mal à dormir, hantée par des images de copines ou pseudo-amies riant derrière mon dos et imaginant mon bas des reins écarlate...




J'imaginais que des copines ou pseudo-amies riaient sous cape,
se racontant mes mésaventures et les fessées carabinées
reçues de la main maternelle... J'en cauchemardais la nuit... 

Dès le lendemain, Maman mit en place son organisation de devoirs de vacances. Ce serait chaque matin, sauf le dimanche, Aline ayant plusieurs matières à réviser chaque jour, et moi à remplir un cahier de vacances normal, plus une série de devoirs supplémentaires en complément de punition comme annoncée avec les fessées pour ma falsification de signature... C'était donc un travail en plus, qui devait durer au moins deux semaines, et plus si je ne travaillais pas bien.
Quant à Diane, au vu de ses bons résultats, elle ne devait faire que quelques révisions, plus de la lecture régulière de livres choisis par Maman.

Nulle d'entre nous a protesté, la détermination maternelle étant claire et nette, avec menaces que "cela irait mal" pour qui n'obéirait pas. Ce n'était pas la peine de demander ce que recouvrait cette menace...
J'aurais bien eu envie de protester d'avoir presque autant de devoirs, moi qui passais aisément en classe supérieure, que ma soeur Aline qui, elle passait aussi, mais rattrapée grâce aux promesses de Maman à la direction de l'école qu'elle travaillerait sérieusement. Toutefois j'avais bien conscience qu'il valait mieux que je fasse profil bas durant un moment...
D'ailleurs, dès le troisième matin, quand Aline se mit à bayer aux corneilles, et à remplir un devoir sans faire attention à ce qu'elle écrivait, Maman haussa le ton sommant ma soeur de s'appliquer, ce qu'elle ne fit guère en réalité, amenant notre mère à mettre ses menaces à exécution...
Nous étions toutes les trois au salon, Diane lisant dans un fauteuil, Aline et moi travaillant chacune à un bout de la table de la salle à manger, quand Maman, sans prendre la peine d'en rajouter, attrapa Aline, la fit se mettre debout et l'amena vers une chaise, où elle s'assit en basculant la fautive en travers de ses genoux...
La robe d'été d'Aline remonta vite, dégageant une culotte blanche qui se trouva plus vite encore descendue à mi-cuisses de la paresseuse qui criait avant même les premières claques, protestant et implorant...
Maman tint ses promesses en flanquant à Aline une fessée consciencieusement appliquée, ses fesses devenant écarlates, sous nos yeux, ceux de Diane étant visiblement rieurs, les miens un peu attristés pour Aline, et la plaignant, étant bien placée pour savoir combien l'épreuve est rude pour la punie... 




 
Aline n'ayant pas fait d'efforts les trois premiers jours de devoirs
de vacances, Maman lui flanqua une bonne fessée sous les yeux de Diane et moi...
 
La seule consolation secrète était que je n'étais plus la dernière à avoir été fessée, et que les prochaines menaces maternelles seraient sûrement plus en référence à la déculottée d'Aline, qu'à la mienne, pour ne pas dire qu'aux miennes...
En tout cas, la démonstration était efficace : nous n'avions pas intérêt à défier Maman, ni à plaisanter avec les devoirs de vacances...
Une semaine passa ainsi, personne ne prenant son travail à la légère, ce qui visiblement satisfaisait notre chère mère, qui s'en vanta même à Tata Jacqueline, en lui disant :"Je n'ai pas à me plaindre. Les filles sont plutôt attentives à leurs devoirs de vacances. Je crois qu'elles ont compris que c'était dans leur intérêt...Il y a bien eu Aline qui a eu droit à une bonne fessée la semaine passée, mais depuis, cela a dû servir de leçon, car Christine et elle s'appliquent, et même Diane lit sagement".  

Cela dit, après une dizaine de jours avec un devoir normal, plus un supplémentaire en référence à mes exploits de faussaires, je commençais à trouver l'addition salée... Et je grognais intérieurement, tout en faisant la moue en recevant les ordres de Maman...
Je me permis même de faire remarquer que cela faisait beaucoup de devoirs en plus, m'attirant une réflexion comme quoi ce n'était pas moi qui faisais la loi, et qu'il valait mieux que je ne "cherche pas les ennuis" !
Agacée, je fis mes devoirs du jour, mais sans vraiment m'appliquer, laissant passer quelques fautes évidentes... Maman les souligna en rouge et me prévins que j'aurais un devoir supplémentaire à faire pour la peine, ce qui me fit grogner et fusiller du regard Maman.
Elle le vit et répliqua : "Baisse le regard, Christine, ou ça va mal aller... Encore une remarque, et on aura une petite discussion toutes les deux..." Je baissai la tête, ayant compris qu'elle ne plaisantait pas... J'eus beau mettre la table pour le déjeuner, bien ranger mes affaires, jouer les grandes filles sages, je sentais bien que Maman gardait quelques griefs contre moi.



L'avertissement maternel était clair... Encore une remarque et nous aurions
toutes les deux "une petite discussion". Je tremblais à l'avance,
ne sachant que trop bien que cela signifiait que je devrais
préparer mes fesses pour une nouvelle déculottée maison...
 
Après le déjeuner, nous fûmes envoyées dans nos chambres pour une heure de sieste avant que Tata Jacqueline ne vienne nous chercher pour aller à la piscine.
Aucune de nous ne fit le moindre bruit, mais visiblement cela ne calma pas totalement Maman, car lorsque Tata vint à l'heure dite, sa grande soeur décréta que seules Aline et Diane iraient dans un premier temps avec Tata, puis que nous les rejoindrions plus tard...
"Elle a un devoir en plus ?" demanda la toujours curieuse Aline. La réponse de Maman fusa : "Oui, c'est ça, on peut dire ça..." Aline parut interloquée, mais n'en demanda pas plus...
Moi, je me posai aussi des questions, et commençai à angoisser... Cette périphrase ne me disait rien qui vaille...

Tata emmena donc les petites, me regardant avant de partir avec un petit air comme si elle me plaignait, qui ne fit qu'aggraver mon trouble... Surtout qu'elle venait de passer quelques minutes à prendre le café seule avec Maman pendant notre fin de sieste, et qu'elle avait sûrement eu quelques confidences maternelles à notre sujet...


Une fois la porte refermée, mes craintes devinrent réalités... Maman ouvrit le cahier de devoirs de vacances et désigna une page de calculs, en me disant : "Bon, fais-moi donc cette page et je ne veux aucune faute. Cela ne ferait qu'aggraver ton cas..."
J'acquiesçai, disant : "Oui Maman, je vais m'appliquer, promis !".
Elle répliqua : "Je l'espère bien, mais cela n'empêchera pas qu'on aura une petite discussion toutes les deux après..."Et Maman avait montré sa main paume ouverte, en ajoutant : "Oui, une discussion à ma manière, Christine..."

Je commençais à bien comprendre et protestai : "Oh, Maman, non, tu ne veux pas dire que... Non, dis, non".
Elle me coupa la parole : "Tu veux un échantillon tout de suite ?"
Je reculai prenant le cahier de devoirs et m'enfuyant dans ma chambre, où je me retrouvai en sanglotant.
J'eus du mal à retrouver mon calme et à me mettre au travail, trop dans l'idée qu'une nouvelle fessée m'attendait... Il fallait faire l'exercice, de préférence sans faute, et je m'appliquai, recomptant plusieurs fois les résultats, retrouvant heureusement quelques erreurs.
Un quart d'heure plus tard Maman appela du bas : "Quand tu auras fini, descends avec le cahier, je t'attends en bas... Ne tarde pas trop, si tu ne veux pas me fâcher davantage..."J'avais fini le devoir, mais n'osais pas descendre, sachant qu'une fessée m'attendait...
J'hésitai la tête remplie des images et ressentis de mes tannées du dernier jour de classe...
Mais, je me décidai à prendre l'escalier menant aux genoux maternels...
Maman était assise sur la banquette du salon, et je lui tendis le cahier de devoirs... Elle remarqua quelques ratures et vérifia les calculs, semblant satisfaite, avant de commenter : "C'est quand même bizarre, ce matin sur des exercices similaires, tu fais trois ou quatre fautes, par étourderie et manque d'attention sûrement. Et, là, comme par hasard, parce que tu as peur de recevoir la fessée, il n'y a plus aucune faute... C'est quand même drôle, et surtout la preuve qu'il faut savoir te rappeler à l'ordre dès que cela ne va pas. Tiens, pose donc le cahier sur la table de la salle à manger, et viens donc que je m'occupe de toi".
Je remis le cahier à sa place, mais restai immobile devant Maman qui tapotait ses genoux pour me montrer la direction à prendre.


Maman me présentait ses genoux pour que je vienne
y recevoir une nouvelle fessée déculottée...
Bouleversée et apeurée, j'étais déjà en train de pleurer à gros sanglots...

Je suppliai : "Non, Maman pas la fessée, je vais bien travailler".
Maman rétorqua : "Ecoute, Christine, tu as déjà de la chance que je ne te l'ai pas donnée ce matin devant tes soeurs, quand tu osais me regarder effrontément... Alors, je vais te dire, si tu veux qu'on attende le retour de Tata et des petites, on va les attendre et là je crois que tu regretteras de ne pas avoir obéi tout de suite... C'est compris ?"
Maman fit semblant de se lever, et je balbutiai : "Oh non, Maman, non pas devant Tata et les petites. Non, non".
Maman relança : "Arrête de dire non non. Je suis bien gentille, je te laisse le choix... C'est la fessée maintenant ou plus tard devant elles ?"
J'éclatai en sanglots, et grommelai : "Non, pas plus tard, snif, snif. Bah euh, main, enfin maintenant, oui, maintenant, la, euh, la fess, euh la fessée..."J'avançai comme une somnambule vers les genoux maternels, pleurant déjà à chaudes larmes. Maman commenta : "C'est bien, tu es raisonnable... Allez, laisse toi faire...Allez, viens sur les genoux de Maman..."
Elle m'attrapa par le bras et me bascula en travers de ses cuisses. Ma robe légère était déjà remontée de par le seul basculement. Maman s'attaqua à ma culotte de coton blanc, bien couvrante qu'elle descendit lentement, comme pour bien dégager parfaitement ma lune... Comme en léthargie, je n'essayai même pas de l'empêcher, ni de retarder cette déculottée...


Je n'essayai même pas de retarder ma déculottée.
J'avais peur de la fessée que j'allais recevoir,
mais plus peur encore que Maman ne décide de ne me la donner
que ce soir devant Tata Jacqueline et mes deux soeurs...

"Je vois que tu comprends qu'il faut obéir ma fille. Je vais te le rappeler à ma manière... Cela fait une dizaine de jours que je ne me suis pas occupée de tes fesses.... J'aurais pu penser que les tannées de la dernière fois t'auraient gardée sage plus longtemps, mais il faut croire que ma grande fille a besoin que je lui rafraichisse la mémoire... Alors, rien de telle qu'une bonne fessée pour que tu redeviennes sage", commenta Maman avant de lever le bras droit et de laisser tomber la première claque... Puis une série d'autres bien appliquées, bien réparties sur mes deux fesses.
Je suppliai : "Non Maman, ça fait mal, ça fait trop mal..." 
Elle en sourit : "Arrête tes simagrées, Christine... Je commence à peine... Tu sais bien que les fessées de Maman ça fait mal aux effrontées, aux menteuses, et encore plus à celles qui imitent ma signature...Tiens, tiens, tiens, et n'exagère pas si tu ne veux pas que je te donne une vraie tannée, ou que je recommence ce soir devant Tata..."
L'argument fit mouche et je me tus pendant qu'elle poursuivait sa fessée, méthodique, comme si elle s'appliquait à bien faire, à bien fesser son ainée...
Faisant quelques pauses avant de repartir de plus belle, elle me fit passer son message : "Ne discute plus à propos des devoirs de chaque jour, fais-les en t'appliquant, et ne grogne pas, sinon tu te retrouveras encore sur mes genoux. Tu sais, Christine, ce n'est pas parce que tu passes en Quatrième que tu en auras fini avec les fessées... A toi de moins en mériter, mais tant qu'il le faudra je m'occuperai de tes fesses... Comme aujourd'hui... Et comme bientôt s'il le faut... Oui, une fessée, une bonne fessée, et ne dis pas que tu n'auras pas été prévenue... Tiens, tiens, tiens, et tiens..." 


La fessée tombait drue sur ma lune toute dégagée pour recevoir
la tannée maternelle. Maman en profitait pour bien me faire comprendre
que ce ne serait certainement pas la dernière, et qu'elle m'en donnerait
autant que de nécessaire... Même en classe de Quatrième !

La dernière salve claqua comme un bouquet d'artifice. Ce n'avait pas été la tannée triple de la fois précédente, mais une sacrée fessée quand même, bien appliquée pour que j'en tire les leçons... 
Maman relâcha son étreinte, je glissai à terre où elle me laissa à genoux, pleurant à grosses larmes. Elle repartit vers la cuisine, non sans dire : "Calme toi et essuie tes larmes. Va donc dans ta chambre mettre ton maillot de bain. On ira rejoindre tes soeurs à la piscine dès que tu seras présentable".

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 131. Quand la détermination maternelle s'explique...

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SUITE 130

Je me suis relevée un peu titubante, remontant ma culotte sur mes fesses bien rouges. Les mots de Maman me tournaient dans la tête. Aller me mettre en maillot de bain pour rejoindre Tata et mes soeurs, cela me plaisait bien à la fin du repas, mais je n'avais guère envie de me montrer en public avec un air de chien battu.
En passant devant la cuisine, Maman me rappela ses ordres. Je ne pus retenir un sanglot, et implorai : "Je voudrais rester à la maison. J'ai pas envie de me baigner" !
Maman répliqua sur un ton qui ne souffrait aucune contestation : "Christine, tu fais ce que j'ai dit, un point c'est tout. Tu n'as pas compris que je ne supporte pas tes caprices. Mademoiselle ne veut pas faire les devoirs que je lui donne, Mademoiselle grogne quand je lui demande quelque chose. Je pensais que la fessée que tu viens de recevoir te calmerait... Tu veux peut-être que je te déculotte à nouveau ? Si c'est ce que tu cherches, tu vas y arriver, Christine, et pas plus tard que tout de suite..."
Je pris peur et reculai en protestant : "Oh, non, Maman, non, pas la fessée, plus la fessée... Je vais me préparer..."  


Je montai dans ma chambre pour me changer et suivre
les instructions maternelles, ne voulant surtout pas
qu'elle me fasse replonger en travers de ses genoux...

Je montai donc dans ma chambre, sanglotant encore, et tremblant un peu suite à la menace maternelle qui me faisait m'imaginer à nouveau les fesses à l'air sur les genoux de Maman. Le souvenir cuisant du dernier jour de classe me rappelait que ma chère mère en aurait été capable...
Je me déshabillai pour me changer. Je pris un instant pour regarder ma lune rougie dans la glace de l'armoire. Mes fesses étaient écarlates, de façon bien uniforme, comme lorsque Maman s'appliquait pour bien faire passer la leçon, pour qu'elle soit retenue et bien associée à la fessée reçue, pour que la fautive comprenne bien pourquoi elle était fessée, et se rappelle ce qui l'attendra assurément si elle récidive...


La glace de l'armoire me montrait des fesses rougies
par une fessée maternelle appliquée méthodiquement
pour qu'elle me fasse comprendre qu'il fallait obéir et ne pas rechigner... 

Je cherchai dans l'armoire le maillot de natation une pièce, celui qui était bien couvrant notamment dans le dos... Je n'allais quand même pas mettre un de mes maillots deux pièces, dont le bas n'était guère couvrant, surtout que deux des trois que j'avais dataient de deux ou trois ans, et cachaient moins mes formes puisque j'avais grandi depuis.
Et puis, je me faisais déjà des films, en imaginant que Maman ne cacherait pas à Tata (ça j'en étais sûre) ni aux petites, les raisons de notre arrivée plus tardive...
Je voyais même à l'occasion de jeux dans l'eau, Diane s'amuser à me baisser la culotte pour voir d'éventuelles rougeurs témoignant de ma fessée du jour...


J'avais peur que mes soeurs devient que j'avais les fesses rouges...
Je les imaginais se moquer de moi en public... 

Je pris mon temps pour me changer, mais Maman ne pressa pas le mouvement, attendant certainement que j'ai retrouvé une mine présentable, ne voulant pas forcer sur ma honte qui était déjà forte dans ma tête...
J'avoue que j'effectuai le chemin vers la piscine à contrecoeur, trainant les pieds, tendant le dos en pensant aux probables taquineries de mes soeurs. Sans parler de possibles rencontres de copines de classe et autres moqueuses...
J'étais tellement sûre que je me dirigeais vers un tel scénario catastrophe, que je n'en crus pas mes yeux en constatant qu'il n'y avait pas, pour une fois, de copines de classe, ni de connaissances par soeurettes interposées.
Diane se doutant de quelque chose, en voyant ma mine angoissée, demanda à Maman pourquoi on arrivait seulement. Mais Maman lui rétorqua que cela ne la regardait pas, et soeurette n'insista pas. J'aurais presque été embrasser Maman pour la remercier de garder notre explication entre nous...
De fait, il n'y eut que Tata Jacqueline qui fut mise dans la confidence, mais je pense qu'elle avait été avertie de ses intentions par sa soeur quand elle l'a envoyée avec les petites à la piscine.
Ma chère tante vint m'en parler, mais discrètement, sans que Diane et Aline ne puissent entendre.
Tata était toute en compassion, me plaignant : "Ma pauvre chérie, tu as encore réussi à fâcher ta mère. Tu devrais faire plus attention quand même... Tu sais qu'elle ne supporte pas que tu fasses ta mauvaise tête ou que tu discutes ses ordres. Tu l'as bien cherchée ta fessée, ma grande..."


Heureusement que Tata Jacqueline avait plaidé ma cause, 
sinon Maman m'aurait peut-être flanqué une bonne fessée déculottée
sous ses propres yeux et ceux de mes soeurs... 

Je trouvai le jugement de Tata un peu dur pour une fois, et je tentai de dire que ce n'était pas juste, mais Tata me rappela qu'elle m'avait mise en garde deux soirs plus tôt. "Je t'avais prévenue, ma chérie, tu sais ?", dit-elle. Et d'expliquer : "J'avais bien vu que ta mère t'avait fait deux réflexions coup sur coup devant toute la famille. Et je t'avais conseillée de ne pas l'énerver davantage..."
Je n'avais heureusement pas eu d'autres réflexions et j'avais vite oublié le conseil de ma tante, mais cette dernière me confia que j'étais bien passée très près d'une "petite explication", comme disait notre mère. 

Tata ayant senti sa soeur sur les nerfs lui avait demandé, lorsqu'elles avaient été seules, ce qu'il en retournait. Et, Maman avait avoué à sa soeur qu'elle était énervée contre moi. Et Tata de me confier à son tour : "Tu sais, elle m'a dit que si elle avait encore la moindre chose à te dire, elle te calmerait en te donnant une bonne fessée avant d'aller te coucher. J'ai plaidé ta cause, mais c'était à moins une..."
C'était d'ailleurs pour tenter de détendre l'atmosphère que Tata était finalement restée dîner, contrairement à ce qu'elle avait dit en arrivant. Je compris que Tata m'avait sauvé la mise deux jours auparavant, même si sur le moment je n'avais pas eu conscience que j'étais si proche d'une possible nouvelle tannée... 
Je m'en voulais d'ailleurs de ne pas avoir pris plus au sérieux les recommandations de Tata qui, ayant désamorcé un peu des tensions familiales deux jours auparavant, se disait que j'avais en quelque sorte "cherché" ce qui m'était arrivé...
Mais, après ces révélations de ma tante sur un énervement maternel que j'avais sous-estimé, je prenais conscience que mes grogneries insistantes les deux jours suivants avaient à nouveau mené Maman à bout... De quoi expliquer aussi la détermination maternelle, en ce début d'après-midi pour me flanquer une fessée qui me pendait au nez depuis 48 heures. Il y avait certainement dans cette décision de passer à l'acte la volontéde mettre fin à mes mouvements d'humeur exprimés à chaque séance de devoirs de vacances.


Pour Maman, dans sa tête, je méritais cette fessée 
depuis plus de deux jours, et elle était motivée pour faire rougir ma lune, 
qui était restée blanche depuis douze jours... 

J'imagine bien le raisonnement de Maman, voyant son aînée grogner et faire la tête chaque jour au moment des devoirs. De quoi avoir sa main qui la démangeait, surtout si malgré quelques mises en garde claires, et quelques menaces non moins explicites, je ne changeais pas d'attitude, comme si mes tannées du dernier jour de classe me mettaient à l'abri pour longtemps...






J'entends presque la petite voix intérieure de Maman se dire : "Christine commence à m'énerver... Je pensais qu'elle serait calmée pour un moment... Je ne peux pas laisser passer ça..." Et puis la plaidoirie de Jacqueline lui avait fait renoncer à agir le soir dit.

Or, comme le lendemain, j'étais toujours aussi grognonne, Maman avait dû se dire : "Je n'aurais pas dû écouter ma soeur. J'aurais agi hier soir, ma grande serait calmée à ma manière..."Mais sans qu'elle passe à l'acte pour autant.
Et c'est ainsi que deux jours plus tard, ayant pour ma part oublié les conseils de Tata, j'avais exprimé mon mécontentement et fait ouvertement la moue en bâclant plus ou moins mes devoirs du jour. C'était la goutte d'eau faisant déborder le vase maternel...
Cela aurait été pour Aline ou Diane, la fessée serait intervenue sur le champ. Mais, pour l'aînée, consciente aussi que cela aurait donné des sujets de moquerie aux petites, Maman avait gardé sa décision secrète jusqu'au moment d'envoyer les filles à la piscine.
J'avais compris ce qui m'attendait, lisant dans le regard maternel une détermination forte.

La porte refermée sur le départ des petites, Maman allait pouvoir prendre son temps, avant de m'amener tremblante à plonger en travers de ses genoux, où elle allait dévoiler pleinement mes fesses restées blanches depuis douze jours, mais frissonnantes de peur en se rappelant la tannée de l'autre jour...


Comme nous étions seules, Maman et moi, à la maison,
elle pouvait prendre tout son temps pour me donner
une bonne fessée déculottée savamment appliquée... 

Bien sûr, la correction n'avait pas eu la même intensité, mais c'était encore comme toujours une sacrée déculottée, et une fessée savamment appliquée sur deux rondeurs jumelles que la main de Maman faisait rougir une fois de plus, persuadée que même à cet âge-là c'était la seule punition qui ait vraiment de l'effet avec ses filles...
Il est vrai qu'au moment de retrouver tante et soeurs à la piscine, je m'en voulais d'avoir exprimé ma grogne et mérité cette nouvelle fessée... Je me promettais en moi de faire attention les jours prochains, sachant que Maman m'avait dans le collimateur... Et je rejoins vite les filles dans l'eau, ressentant sa fraicheur sur mes fesses encore sensibles par dessous le maillot. Et, moi, qui n'aimais guère les baignades interminables, je restai très longtemps dans le grand bain, n'ayant guère envie d'aller m'allonger près de Maman, Tata et les petites, avec le risque qu'au détour d'une phrase ce qui venait de m'arriver soit dévoilé...


A SUIVRE
 

Chronique d'un redoublement : 132. De la justification de la méthode maternelle à ma hâte d'être en Quatrième

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SUITE 131

Si cette fessée reçue avant de rejoindre Tata et les soeurettes à la piscine n'a pas été clairement évoquée lorsque nous avons, Maman et moi, rejoint les autres, Aline et Diane ont bien fini par connaître le fin mot de cette arrivée décalée...
Il a suffi, pour qu'elle comprennent, d'une ou deux menaces de Maman envers moi, du style : "Tu veux qu'on discute toutes les deux comme avant d'aller à la piscine ?" Ou bien envers les frangines : "Ne me mettez pas à bout, sinon il pourrait vous arriver des bricoles, comme à votre grande soeur tout à l'heure".
Mais, globalement, mon escale sur les genoux maternels provoqua moins de moqueries que d'autres, à l'image de la triple déculottée du dernier jour de classe...


Si Maman ne raconta pas en détail ma fessée d'avant piscine,
les menaces proférées les jours suivants faisaient bien référence
à ce que chacun comprenait qu'il s'était passé... 


Toutefois, je pris les menaces maternelles très au sérieux, et compris qu'il valait mieux ne pas tenter le diable, Maman demeurant très intransigeante vis à vis de moi en particulier.
Ainsi, dès le lendemain, je me forçai à ne pas faire de réflexion sur les devoirs de vacances, et m'appliquai à les faire consciencieusement, ce qui n'était finalement pas trop dur après deux années dans la même classe.
Maman afficha un sourire satisfait en contrôlant lesdits devoirs le lendemain de l'épisode de la fessée d'avant piscine. Mais, elle ne commenta point, se contentant d'un : "C'est bien. Tu vois quand tu peux.."
Le surlendemain et le jour suivant, je fis de même, et obtint à nouveau un satisfecit maternel. Mais, ce troisième jour de devoirs bien faits et sans rechigner, Maman ne put s'empêcher de rajouter un couplet moralisateur et autosatisfait... 
Cela donna quelque chose du genre : "C'est bien, Christine. Encore des devoirs correctement faits. Cela me fait plaisir que tu obéisses enfin et t'appliques".  Non sans rajouter : "C'est quand même dommage qu'il ait fallu te donner, encore une fois, une bonne fessée pour que tu comprennes. Il n'y a décidément que cela qui marche vraiment avec toi..."


J'étais toute gênée ne sachant pas quoi répondre au raisonnement
de Maman qui remarquait une fois encore que je m'étais remise
à bien travailler sans rechigner dès après avoir reçu la fessée...
Il est vrai que la peur d'une nouvelle déculottée me faisait
me tenir à carreau, permettant à Maman de se prouver
l'efficacité de sa méthode et de ne surtout pas vouloir y déroger...
Ma récente fessée et ses résultats justifiaient en quelque sorte
que je demeure sous la menace d'une suivante, 
et surtout qu'elle n'hésite pas à me la donner le cas échéant... 

Je rougis et balbutiai : "Oh, Maman, non". Elle rétorqua : "Mais si, ma fille, mais si.  Je vois bien la différence entre la Christine qui rechignait à travailler et celle qui fait bien ses devoirs depuis trois jours. Ce n'est pas le fruit du hasard... Entre-temps, j'ai juste appliqué la bonne vieille méthode avec une déculottée maison qui a fait son effet...Tu n'as pas oublié, j'espère ?"
Je baissai la tête et ne répondis rien. Maman insista : "Je t'ai posé une question, Christine. Tu n'as pas oublié quand même ce que tu as reçu, il y a trois jours, ici même dans le salon, non " ?
Sa question m'agaçait, surtout devant Aline et Diane. Je ne pris pourtant pas le risque de rester mutique. Et je concédai : "Euh, bah, euh, non, je n'ai, euh, pas oublié... Tu m'as, euh, enfin, euh, tu m'as donné, euh, euh, la f..., la fessée". Satisfaite, Maman conclut, cette fois en s'adressant à ses trois filles : "Je constate donc, une fois encore, qu'il n'y a rien de telle qu'une bonne fessée pour vous faire obéir... Et je vous prie de croire que ce n'est pas moi qui céderai la première... Ne me cherchez pas, sinon vous pouvez préparer vos fesses toutes autant que vous êtes..."




J'avais bien eu du mal à avouer devant mes soeurs que c'était,
bel et bien, la fessée que j'avais reçue trois jours auparavant...


Cet avertissement fit grimacer mes soeurs, qui avaient écouté l'échange entre Maman et moi en riant sous cape... Elles imaginaient leur aînée sur les genoux maternels, apprenant même que cela s'était bien passé dans le salon, et cela les amusait plutôt...
Le lendemain, à l'heure des devoirs, c'est une Maman presque amusée, qui m'indiqua ce que je devais faire, non sans me lancer une petite pique : "Alors, Christine, que vas-tu me faire aujourd'hui ? Des devoirs bien appliqués comme les trois derniers jours ? Ou bien as-tu décidé de grogner et de bâcler le travail pour te retrouver une fois de plus sur les genoux de Maman, culotte baissée, pour une bonne fessée devant tes soeurs ?"


 Après trois jours où je m'étais appliquée à bien faire mes devoirs,
pour ne pas risquer que Maman se fâche à nouveau,
celle-ci s'enquit sur un ton ironique de savoir si j'allais encore m'appliquer...
Ou bien si elle allait devoir me déculotter devant mes soeurs...
Cela me fit presque pleurer, alors qu'Aline et Diane pouffaient,
Et imaginaient déjà la scène...

Cela fit rire Aline et Diane, mais pas moi, j'en étouffai deux sanglots, à deux doigts de me mettre à pleurer. Maman s'en rendit compte, et relativisa son propos : "Allez, Christine, ne pleure pas à l'avance. Je te rappelais juste ce qui pouvait arriver, mais je ne doute pas que tu vas encore t'appliquer pour éviter que j'ai à me fâcher..."
Effectivement, je fis consciencieusement mes devoirs, avec toutefois des moments d'angoisse quand j'hésitais sur un des exercices, ce qui me faisait remonter une peur de voir Maman tenir ses promesses...
Heureusement, j'eus quasiment tout bon, obtenant une appréciation correcte de Maman, cependant modérée par un : "C'est quand-même normal de savoir ça quand on vient de redoubler sa classe" !
Cette remarque, j'avais hâte qu'elle ne soit plus de mise, et que je sois enfin dans la classe de Quatrième. Car, je le constatais aisément, depuis la décision du conseil de classe de me faire redoubler, décision signifiée à Maman, huit jours avant les vacances d'été de la fin de ma première Cinquième, jusqu'à ce jour, j'étais depuis quatorze mois "la redoublante" et Maman, comme certains profs, savaient me le rappeler souvent. 
Cela se constatait presque à chaque résultat scolaire. Une bonne note devenait presque "normale" puisque je redoublais, Maman considérant que je devais dans chaque matière progresser, puisque j'avais déjà vu ce programme l'année précédente. Donc il était rarissime, sauf note vraiment excellente que je sois félicitée...
A l'inverse, une mauvaise note apparaissait aux yeux de Maman encore plus grave du fait que justement je redoublais... Ce qui me valait bien des menaces de fessée, quand cela demeurait à ce seul stade...
Chacun comprendra que j'attendais donc avec impatience de me retrouver en classe supérieure... Même si, déjà, Maman m'avait prévenue qu'elle ne me laisserait pas, une fois de plus, gâcher mes chances... Ce qui voulait bien dire qu'elle ne me lâcherait rien côté note et discipline... Il n'y avait pas besoin qu'elle précise... Moi, comme mes soeurs, imaginions aisément ce que cela voulait dire, si jamais je n'avais pas les résultats escomptés...



J'avais hâte que les vacances finissent et de passer enfin
dans la classe supérieure, même si les menaces maternelles faisaient
que je cauchemardais à l'avance en me doutant bien
que Maman ne changerait pas de méthode du jour au lendemain...

Restait donc encore à passer ces vacances d'été pour en finir avec cette chronique d'un redoublement... En tout cas, la nouvelle déculottée d'avant piscine, même si elle avait été effectuée à l'abri du regard des petites, m'avait faite réfléchir, et décider de faire en sorte de ne plus prendre le risque d'une nouvelle déconvenue... Restait quand même quelques semaines avant de rentrer enfin en Quatrième... Et, les récentes preuves de la détermination maternelle me faisaient penser que je n'en avais pas forcément fini avec les rendez-vous sur les genoux maternels...
A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 133. Des vacances cuisantes pour Aline, et plus calmes pour moi (pour l'instant...)

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SUITE 132

Quitte à faire (sans le vouloir) penser à Maman que sa méthode était toujours aussi efficace, j'étais en effet bien décidée à ne pas risquer de nouvelles plongées en travers des genoux maternels, et je fis de mon mieux pour rendre des devoirs sans faute ou presque. Il faut dire que je n'avais guère de mal avec ce programme de Cinquième que je venais de suivre deux années de suite.
Ce n'était pas passionnant, et j'aurais eu, en d'autres temps, tendance à grogner ou faire la mauvaise tête parfois, mais, n'ayant aucun doute sur ce que cela aurait provoqué pour mes fesses, je fis contre mauvaise fortune bon coeur. 
Après un début des vacances en fanfare pour mon bas du dos, je pus ainsi profiter d'une sorte de trêve qui me valut les compliments de Maman, non sans quelques allusions aux raisons, selon elle, de mon bon comportement...


Je m'étais décidée à faire consciencieusement mes devoirs,
ce qui m'évita de nouveaux ennuis fessiers, 
mais qui confortait Maman dans l'efficacité de sa méthode...
Et j'eus droit à quelques réflexions maternelles du genre :
"C'est bien, ma grande, encore un devoir sans faute. Je vois que
la bonne fessée que je t'ai donnée a été utile... J'espère que cela va durer
encore un peu... Sinon, tu sais ce qui t'attend..."

Quoiqu'il en soit, le mois de juillet passa sans nouvelle déconvenue pour moi, seule Aline ayant droit à deux fessées en quatre semaines, ce que l'on pouvait tout de même considérer comme une période de grand calme...
La première de ces fessées sanctionnait des devoirs mal faits, de par une mauvaise volonté manifeste, et fut donnée sur le champ, de façon expéditive, même si ma petite soeur en prit pour son grade.

La deuxième fut plus spectaculaire, Maman voulant qu'Aline réécrive proprement l'un des exercices, ce qui provoqua une réaction de soeurette, qui tapa du pied par terre, et monta dans sa chambre, malgré l'ordre de revenir intimé par Maman.
Aline n'obéissant pas, Maman monta à son tour, et l'on devinait que cela allait se terminer par une fessée carabinée. Sauf qu'une fois qu'elle eut rejoint la colérique, Maman lui donna une paire de gifles, puis, la tirant par le bras, la fit redescendre au salon, où elle s'adressa à nous : "Regardez ce qui arrive aux gamines coléreuses". 



Maman n'avait pas apprécié le coup de colère d'Aline.
Elle alla la rechercher dans sa chambre, où elle lui
donna une paire de gifles, avant de la tirer par le bras
pour la ramener au salon et la corriger devant Diane et moi...

Et, c'est devant nous que Maman déculotta Aline et lui flanqua une fessée carabinée, du moins au regard de ce que prenait habituellement Aline.
J'en avais de la peine pour ma soeur, et je vivais cette scène avec une drôle de sensation, Maman s'étant assise à l'endroit exact où elle m'avait donné la fessée au début des vacances après que mes soeurs soient parties à la piscine...
Le lieu, la position, la façon de dégager la cible si j'ose dire, et la volonté maternelle manifeste de marquer le coup, de donner une leçon dont Aline se souviendrait, tout me faisait revenir un mois ou presque en arrière, en ayant l'impression d'assister à ma propre fessée, à ce bémol près que les petites fesses de ma soeur furent plus vite corrigées que ne l'avaient été les miennes... Mais c'est là un privilège de grande dont je me serais bien passé...



La fessée d'Aline se déroulait à l'endroit exact
où Maman m'avait donné la fessée après le départ des filles
et de Tata à la piscine. J'avais l'impression d'assister à la scène.
C'était Aline qui pleurait, mais je me souvenais des claques
rougissant ma lune, de mes cris et supplications,
et de l'application maternelle à faire de cette fessée
une fessée mémorable...

Durant la fessée d'Aline, Diane n'avait rien manqué de la scène, en arborant comme un petit sourire moqueur, que Maman repéra, un sourire qui se figea lorsque tomba l'avertissement maternel : "Si cela te fait rire, Diane, j'ai un bon moyen de te faire changer de mine, tu sais". Diane baissa la tête et fit grise mine, comprenant qu'il valait mieux ne pas la ramener. Maman en rajouta une couche, en commentant : "Et je suis du genre à tenir mes promesses... Ta grande soeur en sait quelque chose..."Une petite phrase pleine de sous-entendus qui me fit faire la grimace à mon tour...
En tout cas, Maman obtint le calme, Aline toute en larmes acceptant enfin de recopier le devoir mal écrit, et nous ses deux soeurs ayant compris que la meilleure attitude était de ne pas se faire remarquer, la main maternelle étant bien partie et n'aurait pas hésité à rougir un autre fessier...
Et même après environ un mois sans nouvelle déculottée, je n'étais surtout pas pressée de retrouver les genoux maternels... Je commençais même à croire en ma bonne étoile, et à me dire qu'au prix tout de même d'un peu d'attention et d'un travail régulier pour les devoirs, l'accalmie allait pouvoir durer toutes les vacances, Aline étant, du moins pour cet été là, la plus visée par la discipline maternelle, qui espérait la faire progresser, elle qui n'était passée en classe supérieure que sous condition qu'elle travaille sérieusement pendant les deux mois d'été.



Le soir de cette fessée d'Aline, en me déshabillant,
ma porte bien fermée, à l'abri des regards, 
j'avais regardé mes fesses dans la glace de l'armoire...
Elles étaient blanches et douces, restées intactes
n'ayant plus été déculottées depuis un mois...
J'en étais presque fière... Mais me revenaient aussi
les promesses de futures fessées de Maman, 
et vite fait je cachai ces rondeurs jumelles dans mon pyjama...

Cette fessée mise en scène devant Diane et moi avait d'ailleurs calmé Aline, et l'avait convaincue de faire des efforts ce qui permit de passer la fin juillet, puis la première semaine d'août sans nouvelle fessée pour personne. Nous allions pouvoir partir en vacances à la mer où les devoirs seraient moins systématiques. 

Cet été-là, Mamie avait pu se faire prêter pour trois semaines en août la maison d'un grand-oncle, située en bord de mer, sur le littoral du Sud-Bretagne, le grand oncle en question passant en partie l'été chez ses enfants installés depuis peu sur la Côte d'Azur.
La maison ayant plusieurs chambres, Mamie nous avait invité à y séjourner deux des trois semaines. Et Tata Jacqueline devait même nous rejoindre pour une bonne part du séjour.
Nous étions ravies de profiter de la mer, et d'être moins sous pression qu'à la maison. Maman avait même décidé qu'il n'y aurait presque pas de devoirs de vacances durant ces deux semaines, hormis quelques lectures conseillées, et une petite série d'exercices pour Aline.
Maman avait toutefois amené de quoi faire faire à chacune quelques devoirs supplémentaires, qui serviraient de punitions en cas de mauvaise conduite, notre mère sachant combien Mamie nous couvait et supportait mal que nous recevions la fessée, et encore moins sous son toit...

Mais, nous savions bien, de par l'expérience de vacances précédentes que, même si les fessées étaient rares quand nous étions plusieurs jours hors de notre domicile, elles n'étaient pas impossibles pour autant. J'en avais d'ailleurs fait la cuisante expérience les deux étés précédents...

A SUIVRE


Chronique d'un redoublement : 134. D'une déconvenue pour Diane à des conseils peu rassurants de Tata

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SUITE 133

Si Aline avait payé cher sa petite révolte par une fessée donnée devant ses deux grandes soeurs, Maman n'avait pas l'intention de nous lâcher la bride complètement durant les deux semaines de vacances en bord de mer.
Nous avions bien conscience que passer ce séjour avec Mamie, sans oublier Tata Jacqueline, allait être plus tranquille pour nous, ne serait-ce que sur le plan des devoirs de vacances, dont Maman avait annoncé qu'il y en aurait beaucoup moins, sauf si nous étions indisciplinées. Mais c'était évidemment moins dissuasif que de nous promettre d'atterrir sur ses genoux les fesses à l'air...
Cela impressionnait encore moins Diane, qui se croyait à l'abri de toute déconvenue. Peut-être est-ce pour cela que la plus jeune de nous trois se permit quelques caprices, déjà dans le trajet vers la Bretagne, en grognant à tout bout de champ, en se plaignant d'avoir trop chaud, puis trop d'air, puis soif, etc. Elle arriva à énerver Maman qui la menaça même d'une fessée sur le parking d'une station-service, après qu'elle ait réclamé une boisson gazeuse en insistant longuement, puis en boudant, assise par terre.



Diane avait réussi à énerver Maman durant le trajet vers la Bretagne
Elle avait même boudé assise par terre lors d'une pause sur un parking.
Elle fut toute heureuse d'arriver à bon port sans prendre même une claque...
Mais Maman avait retenu son comportement, et saurait s'en souvenir...

Cela en resta à la menace et Diane fut toute heureuse d'arriver à destination, sautant dans les bras de Mamie qu'elle fit presque tomber. Maman haussa le ton, mais déjà Mamie invoqua la fougue de ma soeur, demandant à Maman de comprendre que sa petite-fille était tout simplement heureuse de la retrouver.
Diane rassurée continua à faire des siennes, voulant choisir là où elle coucherait dans la chambre à deux lits qui était destinée aux petites, moi étant dans une autre dont le deuxième lit serait occupée par Tata Jacqueline qui arrivait le lendemain.
Je sentais bien que Maman commençait à avoir la moutarde qui lui montait au nez, mais Diane demeurait agitée se chamaillant pour un rien avec Aline.
Mamie se proposa de séparer les petites en emmenant Aline avec elle pour faire une course. Ce qui fit que nous nous retrouvâmes Diane, Maman et moi seules durant une petite heure.

Maman avait retenu Diane, qui aurait voulu accompagner Mamie aussi, en lui disant : "Non, tu restes. D'ailleurs, il faut qu'on parle..." qui résonnait comme une menace d'explication imminente...
Mamie n'avait pas relevé, mais moi si, connaissant mieux que quiconque la méthodologie maternelle... Diane, elle, s'était calmée d'un coup, en allant s'asseoir sur la terrasse donnant dans le jardin devant la salle à manger.
Maman rangea quelques affaires, ouvrant les valises, avant d'appeler Diane qui ne répondit pas la première fois. "Diane, ne me fâche pas davantage que je ne le suis. Viens donc ici", avait relancé Maman.
"Mais, pourquoi, pourquoi, hein, dis, Maman ?" demanda ma soeur. "N'aggrave pas ton cas, Diane, tu sais très bien ce qui t'attend... Tu as déjà eu de la chance que je ne t'ai pas flanquer une fessée sur le parking tout à l'heure".
Le mot était lancé, et Diane balbutia "Non, non, Maman, non, je serai sage". Sans bouger, comme paralysée. "Tu viens de suite ou tu préfères prendre ta fessée dans le jardin ?" la menace de Maman fit enfin bouger ma soeur, d'autant qu'un couple de voisins jardinait de l'autre côté du grillage.


Une fois Mamie partie faire des courses avec Aline,
Maman attrapa Diane et la tira vers la banquette du salon...
Ma petite soeur allait devoir payer pour son comportement
durant le voyage et ça allait barder...

A peine, Diane était elle dans l'entrée de la cuisine, que Maman l'attrapa et l'attira vers la banquette du salon, où elle s'est assise, basculant soeurette en position : "Ah, tu te crois à l'abri parce qu'on est en vacances chez Mamie, mais c'est un mauvais calcul, Diane, et j'espère que cette fessée va t'ôter l'envie d'être insupportable et capricieuse pendant ces vacances..."
Et méthodiquement, Maman remonta la robe de Diane et lui baissa sa culotte, se mettant à lui administrer une fessée carabinée, du moins pour ses petites fesses qui se colorèrent bien vite. J'étais aux premières loges, et je venais après celle d'Aline d'assister à une déculottée magistrale de mes deux soeurs, qui me consolait un peu de mes déboires précédents, même si je n'arrivais pas à m'en réjouir, ayant trop dans la tête de souvenirs du même genre... faisant que je m'y voyais en quelque sorte.




 
Maman s'installa dans le salon, prenant le temps
de bien baisser la culotte de Diane,
et lui administrant une fessée carabinée sous mes yeux...
Je considérais que c'était mérité, mais je n'arrivais pas à me réjouir, 
me remémorant nombre de souvenirs, récents notamment,
où c'étaient mes fesses que Maman rougissait...

En plus, Maman ne manqua pas de s'adresser à moi qui regardait : "Et toi, Christine, dis-toi bien que tu n'es pas à l'abri non plus... Surtout que cela fait un bon moment que je ne me suis pas occupée de tes fesses... Alors, je te conseille de ne pas chercher d'histoire..."
Je fis la grimace en écoutant les menaces maternelles... J'avais bien conscience que je n'étais pas à l'abri de nouvelles fessées, mais ce qui me faisait grincer les dents, c'était le raisonnement de Maman. Alors que souvent, c'était l'accumulation de petites remarques, de menaces de sévir, faisant comme si le vase de reproches allait déborder, qui justifiait la promesse maternelle, cette fois, Maman me disait en quelque sorte : "Gare à toi ma grande, car tu n'as pas eu de fessée depuis longtemps et cela pourrait bien ne pas durer" !
Mais, aussi bizarre que cela ne puisse paraître, je prenais très au sérieux les menaces maternelles, et au lieu d'être rassurée et confiante de n'avoir plus été déculottée depuis un bon mois, je me disais presque que chaque jour de plus était un jour de moins  avant la prochaine... Comme si c'était une fatalité...


Maman m'avait mise en garde après avoir fessé ma soeur...
Elle me rappela que je n'étais pas à l'abri de futures fessées...
Et de remarquer que cela faisait un bon bout de temps
qu'elle ne s'était pas occupée de mes fesses...
Comme si cela allait rendre une prochaine fessée nécessaire...
J'en frissonnai à l'avance... 

Diane sérieusement calmée alla pleurer dans sa chambre, tentant de cacher ses larmes au retour de Mamie. Cette dernière trouva la maison bien calme, mais Maman ne raconta rien de la scène tout de suite. C'est Aline qui devina ce qui était arrivé, pressant de questions Diane qui ne répondit pas. Elle demanda alors à Maman, qui confirma : "Oui, ta soeur a reçu une bonne fessée déculottée qu'elle a bien cherchée, et cela devrait la calmer un moment."
Mamie poussa comme un petit cri, "Oh ma pauvre chérie", et elle alla consoler Diane, en disant à sa fille : "Quand même tu devrais être moins sévère. Je sais bien que tes filles sont vives et souvent agitées, mais tu devrais essayer de les calmer autrement. Tu sais, il y a des bonnes tisanes qui apaisent les nerfs, tu devrais demander conseil au docteur François".
Maman ne voulut pas prolonger la conversation, souriant à la proposition de Mamie, en pensant dans son for intérieur qu'en matière de tisane calmante, sa méthode à elle était la meilleure...
En tout cas, Diane avait bel et bien été calmée. Le fait d'avoir été fessée devant moi, d'être la première et la seule punie depuis notre arrivée chez Mamie, vexait à l'évidence celle dont on faisait souvent le plus de compliments en famille. J'avais d'ailleurs remarqué son oeil noir fusillant Aline du regard quand elle a insisté auprès de Maman pour savoir ce qui lui était arrivée. C'est vrai qu'il est plus facile de se moquer des fessées de ses soeurs (et surtout des miennes) plutôt que d'entendre sa mère raconter qu'elle lui a baissé sa culotte...
J'en conclus dans mon for intérieur que Diane chercherait à se venger, ou à nous attirer des ennuis... J'allais donc devoir faire attention à ce que pourrait bien faire ma petite soeur pour attirer les foudres maternelles sur Aline ou moi.
Cela dit, le dîner et la soirée furent des plus calmes, confortant une fois encore notre mère sur l'efficacité de sa méthode...

Le lendemain matin, Maman inscrit les petites au club de plage pour enfants, où elles allaient pouvoir jouer sans que l'on ait à les surveiller sans arrêt. Je restai tranquillement avec Maman, à lire et à profiter un peu de la baignade.

A midi, Tata Jacqueline débarqua à l'heure du déjeuner, se faisant raconter les derniers épisodes de la vie de famille.
Dès le déjeuner achevé, Maman nous envoya à la sieste, une pratique obligatoire en vacances, pour éviter de se baigner juste après avoir mangé.
La consigne maternelle était claire : "Aucun bruit" jusqu'à 15 h, voire 15 h 30. Un début de chahut dans la chambre des petites fut de suite réprimé par une menace sans équivoque de Maman... "Aline et Diane, Mamie dort... Du calme, encore un bruit et c'est la fessée".



Maman imposa le silence durant la sacro-sainte sieste.
Et elle menaça qu'au moindre bruit
ce serait la fessée pour la fautive.
Nul doute que toutes les trois nous prîmes la menace au sérieux...

Tata Jacqueline était dans notre chambre, défaisant sa valise, avant de s'allonger un peu elle aussi. Je lisais tranquillement, et nous nous mîmes à papoter. L'avertissement maternel aux petites eut pour effet d'orienter la discussion sur le sujet de la discipline...
"J'ai l'impression que tes petites soeurs ont intérêt à se tenir à carreau. Ta mère me semble énervée. Si même Diane a pris une fessée hier, Aline devrait se méfier", commenta Tata.
J'acquiesçai sans en rajouter et ma tante revint sur le sujet en confiant : "Enfin, heureusement pour toi, tu es plus sage depuis le début des vacances, m'a dit ta mère. C'est vrai, ça ? Pas de dispute depuis la fin des cours ?" Plutôt contente de cet état de fait, je confiai ma satisfaction à Tata : "Non, je n'ai plus eu de fessée, alors qu'Aline en a eu deux et Diane une hier". Tata me félicita non sans rappeler le contexte : "C'est bien ma chérie. Cela fait un bon mois... Tu vois que quand tu veux, tu peux être sage. Il faut dire que tu avais été servie le jour des vacances, et que tes fesses doivent encore s'en souvenir... Alors, j'espère bien que tu ne mettras pas en colère ta chère Maman, mais méfie toi quand même... Tu sais que j'essaie parfois de prendre ta défense, mais je ne peux pas faire de miracles..."

Je remerciai Tata qui sentit bien que j'étais émue de sa gentillesse, mais aussi touchée de l'entendre évoquer les douloureux épisodes de mon dernier jour de cours, mémorables en effet, et pas que pour mes fesses, mais dans ma tête où se bousculaient les images et ressentis de ces fessées ô combien marquantes...
Tata vint près de moi et me serra très fort dans ses bras : "Ah, ma petite chérie, allez, ne t'inquiète pas. Ca va bien se passer. Tata est là. Et si tu ne fais pas de grosses bêtises, tu vas réussir à passer ces vacances d'été sans la moindre fessée..."

Et, en partant d'un grand éclat de rire, Tata descendit sa main droite dans mon dos, et se mit à tapoter par dessus mon maillot de bain, en disant : "Ca va leur faire des vacances à tes petites fesses, ma grande. A moins qu'elles n'y tiennent..."
Je protestai : "Oh, non, non, non, je n'en veux plus de fessées. Plus jamais..."
Tata modéra ma réaction : "Plus jamais, plus jamais, ça, ce n'est pas garanti, Christine. Attention au retour en classe. Mais tu es prévenue. Ce sera à toi de tâcher d'en éviter le plus possible..."


Autant j'avais apprécié que Tata Jacqueline m'assure 
qu'elle me défendrait ou plaiderait ma cause
en cas de menaces maternelles pour mes fesses, 
autant ses conseils me demandant de faire attention, 
notamment lors du retour en classe, me faisait comprendre
que je n'étais pas à l'abri de nouvelles déculottées,
ni pendant ces vacances, ni à la prochaine rentrée...
 

Je me remis à lire en attendant le départ à la plage. J'avais du mal à me concentrer, rassurée que Tata dise vouloir m'aider à éviter les fessées durant ces vacances, mais inquiète de constater que, même Tata, l'éternelle optimiste imaginait que j'en aurais d'autres, même en Quatrième...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 135. Quand Tata me sauve la mise...

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SUITE 134

Après la sieste, nous repartimes à la mer avec Tata et Maman. Mes deux soeurs s'étaient déjà faites, le matin même, quelques copines et copains du club de plage, et elles s'en donnaient à coeur joie en courant dans l'eau, se lançant du sable, et n'arrêtant guère de chahuter, ce qui ne me plaisait guère.
S'amusant à se faire tomber dans l'eau, elles s'en prirent un moment à moi, réussissant à me faire m'étaler sur la plage.
J'étais toute pleine de sable, et me relevai, pour courir après Diane, que je poussai dans l'eau.
Ma petite soeur en avala une gorgée d'eau de mer, et se mit à pleurer, criant : "Maman, Christine m'a jetée à l'eau".


Maman n'avait pas vu le chahut que faisaient les petites.
Et elle ne retint que les cris de Diane qui avait avalé trois goutes d'eau...

Maman qui n'avait vu que la dernière partie de la scène, s'était levée, et se mit à sécher les larmes de soeurette, en m'enguirlandant : "Mais, qu'est-ce qui t'a pris, Christine ? Ta soeur aurait pu se faire mal ou se noyer."Je protestai : "Mais, c'est Diane qui a commencé. Elle m'avait fait tomber."
L'excuse ne plut pas à Maman : "Ce n'est pas une raison, c'est toi l'ainée, Christine. Tu dois être plus raisonnable que tes soeurs, et surtout tu ne dois pas te faire justice toi-même. Que je ne t'y reprenne pas, sinon ça va barder pour tes fesses, et tu sais que je tiens mes promesses..."
J'enrageai car la menace avait été faite à haute voix et les gamins qui jouaient avec mes soeurs, comme les quelques vacanciers allongés non loin de nous, entendirent bien les propos maternels, et j'avais l'impression qu'ils m'imaginaient recevant la fessée sur le champ...
Je grommelai à voix suffisamment haute pour que Maman et les voisins de plage entendent : "Pff, j'en ai assez, c'est pas juste", ce qui plut encore moins à Maman, qui enchaina : "Christine, on ne répond pas à sa mère... Ne cherche pas les ennuis, sinon tu vas les trouver. Je te préviens, ma fille, si j'ai encore la moindre remarque à te faire, tu auras la fessée en rentrant à la location".
J'étais abasourdie et je me retins juste de ne pas taper du pied de rage, ce qui n'aurait pas arrangé mon cas...


Les voisins de plage avaient tout entendu, et regardaient amusés
cette grande demoiselle que sa Maman menaçait d'une déculottée...
J'aurais pu me cacher dans un trou de souris que je l'aurais fait. 

Heureusement, Tata Jacqueline qui avait vu toute la scène depuis le début intervint, alors que les petites repartaient se baigner. Elle m'essuya le sable que j'avais dans le dos après ma chute et s'adressa à Maman : "Tu sais, ce n'est pas Christine la fautive. J'ai vu comment Diane a essayé plusieurs fois de la faire tomber, et je l'ai trouvée bien calme de ne pas réagir de suite. Ce ne serait pas normal de ne punir qu'une des deux, et ce sont des enfantillages, ça ne sert à rien de sévir, tu sais."
Maman haussa les épaules : "Ah tu la défendras toujours ta filleule. Allez, je veux bien passer pour cette fois, mais que je ne l'y reprenne pas, sinon, Tata d'accord ou pas, je m'occuperai de ses fesses. Et qu'elle ne me réponde plus en public, sinon ça pourrait lui tomber dessus sur le champ".
Tata me fit un clin d'oeil, ravie d'avoir ramené sa soeur à de plus calmes perspectives. Je commençai à respirer mieux, consciente que, sans Tata, je n'en aurais mené pas large, et que connaissant Maman, elle aurait bien trouvé un grief d'ici le soir pour mettre sa menace à exécution.


Même si en réfléchissant, je voyais mal Maman me déculotter
sur la plage, sa menace montrait bien sa détermination...
J'avais vraiment eu chaud... Heureusement que Tata était intervenue...


Je repris donc mon bouquin et m'allongeai calmement préférant ne pas tenter le diable.
Tata lisait pour sa part un magazine et voyant une publicité pour une marque d'infusion, relança Maman en riant : "Mais tu devrais écouter Mamie et mettre tes filles à la tisane, puisqu'elle te dit que ça calme les enfants pas sages..."
Maman en sourit, répliquant : "Oui, elle m'amuse avec sa tisane. Maintenant, il m'arrive de lui dire que j'ai ma propre recette de tisane bien à moi. D'ailleurs, je dois t'avouer que l'autre jour, quand j'ai découvert que Christine avait imité ma signature pour s'éviter une fessée, Mamie m'avait appelée le soir même, et je n'ai pas voulu lui donner de détails sur la tannée que j'avais flanquée à ta filleule, alors je lui ai juste dit que j'avais donné à Christine une tisane à ma façon. Elle m'a presque crue..."
Tata éclata de rire, alors que, moi qui n'en perdais pas une miette, je fronçai les sourcils, ne trouvant pas ça drôle du tout...

Heureusement, l'après-midi s'acheva sans nouvelle alerte, ni allusion à ce qui pourrait nous arriver... La soirée devait être assez calme aussi, mes soeurettes s'étant beaucoup dépensées en ce premier jour plein de plage, et elles allèrent vite au lit après le dîner.
 

Dormant dans la chambre de Tata, je pus lire assez longtemps, avant que ma chère tante ne me demande d'éteindre. J'acceptai sans protester le moins du monde, profitant des embrassades de bonne nuit avec Tata pour la remercier d'être venue à mon secours lors de l'épisode avec Diane...
Tata prit mes remerciements en souriant, avouant : "Je crois que je t'ai encore sauvée, ma chérie. Ta Maman était bien partie pour te faire goûter à sa tisane ce soir... Si tu vois ce que je veux dire... Tes petites fesses peuvent me remercier...  Elle était vraiment à deux doigts de te ramener à la maison pour te flanquer une fessée carabinée... Mais, un conseil, Christine, évite de répondre à ta mère ou de grogner quand elle te dit quelque chose, ce sont vraiment des attitudes qu'elle n'aime pas du tout."





 Tata me confirma que Maman avait été à deux doigts de me ramener
à la location pour m'y flanquer une déculottée magistrale...
J'imaginais la scène et j'en frissonnais...


Je répliquai : "Mais, c'est quand je trouve qu'elle n'est pas juste".
Tata compatit : "Je te comprends, mais ta mère a l'impression alors que tu contestes son autorité, et ça, ma pauvre, surtout si tu protestes devant des témoins, elle ne le supporte pas, et tout ce que tu risques, c'est une bonne fessée de plus. Ca, je sais que je n'arriverais pas à l'en dissuader. Et, même si j'y arrivais, elle trouverait vite un autre motif pour t'en flanquer une..."

Je fis la grimace, consciente qu'il fallait vraiment que je me tienne à carreau. Tata essaya de me rassurer : "Bon, mais j'espère bien que j'arriverai à l'en dissuader tant que nous sommes en vacances ensemble. Mais, fais bien attention ma chérie, je ne peux pas faire de miracles. Surtout que ta Maman m'a dit que tu n'avais pas eu de fessée depuis le jour des vacances scolaires, soit un peu plus d'un mois, et elle a l'impression que tu te crois à l'abri... Elle m'a même dit : tu sais avec Christine, faut savoir parfois remettre les pendules à l'heure. Parfois même on a l'impression qu'elle cherche les ennuis, et qu'elle a besoin d'une bonne fessée pour la recadrer".
 

J'étais contente de voir combien Tata me défendait et me conseillait, mais ses propos me tournèrent dans la tête en m'endormant. Sans nul doute, Maman m'avait dans le collimateur et mieux valait que je fasse attention, sinon je n'avais qu'à préparer mes fesses... J'en cauchemardai d'ailleurs, imaginant ma tante tentant de venir me défendre, mais se retrouvant bloquée derrière une baie vitrée fermée, ne pouvant se faire entendre de Maman qui m'attrapait et me déculottait devant mes soeurs... 
Je m'en réveillai en sursaut, et Tata, qui ne dormait pas, se releva et vint me serrer fort dans ses bras pour me faire revenir au calme et me rendormir...




Tata me serra dans ses bras pour calmer mes angoisses.
je m'étais vue dans mon cauchemar déculottée devant mes soeurs
alors que Tata ne pouvait intervenir pour me sauver la mise...

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 136. Des vrais coups de soleil à la peur d'autres rougeoiments fessiers...

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SUITE 135

Après cette première journée complète de vacances, je fis attention à ne pas trop me distinguer. J'avais les consignes de Tata en tête, et je ne voulais pas risquer ne serait-ce qu'une menace de fessée à voix haute à la plage.
Trois jours se passèrent sans aucune alerte, sauf une ou deux menaces plus ou moins claires envers Aline, et surtout Diane. Je me sentais rassurée, et presque à l'abri, pensant de plus en plus que Tata et Mamie étant à proximité, je ne risquais guère...

Le cinquième jour, le soleil était vraiment radieux, et je profitai de la matinée pour lire un livre de la Bibliothèque verte racontant des histoires de pré-ado comme moi, et dont j'appréciais la série. J'étais tranquille, les petites étant au club de la plage, jusqu'à midi.
Malgré les recommandations de Maman, repartie préparer le déjeuner, et de Tata qui nous gardait en lisant elle son magazine préféré, je n'avais pas mis de crème solaire, ni cherché à me protéger les épaules et le dos notamment. Or, nul n'ignore que le soleil de fin de matinée est le plus dangereux pour la peau, d'autant que, la petite brise côtière bretonne aidant, l'on ne se rend pas contre combien l'astre du jour tape... Et pour ne rien arranger, je m'étais endormie durant une demi-heure, allongée, le nez dans mon bouquin, le dos exposé... Ce qui me provoqua des coups de soleil
Je ne m'en aperçus qu'en remettant mon tee-shirt pour rentrer déjeuner, puis en me douchant vite fait avec le tuyau d'arrosage du jardin, afin de ne pas ramener de sable dans la maison.

Cela me piquait en plusieurs endroits, dont les épaules, l'arrière des mollets, et un peu le bas du dos, avec de vrais coups de soleil, uniquement dans le dos, car j'avais dû lire plus d'une heure allongée à plat ventre sur la serviette de plage.
Pendant le repas, Maman s'en aperçut surtout parce que je gigotais un peu sur ma chaise, le seul contact de mon tee-shirt n'arrangeant pas mes irritations. J'eus droit à une remarque sèche de Maman : "C'est malin, Christine. Je t'avais bien demandé de te mettre de la crème solaire. Ne viens pas te plaindre. Tu vas devoir mieux te protéger et rester le plus souvent à l'ombre durant un jour ou deux".
Tata intervint : "Ne t'inquiète pas, Christine. J'ai un bon baume apaisant. Je t'en mettrai régulièrement. Ca va vite passer..."
Je n'étais pas fière de moi, et fis profil bas durant le repas, filant ensuite dans la chambre où Tata me rejoint. "Enlève moi donc tout ça, que je puisse bien étaler le baume sans rien tacher", ordonna Tata, qui, voyant que j'étais gênée, referma bien la porte de la chambre.
Je me déshabillai donc et me regardai dans la glace. J'avais déjà un peu bronzé depuis le début de la semaine, mais les épaules et le bas du dos venaient en une matinée de prendre des teintes écarlates. D'autant plus que cela tranchait avec mes deux fesses toutes blanches, donnant un contraste saisissant !



J'avais des coups de soleil qui faisaient ressortir comme jamais le blanc de mes fesses, d'autant qu'elles n'avaient pas été rougies depuis un bon mois maintenant...


Tata Jacqueline se mit à rire, me disant sur un ton gentiment moqueur : "Eh bien, ma chérie, on croirait que tes fesses n'ont jamais été aussi blanches. Heureusement que ta Maman ne voit pas ça, sinon ça pourrait lui donner l'idée de te les rougir à sa manière..."
Je gémis : "Oh, Tata, arrête, c'est pas une bonne idée. Pfff, c'est pas drôle !"
Tata me tartina de son baume apaisant en mettant une bonne couche, puis me demandant de m'allonger le temps que ça pénètre. Je voulus remettre ma culotte, mais Tata préféra que je reste ainsi sur le lit sans bouger. "J'ai fermé la porte, personne ne viendra. Et, ne te sens pas gênée pour moi. J'ai vu tes fesses bien des fois et dès le jour de ta naissance".
Après un bon quart d'heure, Tata me remit une deuxième couche, et je constatai que la pommade était efficace, même si sur les points les plus exposés, j'avais l'impression d'avoir comme de petits radiateurs.
D'ailleurs, un moment, pour me le faire bien constater, Tata me prit la main, et me la posa d'abord sur le coup de soleil un peu au dessus de la marque du maillot où c'était tout chaud, puis un instant sur mes fesses qui étaient vraiment fraiches. La sensation, je l'avoue était bizarre et me fit frissonner... 
Tata, toujours d'humeur taquine, commenta : "Ah c'est vraiment le monde à l'envers... Je pense à des moments où la chaleur n'est pas au même endroit". Et elle s'amusa à donner comme une petite tape gentillette sur chacune de mes fesses, avant de me dire : "Allez remets ton tee-shirt et ton maillot de bain. C'est bien pénétré. On remettra du baume deux ou trois fois d'ici ce soir. Et demain, ça ira déjà mieux, faudra juste couvrir les parties sensibles".


Tata s'appliquait à bien faire pénéter le baume apaisant,
non sans me taquiner en tapotant par deux fois ma lune dénudée...

Nous retournâmes à la plage après la sieste, à une heure où l'indice UV est bien moindre, mais je restai habillée et ne me baignai pas, l'eau salée n'étant pas forcément recommandée sur des coups de soleil.
Je poursuivis ma lecture, tranquille à deux ou trois mètres de Maman et Tata, qui surveillaient les petites qui s'en donnaient à coeur joie.
Une voisine de plage et habitant une maison proche de la nôtre, vint un moment parler avec Maman de choses et d'autres. Voyant que je ne bronchais pas et lisais sagement, presque étrangement calme, elle demanda à Maman : "Votre ainée est bien tranquille cet après-midi. Aurait-elle été grondée comme vous l'en aviez menacée l'autre jour ?"

Maman sourit et expliqua : "Eh non, même si ce fut de justesse l'autre jour en effet, ma grande a réussi jusqu'à maintenant à éviter une nouvelle fessée. Mais, si elle reste tranquille aujourd'hui, c'est qu'elle a attrapé des coups de soleil ce matin, et il vaut mieux qu'elle ne s'expose pas trop. D'où son grand calme."
La voisine commenta : "C'est mieux ainsi. De toute manière, elle devient grande maintenant, et puis en vacances vous devez être plus détendue et tranquille".
Maman l'admit, tout en tenant à montrer qu'elle ne se laissait pas mener par ses filles, et rétorqua donc : "Oui, on peut dire ça. C'est plus calme en vacances, mais vous savez si je ne réagissais pas, elles me feraient tourner en bourrique. Les petites bien sûr, mais la grande aussi, qui m'en fait voir des vertes et des pas mûres. Je ne vais pas vous raconter ses derniers exploits scolaires, mais heureusement que je veille au grain, et sais réagir... Alors, oui, j'apprécie quand elle est plus calme, bien sûr".
Je ne perdais pas un mot de la discussion, et je commençais à être bien mal à l'aise... Tata Jacqueline le comprit, et tenta par deux fois de dévier la conversation, mais curieuse, la voisine revint à la charge en demandant : "Quand vous dites "ses derniers exploits scolaires", ce ne doit pas être si grave que ça ?"
Maman, comme piquée au vif, répliqua sans attendre : "Pas grave, moi je crois que si, car imiter ma signature en croyant échapper à une fessée, j'appelle ça un travail de faussaire !"
La voisine lâcha un : "Ah oui quand même, ça méritait de réagir..."
Je sortis de mon silence, en suppliant Maman : "Arrête, c'est pas intéressant".
Elle rétorqua : "Je comprends que tu ne sois pas fière, ma fille, mais on n'en parlerait pas si tu n'avais pas agi ainsi..."
Et  s'adressant à la voisine, elle compléta : "Et je peux vous dire que j'ai flanqué à ma fille une déculottée magistrale et que ses fesses s'en souviennent... C'était plus que mérité, et, d'ailleurs, que cela a dû faire son effet puisque ça fait un mois qu'elle échappe à la prochaine..."
La voisine me regardait avec une mine compatissante, suggérant : "Peut-être qu'elle va rester sage encore longtemps alors..."Maman répondit fataliste : "J'aimerais le croire, mais Christine y a déjà échappé de peu au moins à deux reprises, et elle sait bien que la prochaine remontrance sérieuse sera la bonne pour ses fesses, vacances ou pas vacances..."



 La voisine de plage s'était étonnée de mon calme, croyant que
c'était parce que j'avais été punie... Maman lui apprit que non, 
mais que j'y avais échappé de peu... 
Et de me promettre qu'à la prochaine remontrance, cela barderait pour moi...
J'écoutais ça, honteuse et angoissée à la fois...

Je baissai la tête, faisant semblant de me replonger dans mon livre, mais je n'arrivais pas à lire, j'avais trop la tête ailleurs, d'autant que Diane était revenue à côté de nous, avec deux gamines de son âge, et que les propos, on ne peut plus explicites, de Maman à mon encontre faisaient briller les yeux de ma soeur surtout qui semblait ravie de cette perspective de voir son ainée fessée un jour prochain...
D'ailleurs, quand Aline revint à son tour, Diane s'éloigna de quelques mètres avec elle, et je les vis se chuchoter des choses à l'oreille. J'étais certaine qu'elle parlait de moi...
J'en eus la preuve dans la soirée à un moment où Diane fut appelée par Maman dans la salle de bain, pour qu'elle lui fasse son shampoing. Aline, qui en sortait, me vit seule dans la chambre, et vint me demander à voix basse : "Dis, c'est vrai que Maman a dit qu'elle allait te donner la fessée ? C'est Diane qui m'a dit qu'elle l'a entendue". Je niai évidemment : "Mais non, c'est pas vrai. Moi, je suis sage. Elle a mal compris. Demande à Tata, tu verras".

Justement, Tata Jacqueline arrivait et entendit mes mots. Elle réagit : "Qu'est-ce qu'il faut me demander, dites-moi ?"
J'étais gênée et balbutiai : "Euh, rien, euh, c'est Diane qui a dit à Aline que Maman voulait me donner, euh, la fessée..."
Tata en rit : "Mais, non, c'est juste que votre mère a rappelé que Christine en avait eu il n'y a pas longtemps. Maintenant nous sommes en vacances, alors si vous ne faites pas de trop grosses bêtises, vos petites fesses devraient rester tranquilles..."
J'étais seulement à moitié rassurée, et surtout agacée qu'une fois de plus mes fessées soient l'objet de conversations et autres commentaires.
Diane à son tour sortit de la salle de bains, où Maman resta pour prendre à son tour une douche. Comme ma petite soeur passait devant notre chambre à moi et Tata, cette dernière appela Diane et lui dit devant Aline et moi : "Diane, je voudrais que tu arrêtes de dire n'importe quoi pour jouer l'intéressante. Non, ta mère n'a pas décidé de donner la fessée à ta grande soeur".

Diane comprit qu'Aline avait répandu ce qu'elle lui avait dit sous le sceau du secret, et lui jeta un regard noir. Elle tenta de démentir : "Ce 'est pas vrai, je n'ai rien dit". Ce à quoi Tata rétorqua : "Comme si Aline pouvait inventer ça, sans raison. Ne rajoute pas de mensonge à tes moqueries et fausses nouvelles. Sinon, je vais aller le dire à votre mère, et j'imagine que cela pourrait barder pour toi, Diane".




 Aline et moi avions eu du mal à cacher nos rires en entendant
Tata menacer Diane de se plaindre à Maman au risque de provoquer
une fessée pour notre cadette...
Diane avait bien vu nos regards moqueurs...
En y repensant, je me suis mise à craindre qu'elle ne trouve un moyen de
se venger, ce qui risquait de mal se finir pour mon bas du dos...

Je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire, ravie que la peur change de camp et que la moqueuse soit calmée par une menace à prendre au sérieux... Même si je me doutais bien que Tata jouait plus ainsi pour calmer ma soeur plutôt que pour la faire punir vraiment.
En tout cas, Diane n'ajouta pas un mot, mais la connaissant bien, je savais que ces regards noirs qu'elle nous portaient à Aline et moi, témoignaient d'une colère sourde, qui risquait de la pousser à vouloir, sinon se venger, du moins nous attirer à l'une comme à l'autre de vrais ennuis... Du genre claquants de préférence... Et, comme j'avais bien compris que Maman m'attendait au tournant, je me dis que je n'aurais pas dû rire ouvertement des menaces faites à Diane... Cela risquait de ne pas être de bon augure pour mes fesses...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 137. Des vacances pour l'instant sans heurts, mais pas sans promesses...

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SUITE 136

 Trois jours sont passés, sans incident notable. Côté coups de soleil, la pommade de Tata m'avait entièrement guérie, d'autant qu'elle avait tenu à m'en remettre matin midi et soir deux à trois jours durant, en faisant toutefois attention à ce que nous soyons à l'abri des regards extérieurs, dont ceux de Diane que cela aurait amusée de m'entrevoir les fesses à l'air, me faisant badigeonner les parties sensibles par Tata.
Côté ambiance familiale, c'était assez détendu, Maman n'ayant pas à s'occuper seule de sa progéniture, la présence de Mamie qui préparait les repas et nous régalait, et celle de Tata, qui s'occupait souvent de tout ou partie de ses trois nièces, cela allégeait d'autant les tâches de chacune. Et comme il n'y avait quasiment pas de devoirs de vacances à faire (sauf un peu pour Aline), les sources de conflits étaient bien amoindries.
Voilà comment la première des deux semaines s'est déroulée sans que Maman n'ait à sévir, hormis une vague menace à l'encontre d'Aline et une ou deux réflexions en direction de Diane, qui était toujours aux aguets de nos moindres faits et gestes...
Quant à moi, je profitais pleinement de ma complicité avec Tata qui me traitait vraiment comme une grande et faisait la différence avec "les petites".
C'était valorisant pour moi, et on était presque toujours ensemble, Tata jouant, très complice, un peu la grande soeur que je n'avais pas eue.
Nous allions à la plage ensemble, nous allongeant côte à côte, et papotant quasiment comme des copines.

Par deux fois en trois jours d'intervalle, nous nous étions trouvées à côté de la voisine un peu trop curieuse à mon goût. La première fois, elle s'adressa directement à moi en demandant : "Alors, comment ça va aujourd'hui ? Toujours aussi sage, la grande fille ? Ta Maman n'a pas eu à sévir, j'espère ?"
Interloquée, j'avais tenu à répondre du tac au tac, comme si je devais me justifier, et prenant ma Tante à témoin, j'avais lâché : "Non, pas du tout. Maman ne m'a pas donné la fessée. Hein, c'est vrai, Tata ?"
Tata Jacqueline en avait ri, en confirmant : "Oui, Christine dit la vérité. Ses fesses n'ont pas rougi depuis le début des vacances. En dehors des coups de soleil..." 
Je m'en étais voulue d'avoir répondu aussi promptement à la question de la voisine, comme si je me glorifiais de ne pas avoir reçu de fessée depuis quelques jours. Ma dénégation paraissait ainsi comme quelque chose de notable, que je tenais à souligner, alors que j'aurais surtout aimé que l'on n'aborde pas le sujet...





Je m'en étais voulue d'avoir répondu du tac au tac à la voisine de plage,
affirmant que "Oh, non, Maman ne m'a pas donné la fessée"
comme si c'était un exploit notable de ne pas en avoir reçu 
depuis le début des vacances. Cela ne faisait que confirmer à ses yeux
que c'était monnaie courante dans mon éducation... 
Ce que j'aurais voulu tellement cacher...

 
La seconde fois, nous avions rejoint Maman et les petites, parties cinq minutes avant Tata et moi. Nous retrouvâmes les nôtres installés juste à côté de la fameuse dame. La dernière me voyant arriver commenta : "Ah, voilà votre grande fille ! Ne la voyant pas arriver, je me demandais si elle n'était pas punie ou privée de plage", lança-t-elle à Maman.
Celle-ci répondit avec un air amusé : "Oh vous savez, si j'avais à punir mon aînée, j'ai des moyens plus efficaces qu'une simple privation de plage, n'est-ce pas Christine ?" 

Je grommelai : "Mais, euh, Maman, ça n'intéresse personne, euh...". Elle me coupa : "Voyons, Christine, la dame sait bien de quoi je parle. Elle a bien compris que tu recevais encore la fessée quand il le fallait... Si tu ne veux plus qu'on en parle, tu n'as qu'à plus la mériter."Avant de soupirer profondément, et de conclure en s'adressant à la dame : "Mais, hélas, mon aînée n'a pas encore la sagesse que l'on attend d'elle, ni la constance dans l'effort... Il peut y avoir des périodes plus ou moins longues où Christine est sage et disciplinée, ramenant même des notes qui montrent qu'elle a les qualités pour figurer parmi les meilleures. Et puis, d'un seul coup, elle va se relâcher, mal faire son travail, être indisciplinée en classe, m'obligeant à sévir de la seule manière qui fonctionne bien avec elle..." La voisine avait compris, j'en suis sûre, mais elle n'en a pas moins relancé Maman en posant la question : "La seule manière qui fonctionne ? Vous voulez parler de la fessée, si j'ai bien suivi...?"
Maman confirma devant un auditoire qui n'était pas limité à elle et la voisine, mais en poursuivant cette discussion que ne manquaient pas Tata, mes soeurs, et trois ou quatre personnes à portée de voix, entendant ma chère mère expliquer : "Oui, la fessée, bien sûr, la fessée. C'est bien la seule chose qui calme Christine. Et je vois bien qu'après une bonne déculottée, ma grande fille file doux, au moins pendant quelque temps..."


Cherchant à justifier le bien-fondé de sa méthode,
Maman avait expliqué que la fessée était la meilleure façon
de faire filer doux son aînée... Et comme elle n'oubliait pas
de préciser que c'était évidemment une bonne déculottée,
je devinais que les témoins de la conversation me regardaient
en imaginant la scène avec moi sur les genoux maternels...

J'avais envie de me cacher dans un trou de souris, en voyant tous les yeux tournés vers moi, observant une toute jeune fille se donnant des allures de petite demoiselle, mais qui devait encore parfois s'allonger sur les genoux maternels pour se faire rougir les fesses...
Heureusement, c'est encore Tata qui profita d'une pause dans la conversation, pour changer de sujets, en interrogeant la voisine sur les balades à faire dans les environs. Elle me sauvait la mise, et Aline et Diane quittèrent aussi leur coin de sable pour aller se baigner, le nouveau sujet de conversation étant bien moins passionnant à leur goût.


J'étais reconnaissante à Tata Jacqueline, et  il est vrai que, partageant sa chambre, et trouvant quelqu'un qui plaidait souvent ma cause, je passai l'essentiel de mon temps, les deux ou trois jours suivants, avec ma tante qui, elle, me traitait comme une grande, et surveillait les manoeuvres des petites, et surtout de Diane qui cherchait visiblement à m'attirer des ennuis.

Plusieurs fois, elle protesta en faisant croire que je l'avais poussée, ou lui avait fait une grimace, ou caché ou emprunté son livre, cela visiblement pour faire que Maman s'énerve contre moi.
Si j'eus droit à deux ou trois avertissements verbaux, du style : "Arrêtez, sinon ça va mal finir", cela n'alla pas plus loin, Tata rétablissant la vérité, ou dissuadant Maman de se fâcher.

Cela dit, Diane me poussant à bout, j'eus un soir le mauvais réflexe de donner une mini-gifle à ma petite soeur, qui m'avait tiré les cheveux, et qui força le trait en se mettant à pleurer et crier. Maman, très énervée ce soir-là bondit en criant : "Ca suffit. Christine, tu n'as pas à te faire justice toi-même. Je vais t'apprendre moi..." 

Le ton était monté de suite et je voyais venir, grosse comme une maison, une fessée sur le champ, voire l'envoi dans ma chambre pour y attendre ma déculottée...


Diane m'avait tiré les cheveux et je lui avais donné une mini-gifle
en retour, ce qui avait fait bondir Maman, ne supportant pas
que je me fasse justice moi-même. Je crus bien que c'en était fini
de ma trêve fessière... Et que j'allais y passer...
Heureusement Mamie et Tata intervinrent et Maman renonça... 
Non sans garder ce grief contre moi au fond de sa tête...
Et je me doutais bien que j'en entendrais à nouveau parler un jour prochain...
 

Par chance, Mamie venait de rentrer des courses, et Tata confirma que Diane m'avait bien tiré les cheveux sans raison. Et devant cette double défense de l'accusée Christine, Maman n'insista pas, se contenant de menacer Diane et moi : "Que je n'ai rien à vous dire de la soirée, sinon ça ira mal".

Je ne tentai pas le diable, et fus sage comme une image durant le dîner et en lisant calmement avant de dormir.
Maman couchant les petites, j'allai même sans qu'on me le demande me mettre au lit dans la chambre de Tata, pendant que celle-ci et Mamie discutaient encore au salon. Maman vint donc me dire bonsoir, se retrouvant seule avec moi dans la pièce. Et, elle en profita pour ré-évoquer l'altercation de la soirée, en me disant : "J'espère que tu vas bien dormir et te calmer, Christine. Je n'ai pas apprécié que tu aies giflé ta soeur tout à l'heure".
Je protestai : "Mais, elle avait commencé en me tirant les cheveux".
Maman fut claire : "Ce n'est pas à toi à faire la police. Tu aurais dû me le dire, et j'aurais sévi. Franchement, tu as eu de la chance que Tata et Mamie étaient là, et que je n'aie pas voulu faire de scène devant elles. Mais, je te préviens, Christine, ne recommence pas sinon tu peux préparer tes fesses... Et tu sais que je tiens mes promesses".
Je gémis : "Oh Maman, non, mais c'est Diane qui m'embête tout le temps..."

Maman reprit : "Si je la vois t'embêter, ce sera elle qui aura la fessée. Mais, c'est à toi, l'aînée de donner le bon exemple... Et j'ai vraiment l'impression que tu cherches les ennuis... Fais attention, Christine, tu y as échappé de peu à plusieurs reprises, ça ne durera pas... Et Tata ou Mamie ne seront pas toujours là pour te défendre... Ca fait longtemps que tu n'y as pas eu droit, alors je serais à ta place je me méfierais. Si j'ai encore à me plaindre de ton comportement, on n'attendra pas le retour à la maison pour régler nos comptes. Et, crois-moi cela bardera pour tes fesses... Allez, sur ce, bonne nuit, et pense bien à ce que je viens de te dire... Tu sais que c'est un sujet avec lequel je ne plaisante pas..." Elle m'embrassa en me souhaitant bonne nuit, alors que Tata entrait dans la chambre...


En venant me dire bonsoir, Maman m'avait reparlé des incidents du jour...Et elle avait été claire : je n'avais pas intérêt à me distinguer, sinon cela
barderait pour moi. Et cela même sans attendre le retour à la maison...
Ce qui me faisait craindre qu'elle en veuille me donner la fessée
si nécessaire ici même dans la location de vacances...
Mais aussi qu'elle prévoyait déjà que certains comptes se régleraient
quand nous serions rentrées chez nous...

Ma tante remarqua que je paraissais soucieuse. Il est vrai que la tirade maternelle avait de quoi m'inquiéter. La menace était claire et précise. J'allais devoir faire attention, sinon je pouvais préparer mes fesses...
Tata vint s'asseoir au bord de mon lit me souhaitant bonne nuit en me passant la mais dans les cheveux. Elle me fit parler un peu, et je lui expliquai que Maman était encore fâchée de l'histoire de la tape donnée à Diane. "Tu aurais dû te retenir, tu sais. Je comprends la réaction de ta mère. C'est toi la grande et tu dois agir comme telle. Mais, heureusement que Mamie et moi étions là, pour calmer la situation, sinon cela aurait pu mal aller pour toi", commenta ma tante.

Je la remerciai en disant : "Oui, j'ai vu que Maman était vraiment fâchée, d'ailleurs elle me l'a redit tout de suite. Elle a même dit que si elle avait encore quelque chose à me redire, j'aurais la fessée. Elle ne rigolait pas du tout, et j'ai peur parce qu'elle n'oublie jamais ses promesses..." 
Tata me dit de ne pas m'inquiéter comme ça, que je n'avais qu'à faire un peu attention à mes réactions, mais que tout devrait bien se passer jusqu'à la fin de ce séjour qui s'achevait dans trois jours. Cela ne me rassura qu'à moitié, car j'avais dans la tête l'expression maternelle disant qu'on n'attendrait pas "le retour à la maison pour régler nos comptes", ce qui laissait entendre qu'elle avait sûrement l'intention de reprendre la main dès que ll'on serait rentrées...

D'ailleurs, avant même l'épisode de la gifle à Diane, je me souvenais d'une réflexion faite par Maman en pleine discussion avec sa voisine de plage. Cette dernière avait relancé Maman en disant : "Il faut être sévère, mais en même temps on peut laisser un peu la bride sur le coup durant les vacances, en étant moins strictes. C'est comme çà chez vous, je suppose". Ce à quoi Maman avait acquiescé tout en poursuivant le raisonnement : "Oui, vous avez raison. Je suis moins derrière leur dos durant ces vacances. La preuve, aucune n'a eu de fessée depuis dix jours maintenant. Mais, mes filles savent que cela pourrait tomber si elles exagèrent. Pour le reste, on remettra les pendules à l'heure dès le retour à la maison. La rentrée scolaire ne sera plus très loin et il va falloir reprendre les bonnes habitudes."La voisine avait ironisé : "Autrement dit, si elles y ont échappé durant les vacances à la mer, je devine que vos trois filles vont devoir se méfier de la fessée de rentrée..."
Ce que Maman avait confirmé : "Surtout que je tiens à ce qu'elles commencent l'année scolaire sur de bonnes bases. Je suis bien décidée à être ferme dès le début. En particulier pour Aline, qui a du mal à suivre, et aussi pour Christine, qui vient de redoubler sa Cinquième. Elle n'a pas trop eu à se forcer pour refaire le programme de l'année précédente, mais là, en montant en Quatrième, pas question de se relâcher. Je ne laisserai rien passer".
En jetant un oeil vers moi, la voisine avait ajouté : "Voilà qui promet quelques chaudes explications avec votre grande fille alors..." 
Maman se voulut rassurante : "Mais, j'espère qu'elle comprendra d'elle même. Christine a toutes les capacités pour figurer parmi les meilleures. Elle le sait et je l'ai prévenue que je serais intransigeante. Pas question de tolérer le moindre zéro ou la moindre heure de colle ou mauvaise appréciation, Christine sait parfaitement ce qui l'attendrait à la maison..."
Et la voisine conclut : "La fessée, je suppose, la fessée sur les genoux de Maman. Je comprends que cela fasse peur..."
J'avais suivi la conversation en grognant intérieurement. Seule Diane, qui tendait l'oreille, avait souri à la dernière réplique de la voisine, qui l'avait remarquée et dit : "Au moins cela fait sourire votre plus jeune fille". Maman s'en apercevant avait fusillé ma soeurette du regard en menaçant : "Si cela te fait rire, Diane, je pourrais m'occuper aussi de tes fesses, et pas plus tard que maintenant. Ne te moque pas de ta soeur, si tu ne veux pas que je te déculotte devant tout le monde..." Diane n'avait pas insisté et était alléeretrouver Aline qui faisait un château de sable un peu plus loin...
C'était ce bout de conversation qui me revenait en boucle dans la tête, et qu'avait confirmé le message transmis par Maman avant de me souhaiter bonne nuit...
D'un côté, je pouvais me réjouir de la présence de Tata et de Mamie, dont les interventions, surtout de ma tante, semblaient à n'en pas douter m'avoir évité une nouvelle fessée. Mais, en même temps, j'avais de plus en plus conscience que ce n'était que du temps de gagné, comme si Maman, à chaque fois qu'elle renonçait à donner une fessée, se gardait les motifs dans un coin de sa tête, pour "régler nos comptes" plus tard...

Or, j'avais la nette impression que les motifs me concernant s'accumulaient, sans être graves, mais constituant ces fameuses "gouttes d'eau" qui font déborder le vase de la patience maternelle, patience qui n'était guère forte envers moi, Maman n'ayant pas complétement digéré l'épisode de la fausse signature...
J'arrivais même à me demander si j'allais pouvoir arriver à la fin de ce séjour en Bretagne indemne, du moins sans nouvelle fessée... Et j'étais déjà dans l'anticipation, en imaginant que les quelques tout derniers jours de vacances où l'on allait retrouver la maison, allaient être une occasion pour Maman de "remettre les pendules à l'heure", pour que la rentrée se passe au mieux...


Je ne savais pas où, ni quand, mais la détermination maternelle
me semblait telle que je pressentais, comme une sorte de passage obligé,
que j'allais bientôt retrouver les genoux maternels...
Et, mentalement, j'y préparais mes fesses...

Les conversations avec la dame de la plage l'avaient clairement dit. En tout cas, je ne pourrais pas dire que je n'avais pas été prévenue. Mais, ce soir là, j'avais beau me sentir bien, câlinée par ma tante, je n'arrivais à m'ôter de la tête que j'avais comme une sorte d'épée de Damoclès au dessus de mes fesses...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 138. Quand une étourderie m'amène à retrouver les genoux maternels...

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SUITE 137

Cela me trottait vraiment dans la tête et j'ai passé une nuit très agitée, emplie de cauchemars, dont je ne me souviens guère, mais qui devaient à n'en pas douter mettre en scène mon bas du dos et les genoux maternels.
Tata, d'ailleurs, se releva au milieu de la nuit, pour venir me secouer, afin que je sorte d'un mauvais rêve. Elle me réveilla et j'étais en nage, agitée, et je venais, m'apprit ma tante, de parler durant mon sommeil agité, en disant : "Non, pas ici, Maman, non, non, oh non. Pas ici, pas ici".
Je me calmai en constatant que je n'avais rien à craindre, que j'étais tranquillement au lit dans la chambre avec Tata, et celle-ci me serra fort dans ses bras, avant de me laisser me rallonger pour que je retrouve le sommeil.
Je mis quelque temps à me rendormir, et je compris pourquoi j'avais parlé durant mon sommeil. Le cauchemar me revint par bribes, et ce mauvais rêve me plaçait en fait devant Maman apparemment très fâchée et me demandant de venir vers elle pour qu'elle me donne la fessée au milieu de la plage devant la voisine curieuse, ainsi que mes soeurs et leurs copines...





 
Mon cauchemar nocturne me revenait. Il me mettait en scène sur la plage
où Maman, en colère, m'attrapait pour me donner la fessée... 

Je tâchai de m'ôter ces images de la tête, mais je comprenais pourquoi ce cauchemar m'avait fait presque crier de peur... Mais en y repensant, je prenais conscience que les mots de protestation qui m'étaient sortis du coeur étaient avant tout pour que cette fessée ne me soit pas donnée devant témoins. Comme si, au fond de moi, j'admettais que, de toute manière j'allais retrouver les genoux maternels, comme si je savais que je n'y couperais pas, mais que je voulais surtout éviter que ma déculottée à venir soit publique...


Dans ce cauchemar, je protestais : "Non, pas ici, Maman, pas ici !"
Comme si j'admettais la mériter, mais ne voulais pas
la recevoir en public...

Le lendemain matin, encore un peu perturbée par mes drôles de rêves nocturnes, je constatai que Maman n'était pas de bon poil et je tremblai en me servant mon chocolat chaud, en versant quelques gouttes sur la nappe. Tout de suite, Diane avait averti Maman : "Oh, Christine a fait des taches !"m'attirant une réflexion maternelle sèche : "Oh, toi, on dirait que tu cherches les ennuis. Fais attention à toi, sinon ça va barder..."
Mais, l'intervention de Mamie, avec une éponge, faisant remarquer que la toile ne tachait pas, a tôt fait de calmer Maman.
Sauf que, pendant ce temps-là, Aline qui faisait juste à côté ses quelques devoirs de vacances sans s'appliquer, fut reprise par Maman, qui s'apercevant qu'elle avait fait des erreurs dans ses exercices de calcul, lui redonna à refaire, non sans lui mettre deux gifles qui l'ont faite crier.

Mamie prit alors la défense d'Aline, et l'aida à finir ses exercices, proposant à Maman de l'emmener au marché avec elle. Tata écrivant ses cartes postales sur la terrasse où Diane lisait, non sans garder l'oreille aux aguets.
Je me retrouvai donc seule dans la cuisine avec Maman, qui m'avait demandé de l'aider à ranger les affaires du petit-déjeuner,et à essuyer les bols qu'elle était en train de laver.
J'avais grommelé en réponse à cette demande, ce qui n'avait pas arrangé mes affaires. "Ecoute, Christine, si tu es de mauvaise humeur, j'ai un bon moyen de te faire grogner pour de bon", avait-elle dit avec un geste significatif de la main...
Je faillis en faire tomber un bol, mais heureusement, je le rattrapai par je ne sais quel miracle, ce que Maman commenta par une phrase sans équivoque : "Espèce de maladroite... Ah, tu as eu de la chance de ne pas avoir cassé le bol breton de Mamie... Sinon, je te flanquais la fessée que tu cherches depuis des jours... Mais, tu ne perds rien pour attendre..."


J'avais failli casser le bol de Mamie. Ma nervosité me rendait maladroite...
Cela mettait Maman sur les nerfs aussi... Et elle me fit comprendre 
que cela commençait à bien faire et que sa patience avait des limites...


Tata et Diane avaient entendu cet échange, et Tata chercha ensuite à me calmer, me conseillant de me tenir à carreau, pendant que Diane, elle, cachait mal sa jubilation. Et, d'ailleurs, quand Aline revint du marché, Diane ne manqua pas d'aller vite raconter à mi-voix mes mésaventures à sa soeur, traduisant à sa manière les menaces maternelles à mon encontre par ces mots : "Même que Maman elle a dit à Christine qu'elle aurait bientôt une fessée".
 Aline, qui avait testé la nervosité maternelle en ramassant une paire de gifles, n'osa pas demander à quiconque si les propos de Diane étaient vrais. De toute manière, elle préférait que je sois dans le collimateur plutôt qu'elle, et, sans me vouloir du mal, Aline voyait plutôt d'un bon oeil que la colère maternelle se dirige vers son aînée que ce qu'elle s'attarde sur ses devoirs de vacances...
Nous partimes à la mer, où les petites avaient leurs activités du club de plage. Mamie, de son côté, allait voir une amie qui habitait au centre de la station balnéaire. Aline et Diane coururent au club, alors que nous nous installions à peu près à notre endroit habituel. 
Mais, au moment où nous étendions nos serviettes sur le sable, il manquait la mienne et celle qui servait à se changer. De fait, ayant la tête ailleurs, j'avais oublié dans la location le sac que je portais habituellement. J'avais la tête ailleurs et je sentis bien que cela mettait Maman en rage. Tata se proposa d'aller le chercher tandis que Maman fulminait et préféra m'envoyer moi. Non sans commenter : "Quand on n'a pas de tête, faut des jambes. Allez retourne donc chercher le sac bleu. Franchement, tu cherches les ennuis, Christine".


En arrivant au bord de l'eau, Maman s'aperçut que j'avais oublié
l'un des sacs de plage. Et elle m'envoya aller le chercher à la location.
Je le fis en trainant les pieds, ne me pressant pas, n'ayant guère
envie de subir encore les commentaires maternels....
 
Je m'exécutai en trainant les pieds, prenant mon temps pour accomplir les quatre à cinq cents mètres qui séparaient la maison de notre coin de plage. De fait, j'aurais préféré rentrer à la location et y rester seule, tranquille, à lire, plutôt que de subir les remarques maternelles qui s'accumulaient et me faisaient craindre le pire. Même si je reconnaissais au fond de moi que Maman ne rouspétait pas sans raison. Je m'étais effectivement levée du mauvais pied, j'étais grognonne, j'avais renversé un peu de chocolat, j'avais failli casser un bol, et j'étais partie à la plage sans prendre mon sac, preuve s'il en était que j'avais la tête ailleurs... Tout cela, en temps normal, n'aurait pas été grave, mais cela venait après une série de griefs qui auraient peut-être été réglés par une fessée, mais que l'action conjointe de Mamie et Tata prônant le pardon, avait poussé Maman à ne pas agir comme si nous avions été seules avec elle...
Je sentais bien que notre chère mère en avait assez, et je préférais être à distance de ses genoux...

Ce que je ne savais pas c'est que Maman s'aperçut que j'avais aussi oublié la brosse à cheveux et la bouteille d'eau. "Quelle étourdie et quelle tête de linotte", commenta-t-elle, en se levant et prévenant sa soeur qu'elle retournait aussi à la maison : "J'y vais, car elle est capable d'oublier encore la moitié des affaires". 
Tata trouva la décision maternelle étrange, mais elle n'eut pas le temps de lui poser la question de s'il n'y avait pas une autre raison pour rejoindre sa fille à la maison... Maman était déjà partie d'un pas rapide et apparemment très décidé...
Tant et si bien qu'elle me rattrapa avant même que je sois à la location. Il faut dire que je prenais mon temps, regardant de loin les petites jouer au club de plage, et m'arrêtant une fois ou deux en chemin. Pas étonnant donc que Maman m'ait rejointe avant que j'arrive à destination. J'eus droit à une nouvelle réflexion : "Qu'est-ce que tu fais encore là, Christine. Quand je te demande d'aller chercher quelque chose, ce n'est pas pour traîner en chemin. J'en ai vraiment assez, tu sais. Il va être temps de te remettre les idées en place, ce que j'aurais dû faire depuis belle lurette".  Le ton maternel était sec, et je commençai à entrevoir une issue peu glorieuse pour moi...

Je répondis donc à Maman que j'allais me dépêcher, et je proposai de ramener donc aussi la brosse et la bouteille, et qu'elle retourne à la plage, mais elle répondit : "Pas la peine, on ramènera tout ensemble."Mais, elle ajouta d'une voix ferme ; "Viens donc avec moi. On va en profiter pour parler cinq minutes toutes les deux..." 
Alors, me prenant par le bras, elle se remit à marcher en me gardant bien près d'elle, et commentant : "Ca tombe bien, on va pouvoir être tranquille..."

Je frémis, comprenant immédiatement à l'intonation de sa voix où Maman voulait en venir... Mon étourderie et l'oubli du sac nous amenaient, Maman et moi, à nous retrouver toutes les deux, situation rêvée pour Maman pour "s'occuper" de son aînée...
Je ne pouvais que la suivre et j'avançais à ses côtés, tête basse, avec le coeur battant. 


Maman m'avait finalement rejoint sur le chemin de la maison...
J'insistai pour qu'elle retourne à la plage, l'assurant que je ramènerais bien
toutes les affaires cette fois. Mais, alors, me prenant le bras, Maman m'indiqua
que nous allions rentrer à la location pour avoir une petite "discussion", 
qui plus est, "seule à seule..." !
Je frémis, ayant évidemment compris ce que cela sous-entendait...

Je restai d'ailleurs dans l'entrée alors qu'elle alla prendre le sac de serviettes, la brosse et la bouteille qu'elle remplit au robinet.
J'espérais encore que l'on allait repartir tout de suite rejoindre Tata. Mais, je vis Maman poser les affaires à prendre dans le vestibule, puis entrer dans le salon et se positionner devant le canapé, en disant : "Viens donc voir ici, Christine..."
Je répondis d'une voix tremblante : "Mais, euh, Maman, que veux-tu ? Il faut repartir, Tata nous attend, euh...".
Elle m'interrompit : "Ne fais pas l'innocente, Christine, tu sais très bien ce que je t'ai promis... Tu n'en rates pas une. Allez, viens ici tout de suite, à moins que tu ne veuilles qu'on règle nos comptes à midi quand tout le monde sera là..."
J'éclatai en sanglots : "Oh, non, Maman, non, pas la fessée, pas la fessée..."
Elle eut un demi-sourire : "Ah, je vois que as deviné toute seule, et que tu sais trèq bien que tu l'as méritée... Si, ma grande, la fessée, tu vas l'avoir cette fessée, celle que tu cherches depuis qu'on est là, celle que tu aurais déjà eue, et pas qu'une fois, si Tata et Mamie ne t'avaient pas protégée... Viens donc ici, pendant qu'elles ne sont pas là, que je te rappelle ce que c'est qu'une bonne fessée..."
Je suppliai : "Non, oh non. Mais pourquoi donc ? C'est pas juste..."
Mon "C'est pas juste" n'était pas du genre à plaire à Maman, qui avança vers moi, m'attrapa par le poignet et me tira vers le coin du canapé, où elle s'est assise, avant de m'allonger en travers de ses cuisses.






Maman ne tarda pas à faire glisser mon maillot de bain vers mes cuisses,
dégageant mes fesses tremblantes, pour cette déculottée plusieurs fois
promise depuis le début du séjour... Elle s'arrêta quelques secondes,
comme si elle mesurait la tâche qui l'attendait pour rougir 
ces fesses blanches depuis un mois, et fesser sa fille comme elle le méritait... 

Ma robe de plage était remontée dans la bousculade et dégageait ma culotte de maillot de bain, que Maman descendit sans attendre malgré mes implorations et supplications.
J'avais les fesses à l'air et Maman fit une petite remarque acide : "Eh bien voilà des fesses bien blanches qui auraient dû rougir depuis longtemps. Plus d'un mois sans fessée, il est temps de rattraper le retard... Ah, tu fais moins la maline, ma fille..."

Et la main maternelle se mit à claquer mes fesses, de bon coeur. Je sentais que Maman y mettait une belle énergie, comme si elle en avait gros sur la patate comme on dit, et voulait rattraper une sorte de retard, comme si elle s'était retenue depuis l'arrivée à la location et tenait à me montrer comment elle tient ses promesses...
Comme il n'y avait personne dans la maison, je ne retins pas mes pleurs, ni mes cris... Au bout d'un moment, Maman ralentit le rythme et s'appliqua dans un second temps, comme pour bien rougir toute ma lune, accompagnant ses claques de phrases explicatives, du style : "Et tiens, voilà pour t'apprendre à grogner, à vouloir faire la loi, à être maladroite, etc."

Je suppliais encore, mais cela semblait au contraire redonner de l'énergie à ma correctrice.


 



Maman m'appliquait une fessée magistrale, visiblement motivée, 
comme si elle voulait rattraper son retard et ces fessées
que j'avais failli recevoir... De mon côté, subissant une tannée méthodique,
je pleurais toutes les larmes de mon corps, suppliant, et criant
d'autant plus que personne ne pouvait nous entendre... 

Puis, elle s'arrêta un instant, repris son souffle, regarda bien comment mes fesses étaient écarlates, avant de se lancer dans ce qui allait ressembler au bouquet final, avec une série de claques magistrales et sonores en diable.
Je le savais, je le devinais, connaissant trop la façon de fesser de Maman. Et même s'il y avait plus d'un mois que mes fesses n'avaient pas rougi de la sorte, cette fessée me replongeait dans tellement de souvenirs cuisants que je la subissais pleinement, m'en voulant de ne pas avoir compris qu'il fallait faire profil bas, et ne pas alimenter la colère maternelle, bref à ne pas pousser le bouchon trop loin, ce qui m'aurait évité une nouvelle déculottée...
Et, comme je le pressentais, pour l'avoir souvent vécu, Maman après avoir rajusté ma position, se lança dans ce qui devait être son final, et se mit à faire tomber un déluge de claques sur mes fesses déjà écarlates, me faisant crier, tellement mes fesses me brûlaient...

C'est à cet instant que la sonnette retentit... Une fois, d'abord. Maman s'arrêtant de me fesser attendit quelques secondes pour savoir si l'intrus ou l'intruse insistait. 
Mais la sonnette retentit à nouveau, plusieurs fois de suite, une voix féminine disant à travers la porte : "Il y a quelqu'un ?"
Maman qui m'avait gardée sur ses genoux desserra son bras gauche qui me ceinturait, et je glissai à genoux par terre, me frottant les fesses écarlates comme pour soulager la douleur.
"Rhabille-toi donc", ordonna Maman, qui alla ouvrir, pendant que je remontais en vitesse ma culotte.
C'était l'une des voisines qui pensait trouver Mamie, et s'excusa à Maman : "J'espère ne pas vous avoir trop dérangée. J'ai cru entendre que vous étiez occupée..."
Cachée dans le salon, j'écoutais la conversation, gênée de savoir que la visiteuse avait entendu ce qui se passait... Mais, le vasistas situé au dessus de la porte d'entrée étant largement ouvert pour aérer la maison, nul doute que le bruit des claques sur mes fesses, comme mes cris et supplications devaient aisément faire deviner ce qui se déroulait à l'intérieur...
Maman lui dit que Mamie serait de retour pour le déjeuner, et rassura la dame : "Non, vous ne m'avez pas dérangée. J'étais juste en discussion avec ma fille..."

La visiteuse pas dupe, dit au revoir et ressortit en ajoutant : "Enfin j'espère que votre fille a compris..."
Maman revint dans le salon. Elle avait encore son regard noir des mauvais jours. Elle sembla hésiter et j'eus peur qu'elle ne veuille achever ma tannée ou du moins la reprendre. Je suppliai : "Oh, Maman, non, arrête... C'est fini, j'ai trop mal. Je serai sage, promis..."
En disant ça, je reculais à demi-pas, pour ne pas qu'elle m'attrape à nouveau.




Elle me regarda l'implorant, et me dit :"Bon, allez, on va s'arrêter là. Tu as eu de la chance que la dame nous ait interrompues, sinon tu méritais bien que je continue... Mais, tu as déjà pris une bonne fessée, comme ça. J'espère que cela va te calmer jusqu'à la fin du séjour, sinon je recommencerai... De toute manière, on reparlera de tout ça quand on sera rentrées à la maison... Et si besoin est, on réglera nos comptes pour de bon..."




La visiteuse repartie, Maman vint dans le salon, avec l'intention
d'achever ma fessée, mais je le suppliai promettant monts et merveilles, comme d'être sage, etc... J'étais encore en larmes, et la détermination maternelle flancha,
d'autant que Maman savait que j'avais déjà été bien fessée...
Mais, Maman ne manqua pas de me rappeler que je n'étais pas à l'abri
de nouvelles déculottées... Plus angoissant pour moi, elle évoqua 
la possibilité que l'on en "reparle" une fois rentrées à la maison...
Et je comprenais bien, avec le ton employé, que ce n'était pas
une parole en l'air... Surtout que cela serait juste avant la rentrée scolaire...

Je rajustai ma tenue, et j'essuyai mes larmes, espérant que l'on ne verrait pas trop que je venais de pleurer, et je suivis Maman sans dire un mot. J'avais le bas du dos certainement écarlate, j'en sentais la chaleur dans mon bas de maillot de bain. Et j'essayais en arrivant sur la plage de vérifier qu'il était bien en place, qu'il ne montrait pas de traces colorées de ma fessée...




Je sentais la chaleur de la fessée sous mon maillot.
Je le rajustais en arrivant sur la plage de peur de faire découvrir 
ce qui m'était arrivée...

La fessée maternelle avait été éprouvante, appliquée avec méthode, pour marquer aussi bien mes fesses que mon esprit. Comme pour que je m'en souvienne bien, comme pour rattraper un retard... J'étais moi-même comme épuisée, rageant intérieurement de ne pas avoir réussi à finir les vacances sans déculottée...
Et, non seulement, j'avais eu droit à ma fessée, mais les mots de Maman au final promettaient déjà que l'on en reparlerait à la maison... Et je savais, mieux que quiconque, qu'en la matière, Maman ne parlait jamais pour rien...
Ma seule consolation était que mes soeurs n'avaient pas été témoins de la scène. Mais, pas sûr qu'elles ne l'apprennent bien vite...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 139. Une Christine calmée craint toutefois le retour à la maison...

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SUITE 138

En retrouvant la tante sur la plage, j'eus beau faire comme si de rien n'était, Tata Jacqueline vit bien que je tirais une drôle de tête. Je posai les affaires à côté d'elle, étendis ma serviette et m'allongeai en me plongeant tout de suite dans la lecture.
Pas dupe, Tata qui avait deviné qu'il avait dû se passer quelque chose, du fait de tout le temps que nous avions mis pour aller juste chercher les affaires, interrogea sa soeur qui répondit : "Nous avons en effet eu une petite discussion, Christine et moi... Juste le temps de calmer ta chère nièce, et de régler nos comptes..."

Tata grimaça, et Maman rétorqua : "Arrête donc de plaindre Christine. Ce n'était qu'une fessée bien méritée qui lui pendait au nez depuis plusieurs jours".
Tata se rapprocha de moi et me prit dans ses bras, tentant de me consoler : "Ma pauvre chérie, j'espère que tu n'as pas trop mal. Tu aurais dû quand même ne pas trop énerver ta mère. Je te l'avais dit qu'elle commençait à bouillir..."
Je ne pus me retenir de sangloter, ce à quoi Tata Jacqueline répliqua en séchant mes larmes et en me conseillant de ne plus pleurer pour éviter les réflexions du voisinage. Une des habituées de ce coin de plage, qui observait la scène, ne manqua pas de faire une remarque à Maman : "Ah, votre grande fille a l'air bien calme ce matin..." Ce à quoi Maman répondit : "J'ai en effet fait ce qu'il fallait pour la calmer à ma manière". Le petit geste de la main paume ouverte qui accompagnait la phrase a vite fait comprendre à la curieuse ce qu'il en avait été... J'en rougis et détournai le regard.




La voisine de plage avait vu que je pleurais. Maman lui confia qu'elle m'avait
 "calmée à sa manière", accompagnant ses mots d'un geste significatif
de la main... J'en rougis, honteuse, et détournai le regard... 

Heureusement, Aline et Diane ne revinrent du club de plage qu'une bonne heure plus tard, et ne remarquèrent rien d'anormal. Du moins à ce moment-là...
De retour à la maison, Mamie était rentrée et discutait sur la terrasse avec la voisine qui avait interrompu ma fessée. Ma grand-mère avait semble-t-il été mise au courant, puisque la voisine me voyant rentrer confirma à Mamie : "Oui, c'était bien elle, la grande !"  Je ne rétorquai pas, préférant aller me mettre à l'abri des réflexions dans ma chambre. Je surpris un peu plus tard une discussion entre Mamie et Maman, où cette dernière semblait se justifier en disant que "Christine l'avait bien cherchée". Le déjeuner se passa toutefois sans véritable allusion, si ce n'est que Maman me félicita de commencer à débarrasser la table avant qu'on me le demande, non sans ajouter cette petite pique : "C'est quand même mieux quand tu es calmée, ma chérie".
Cela éveilla la curiosité de Diane, mais rien d'autre ne vint étayer ses soupçons. Pourtant, après la sieste, n'ayant pas envie de retourner à la plage, je demandai à rester à la maison avec Mamie. Mais Maman refusa, ce à quoi je répliquai que ce n'était"pas juste", petite phrase que notre mère prenait pour une attaque personnelle, et qui me valut la menace : "Tais-toi donc et obéis, Christine. Tu ne veux pas qu'il t'arrive la même chose que ce matin..."
L'avertissement ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde, et Diane qui était dans le couloir demanda : "Ah bon, Christine a été punie, hein, dis M'man ?"
Maman répondit : "Cela ne te regarde pas, Diane. Va donc te préparer pour la plage"
Deux minutes après, Diane me voyant seule dans la chambre revint à la charge : "Dis, Christine, c'est vrai que Maman t'a donné la fessée ce matin, hein ?"


Diane avait flairé quelque chose et était venue me demander
si j'avais bien reçu la fessée ce matin...
Me croyant seule, j'avais essayé de tout nier... 

Me croyant seule, j'essayai de convaincre ma soeurette : "Mais, non, promis, c'est rien, elle m'a juste grondée. Mais non, je te dis que je n'ai pas reçu de fessée".
Sauf que Maman, qui était dans la salle de bain, entendit mes dénégations et intervint : "Diane arrête de poser ces questions. Cela ne te regarde pas. Mais, toi, Christine, cela ne te donne pas le droit de mentir. Tu sais combien je déteste le mensonge... Alors, même si cela ne te fait pas plaisir et t'embête de le dire, c'est bien une bonne fessée déculottée que je t'ai donnée ce matin. Allez, hop on n'en parle plus, on file à la plage... Et n'oublie rien cette fois" !
J'enrageais de m'être faite prendre ainsi. J'aurais mieux fait de me taire, de ne pas répondre à ma curieuse de soeurette, à qui la réponse de Maman fournissait un sujet de taquinerie et de moquerie envers moi. Trois minutes plus tard, Aline était mise au courant, et je me doute bien que mes déboires allaient vite faire le tour de la plage, ou du moins des camarades de jeu de mes deux soeurs.


Maman n'avait certes pas apprécié la curiosité de Diane,
mais encore moins que je mente ainsi en niant avoir été punie...
Du coup, elle confirma à ma soeur que j'avais bien
reçu une bonne fessée déculottée. 
Et, sur le coup, j'eus l'impression qu'elle était prête à recommencer...

J'en étais presque à vouloir que les vacances se terminent vite, même si la perspective d'une rentrée scolaire qui se rapprochait à grands pas n'était guère pour me détendre...
De fait, les trois derniers jours du séjour en bord de mer ne manquèrent pas de quelques moqueries de mes soeurs, de réflexions de la trop curieuse voisine de plage, ainsi que de la voisine de la location, celle qui avait interrompu mon passage sur les genoux maternels. 
En tout cas, je restai le plus calme possible, ne répondant pas aux provocations de Diane notamment.
Maman qui, par son passage des menaces aux actes à l'encontre de son ainée, avait fait comprendre aux deux petites que mieux valait ne pas abuser, de peur de suivre le même chemin. Et, donc, une fois de plus, c'est une de mes fessées qui a calmé la petite famille...

De plus, Tata et Mamie, un peu chagrinées de n'avoir pu empêcher Maman de sévir à mon encontre, furent plus protectrices que jamais, durant cette fin de séjour. 
Maman eut bien quelques motifs d'élever la voix, de menacer l'une ou l'autre de ses filles, mais Mamie ou, voire et, Tata intervenaient et rappelaient que nous étions en vacances, et réussissaient à détendre l'atmosphère... A éviter le passage à l'acte...
Ces derniers jours de vacances se passèrent donc sans nouvel incident majeur, comme si ma fessée avait fait comprendre à tout le monde qu'il ne fallait pas dépasser certaines limites...
Et, malgré le fait que je me souvienne encore de ma déculottée, je garde plutôt un bon souvenir de ces deux semaines en bord de mer. D'ailleurs, c'est avec regret que nous avons quitté la maison de vacances, n'ayant pas envie de rentrer, surtout en sachant qu'il ne resterait qu'une semaine avant la rentrée scolaire...
Peu motivée pour rentrer donc, j'avais trainé pour descendre ma valise jusqu'à la voiture, et Maman, venant me chercher dans la chambre, avait profité du fait que nous n'étions que toutes les deux, pour me glisser à l'oreille : "Christine, ne commence pas à m'énerver. Sinon, cela pourrait mal aller pour toi en rentrant à la maison". Une menace qui rappelait celle prononcée à l'issue de ma fessée interrompue, quand Maman évoquait la possibilité de "reparler" de mes frasques une fois que nous serions rentrées... Sans nul doute, cela lui restait encore gravé dans sa tête, et je compris qu'il valait mieux ne pas se faire remarquer durant le trajet de retour...

Voilà en tout cas qui témoignait de l'état d'esprit de notre mère, qui était déjà passée d'une relative clémence durant les vacances, à la nécessité de revenir à un régime plus strict en prévision de la rentrée des classes, période dont Maman savait l'importance, ne voulant pas que ses filles repartent sur un mauvais pied.
Au moment de quitter Tata et Mamie, qui restaient encore deux ou trois jours sur place, ma chère tante me serra longuement dans ses bras, me disant combien elle avait été contente de partager ces vacances avec moi, en partageant notre chambre. Puis, elle me recommanda de me tenir à carreau, me chuchotant : "Tu sais, c'est bientôt la rentrée, et ta Maman tient à ce que tout se passe bien. Alors, applique toi tant que tu peux pour commencer sur de bonnes bases. Cela rassurera ta mère qui angoisse, je sais, elle me l'a dit. Evite de chahuter en classe ou de ramener un zéro ou des heures de colle. Sinon je ne pourrai guère t'éviter ce que tu devines... C'est compris, ma chérie ?"Je promis à Tata d'être sage et studieuse, mais ces conseils me faisaient surtout prendre conscience que le retour à la maison, puis au collège, allaient me demander de faire attention car Maman allait veiller au grain...


Tata me fit longuement part de ses conseils, me demandant
de bien être sage à la maison, et de ne pas énerver Maman,
qui lui avait dit son inquiétude quant à la rentrée prochaine.
Ma chère Tata tenait surtout à ce que j'évite de nouveaux ennuis,
bref de tout faire pour ne pas prendre de nouvelles fessées... 

D'ailleurs, sur le trajet du retour, Diane qui commença à faire un caprice lors d'un arrêt sur un parking, se vit menacée clairement par Maman : "Oh, Diane, je te conseille de ne pas insister si tu ne veux pas être la première à recevoir une fessée, en rentrant à la maison. Et il n'y aura pas de Mamie ou de Tata pour prendre ta défense..."
Cette perspective de voir Diane punie eut pour effet de nous faire imaginer la scène, Aline et moi, et nous nous mîmes à rire sous cape. Diane le remarqua et le dit à Maman : "Christine et Aline rigolent de moi, M'man" !
Cette dernière répliqua : "Oh, j'espère que non... A leur place, je me méfierais... Car elles pourraient bien ne plus rire du tout si je m'occupe aussi de leur cas... Gare à vos fesses !"
Ce que j'avais remarqué, au delà du fait que Maman se montrait ferme, du moins en paroles, vis à vis de Diane, c'est qu'elle l'avait menacée d'être "la première à recevoir une fessée en rentrant à la maison", ce qui sous-entendait clairement que toutes ses filles étaient potentiellement visées...







 Après avoir menacé Diane d'être "la première à recevoir une fessée" 
en rentrant à la maison, Maman conseilla à Aline et moi de nous tenir à carreau...
Assurément, nous étions toutes les trois dans le collimateur maternel.
Et, moi, plus que les autres, j'angoissais, ne voulant pour rien au monde
me retrouver sur les genoux de Maman pour une nouvelle déculottée, après avoir été la dernière punie des vacances à la mer...

Quoiqu'il en soit, cela calma notre trio, et rarement un voyage en voiture fut aussi calme, Diane, Aline et moi n'ayant aucune envie de donner l'occasion à Maman de passer des menaces verbales à une promesse en forme d'annonce d'un retour cuisant à la maison...
Assurément, nulle d'entre nous ne souhaitait se voir promettre d'être la première à retrouver les genoux maternels. Nulle d'entre nous, et encore bien moins moi qui avais le "privilège", dont je me serais bien passée, celui d'être celle qui avait reçu la dernière fessée des vacances à la mer, la plus récente, celle qui restait associée à cet été au bout duquel j'allais en rentrant en Quatrième, quitter le statut de redoublante...  Raison de plus de ne pas vouloir en quelque sorte "redoubler" dans la déculottée magistrale...

A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 140. Un ultime sermon en forme d'avertissement

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SUITE 139

A peine de retour à la maison, Maman se mit vite en mode rentrée des classes. Il ne fallut guère qu'une journée pour passer d'un régime vacances à un fonctionnement de pré-rentrée. Les affaires d'été rangées, celles d'école furent ressorties, Maman se livrant à une vérification dans les détails des moindres fournitures, livres et cahiers, que nous étions allées acheter avant notre départ à la mer, histoire de ne pas risquer de manquer de quoi que ce soit.
Et puis, alors que les quelques jours à la mer avaient laissé les devoirs de vacances de côté, Maman ordonna quelques révisions, assorties d'exercices pour Aline, et de lectures pour Diane et moi.
Aline qui rechigna à deux ou trois reprises, en fut quitte pour une paire de gifles une fois, puis une autre fois une claque sur le fond  de pantalon avec promesse de fessée si elle persistait, ce qui eut pour effet de calmer ma soeur et de l'amener à une attitude plus raisonnable.
Même Diane filait droit, consciente qu'il valait mieux ne pas s'attirer les foudres maternelles, que l'on sentait prête à faire un exemple pour que nous prenions bien conscience de l'enjeu de la rentrée.




Une tape sur les fesses d'Aline rappela aux trois filles
que mieux valait ne pas s'attirer les foudres maternelles
à quelques jours de la rentrée...

Pour ma part, Maman insista pour que je me familiarise avec les nouveaux manuels scolaires. Il est vrai que je les découvrais après avoir utilisé, redoublement oblige, deux années de suite les mêmes. Ainsi, les derniers jours avant la rentrée, je dus ainsi lire le premier chapitre de chaque matière, et Maman me posa des questions auxquelles je répondis plutôt bien, ce qui rassura notre chère mère, non sans qu'elle ajoute : "J'espère que ces bonnes dispositions dureront tout au long de l'année".




Je travaillai un peu sur mes nouveaux manuels,
ce qui sembla rassurer Maman
qui espérait que je ferais de même tout au long de l'année... 

Les trois derniers soirs avant le retour en classe, il fallut même se coucher aux horaires de période scolaire, "pour retrouver le bon rythme", avait insisté Maman. Diane, qui avait profité que Maman ait le dos tourné pour se relever, se prit une grosse claque sur le fond de pyjama, ce qui l'amena à replonger sous les draps, Maman élevant la voix et lui promettant également "une bonne déculottée" si elle s'avisait à récidiver...
La veille au soir de la rentrée, Maman revérifia une ultime fois si les cartables étaient prêts, si les affaires à mettre l'étaient aussi, et vint nous souhaiter bonne nuit, sans trop s'attarder dans la chambre des petites, au contraire de la mienne.
Je m'y attendais certes un tant soit peu, mais pas autant dans le registre sermon préventif. Maman, qui avait laissé la porte entrouverte pour guetter si mes soeurs s'endormaient bien, se mit assise sur le bord de mon lit, débutant son speech, sur un ton très doux : "Alors ma chérie, tu es prête à entrer enfin en Quatrième. Tu dois avoir hâte d'être dans une nouvelle classe. J'espère que tout va bien se passer".
J'opinai du chef, assurant Maman que j'allais "bien travailler, promis".

Elle reconnut que j'avais été "relativement sage pendant les vacances, hormis les derniers jours", où nous avions eu "une petite explication" dont elle ne doutait pas que je me "souvenais". Je ne pus que confirmer que je n'avais "pas oublié" cette "explication"sans en prononcer le nom...




 
 Je m'étais vantée d'avoir été "relativement sage"
durant cet été. Maman, elle, me rappela
qu'elle avait dû quand même sévir à la fin des vacances à la mer...
Par une bonne fessée que je n'avais évidemment pas oubliée...

Elle en tira une morale : "Tu vois, Christine, c'est quand même un monde qu'il faille toujours te rappeler à l'ordre au bout d'un certain temps. Regarde nos vacances, tout aurait pu se dérouler sans heurt, mais avec le temps, c'est comme si tu avais eu besoin que je remette les pendules à l'heure, comme si tu cherchais les ennuis".
Je ne répondis rien, souhaitant surtout que le sermon s'achève... 
Mais, Maman embraya en poursuivant sur le même genre d'idées : "En tout cas, ma grande, ne crois pas que cela se passera après la rentrée comme pendant les vacances. Le collège, c'est trop sérieux. Je n'attendrai pas que les motifs s'accumulent pour sévir. Pas question de prendre le moindre risque d'un nouveau redoublement. Maintenant, tu n'as plus un an d'avance, tu es au niveau normal, et je veux de bons résultats. Et je ne tolérerai aucun manquement à la discipline..."
Je répliquai : "Oui, Maman, je le sais, bien sûr. Tu verras, je vais bien travailler, je te le promets". 
Maman haussa les épaules, rétorquant : "Tu sais, Christine, ce ne sont pas des paroles que je veux, ce sont des actes. Je t'ai tellement entendu me promettre que tu travaillerais bien, que tu ne recommencerais plus, et j'en passe... Hélas, à chaque colle ou chaque mauvaise note, c'était le même blabla... Heureusement que je ne me laissais pas embobiner par des promesses qui voulaient surtout éviter les fessées promises..."
Je baissai la tête une fois de plus, ne sachant quoi dire, hormis de promettre et promettre d'être sage encore.




Maman me rappela toutes mes promesses non tenues,
des promesses que je faisais dans l'espoir de l'adoucir, 
dans l'espoir d'échapper à la fessée promise...
Je baissai la tête ne sachant quoi répondre... 

Maman poursuivit donc en enfonçant le clou, en passant de l'allusion à des promesses on ne peut plus précises... "Je crois franchement, Christine, que tu as les capacités pour réussir et être même dans les toutes premières de la classe. A condition que tu ne te relâches pas au bout d'un certain temps, comme tu en as l'habitude... En tout cas, Christine, je te préviens que je ne laisserai rien passer... Il ne faudra pas jouer l'étonnée... Si tu travailles bien, si tu ne chahutes pas, si tu ne ramènes pas d'heures de colle, tout ira bien, et tu seras gâtée comme il se doit..." 
Je voyais venir la suite..., et elle fut claire, très claire même, Maman annonçant : "Mais, ne t'avise pas de te faire coller, ou de récolter un zéro ou une note du même genre, parce que ce sera la fessée, Christine, la fessée sans discuter. Ne cherche pas à m'inventer des motifs abracadabrantesques, ou des excuses quelconques, cela ne marchera pas, ma fille, non, je te le promets."
La détermination maternelle était sans nuance. Je reçus l'avertissement qui me fit sangloter et je tentai de protester : "Oh, Maman, non, je suis grande maintenant. Je serai sage, tu verras, je travaillerai bien".
Elle répondit : "Christine, ça ne sert à rien de pleurer. Si tu es sage, comme tu dis, tu n'auras rien à craindre. Mais, c'est juste pour te prévenir que je ne tolérerai aucun relâchement, comme tu l'as trop souvent fait au cours de tes deux années de Cinquième. Ne t'avise pas de recommencer, sinon je te promets que tu pourras préparer tes fesses..."
J'eus encore un gros sanglot, et suppliai : "Mais, Maman, puisque je te dis que ça ira, que j'aurai de bonnes notes. Tu as bien vu que j'ai bien fait mes devoirs de vacances..." 

Les menaces maternelles me firent éclater en sanglots. 
Maman sécha mes larmes, me rappelant que tout se passerait bien
si j'étais sage et travailleuse... 
Il n'empêche que sa détermination claire et nette
avait de quoi me faire craindre le pire pour mes fesses...

L'argument ne réussit pas à convaincre Maman. Bien au contraire... Elle répondit un peu agacée même : "Ne me parle pas trop de ces vacances, Christine. Rappelle toi qu'elles ont débuté par la découverte de tes talents d'imitatrice de signature, et que tu n'as sûrement pas oublié ce que cela t'a valu... Heureusement encore que tu aies plutôt bien fait tes devoirs. Cela ne t'a pas empêchée à la fin de ces vacances de m'énerver au point de m'obliger à sévir après de nombreuses remarques, comme si tu cherchais les ennuis.  Et tu as bien vu l'autre jour à la mer que Maman sait te rougir les fesses quand tu l'as méritée". 
Je baissai les yeux, ne pouvant rien répondre à cette évocation de ma dernière fessée. Maman en y repensant rajouta : "Tu as d'ailleurs eu de la chance que la voisine ait sonné, et tu t'en es bien sortie... Mais, crois moi, le jour où tu me ramèneras deux heures de colle ou un zéro pointé, il n'y aura pas de voisine qui tienne, et je prendrai le temps qu'il faudra pour te flanquer ta bonne fessée déculottée, qui est bien la seule chose qui te fasse tenir tranquille ensuite un moment".




Je ne pourrais pas dire que je n'avais pas été prévenue...
Maman me promettait qu'à la moindre colle ou mauvaise note
ce serait la fessée magistrale et que rien ne viendrait l'interrompre... 

La tirade achevée, Maman se radoucit et me serra dans ses bras un instant, me souhaitant bonne nuit, en glissant que tout de même"rien n'arriverait" si j'étais"sage" bien sûr. Mais, j'eus du mal à m'endormir, tant les promesses maternelles m'inquiétaient à l'avance.

De plus, j'entendis, une fois Maman redescendue, Aline et Diane chuchoter. Je supposai qu'elles n'avaient pas manqué grand chose du discours maternel, et devaient, elles aussi, avoir leur imagination qui trottait et mettait en scène leur aînée et une Maman très fâchée...


Pas de doute, mes soeurs avaient dû entendre l'essentiel
du sermon maternel, et assurément, elles devaient
m'imaginer déculottée sur les genoux  de Maman...

En tout cas, moi qui me faisais une joie de devenir une élève de Quatrième, et de quitter symboliquement ce statut de "redoublante", le sermon maternel m'avait refroidi...
Dans ma tête, au cours de la nuit, me revenaient des scènes où une prof m'annonçait que je serais collée, et je me voyais rentrer à la maison, puis me retrouver culotte baissée sur les genoux maternels...





J'eus bien du mal à dormir, me rappelant encore précisément
ce que je ressentais les jours où je ramenais un zéro,
ou bien ceux où je savais que le facteur apporterait un bulletin de colle...
Je rentrais tête basse, à pas lent, 
ne sachant que trop ce qui m'attendait à la maison... 



J'avais beau tenter de plaider ma cause, m'inventer des circonstances
atténuantes, promettre de ne plus jamais récidiver,
cela ne changeait rien à la détermination de Maman,
qui m'annonçait qu'elle allait me donner la fessée promise... 


 Que ce soit avant le repas ou au moment du coucher,
dans ma chambre ou au salon, voire devant mes soeurs,
je n'échappais pas alors à une déculottée magistrale, 
dont nombre d'épisodes encore dans ma mémoire
peuplèrent mes cauchemars de cette dernière nuit avant la rentrée...

Moi qui rêvais que le passage en Quatrième s'accompagnerait de la fin de mes ennuis postérieurs, je comprenais qu'il n'en serait rien. Oui, évidemment, je ferais mon possible pour bien travailler, mais connaissant mes vieux démons, je me demandais comment je pourrais éviter durant toute une année la moindre colle, le moindre zéro, et surtout ce qu'ils me vaudraient... C'est-à-dire, à n'en pas douter, une nouvelle déculottée magistrale !




J'avais beau me dire que tout irait bien, que si je travaillais, 
il n'y aurait pas de raison que je sois punie...
Mais, j'avoue qu'au fond de moi j'avais un grand doute...
Et que je me voyais déjà suppliant en vain,
et ressentant un grand frisson alors que Maman, 
tenant elle ses promesses, allait me déculotter... 

Cela dit, pour confirmer mes doutes, et ce qui m'agaça sans que je puisse l'exprimer, je sus dès ce lendemain matin que mes soeurs avaient compris que Maman m'attendait au tournant et qu'à la première grosse bêtise, je devrais "préparer mes fesses". Diane profita d'un moment où nous étions seules à l'étage pour enfoncer le clou en faisant semblant de me plaindre, et me glissant à l'oreille : "Alors, ma pauvre Christine, il va falloir que tu sois sage, sinon Maman va encore te donner la fessée..." 
Je l'aurais giflée, mais je n'allais pas provoquer d'incident le matin même de la rentrée et risquer d'arriver au collège avec les fesses rouges...

A SUIVRE 

Chronique d'un redoublement : 141. Une rentrée avec un cartable neuf, mais des angoisses anciennes encore...

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SUITE 140

J'eus un peu de mal à me réveiller en ce matin de rentrée scolaire. J'avais dormi en pointillés, faisant plusieurs cauchemars qui tournaient tous autour de souvenirs de fessées, et de situations où je me voyais revenir à la maison, la peur au ventre...
Mais, si elle dut m'appeler à trois reprises pour que je me lève, Maman n'avait pas haussé le ton, et semblait pour une fois de bonne humeur... Il faut dire que la rentrée, cela signifiait des journées enfin plus calmes à la maison sans nous trois.
Il est vrai aussi que toutes les affaires étaient prêtes, les habits choisis, les cartables vérifiés, et elle pouvait donc s'occuper tranquillement du petit déjeuner, et se préparer à accompagner les petites jusqu'à l'école, en me laissant faire seule un trajet vers le collège  que j'empruntais déjà depuis trois ans.
Aline n'était pas enthousiaste, Diane au contraire avait hâte de retrouver ses copines, il faut dire qu'elle comptait sûrement leur raconter pas mal de choses...
J'avalai mes tartines et mon bol de chocolat chaud sans avoir vraiment faim, ayant encore à travers la gorge le sermon maternel de la veille au soir...
Mais, contrairement à ce que je craignais, Maman n'y fit aucune allusion, ayant même des paroles plutôt encourageantes à mon encontre : "Tu as fini de déjeuner, Christine ? Vas donc t'essuyer la frimousse et te laver les dents avant de partir. J'espère que cette journée va bien se passer. Te voilà en Quatrième, ma grande. Ca va te changer".




Maman avait eu des mots doux et encourageants,
m'appelant "ma grande" et semblant contente
que j'accède enfin en Quatrième... 
Je pensai au fond de moi que si les exigences maternelles et la façon de les appliquer ne changeaient pas, j'avais encore du souci à me faire... Mais, Maman m'ayant embrassée très fort au moment de partir, je quittai la maison plutôt confiante, d'autant que ce que je pouvais craindre n'allait évidemment pas arriver dès le jour de la rentrée...
J'avais un cartable neuf, ce qui me plaisait, ne serait-ce que parce que le précédent m'avait servi durant ma Sixième et mes deux Cinquièmes, et que, en dehors du fait qu'il était un peu usé, il me rappelait le nombre de fois où Maman l'avait ouvert pour vérifier mes devoirs, mes notes, ou s'il n'y avait pas de mots des profs dans le carnet de correspondance, ce qui m'avait à diverses reprises valu une fessée, bien méritée, du moins de l'avis de Maman...



J'avais un cartable neuf et cela me faisait grand plaisir.
Le précédent m'avait servi en Sixième et durant les deux Cinquième.
J'avais avec lui trop de mauvais souvenirs, en ramenant
des carnets de notes, des mots des professeurs,
des copies ou mauvaises notes à faire signer...
Avec souvent des conséquences cuisantes pour mes fesses...
je voulais croire qu'un cartable neuf arrêterait la série claquante...
Arrivée au collège, je savourai le fait d'aller vers le coin de cour où se rangeaient les classes de Quatrième, à quelques mètres de celles de Cinquième, mais symboliquement c'était important. Hormis deux filles qui redoublaient cette Quatrième et allaient donc prendre symboliquement ma place dans le groupe, je retrouvais la plupart de mes camarades de l'année précédente, ce qui n'était pas pour me déplaire, hormis bien sûr quelques moqueuses que j'aurais préféré ne pas revoir. Cependant, durant cette première journée, je n'eus droit à aucune raillerie ou autre allusion, qui aurait pu venir de bavardages de Diane à des petites soeurs de mes camarades.
Cela dit, nous n'étions que la première journée et je savais que je n'étais pas à l'abri, en cours d'année, de révélations surgissant sans prévenir.
En revanche, là où j'étais vraiment satisfaite, c'était bien du fait que je n'aurais plus Mlle Paule comme prof d'anglais, elle que j'avais subi les trois dernières années. Pour les Quatrième et Troisième, le collège venait de voir arriver une jeune enseignante, une Française, mais qui avait, dans le cadre de ses études, passé deux ans à Londres, et qui nous changeait de la vieille fille quinquagénaire revêche qui avait été la prof m'ayant donné le plus d'heures de colle tant en Sixième que lors de mes deux années de Cinquième... Et donc, par voie de conséquence, celle qui m'avait valu le plus grand nombre de fessées...
Rien que pour cela, j'étais sincèrement heureuse et soulagée de ne plus avoir affaire à Mlle Paule, et l'envie me venait même de me remettre à bien travailler l'anglais, ne serait-ce que pour montrer que je méritais plus que les notes qu'elle me donnait...
Un seul être vous manque, et tout est changé, pourrait-on dire. J'avoue que me retrouver avec une nouvelle prof d'anglais, alors même que Mlle Paule continuait à donner cours aux élèves de Sixième et de Cinquième, m'était d'un grand soulagement.
C'est d'ailleurs en anglais que j'eus ma première note, le cinquième jour de classe, un 15 sur 20 après une interrogation au tableau sur la leçon de la veille, où la nouvelle prof me félicita, glissant au passage : "C'est bien Mlle Spaak. Vous progressez si j'en crois les fiches que m'a laissées votre professeur de l'an dernier" !
J'appris ainsi que ma bête noire avait donc briefé la nouvelle en lui confiant ses fiches de l'an passé, où elle avait dû consigner les notes et les "exploits" de ses élèves. Cela me faisait rager contre elle, mais j'étais d'autant plus contente de décrocher une vraie bonne note.


 La nouvelle prof d'anglais m'avait félicitée, j'étais ravie...
En revanche j'appris que Mlle Paule avait briefé
sa jeune collègue sur les qualités et défauts de ses élèves...
Cela ne me plaisait guère...

Je rentrai ce soir là en étant guillerette et je vins vite annoncer la nouvelle à Maman, qui faisait goûter mes soeurs. "Quinze sur vingt, c'est bien ma grande. Je suis vraiment contente, tu sais", commenta ma chère mère, non sans ajouter :"Et qui plus est en anglais, ça nous change des notes et colles de l'an dernier. Quand je pense aux fessées que tu as méritées et reçues dans cette matière, je suis bien contente que tu aies enfin de bons résultats. Même s'il ne faut peut-être pas se réjouir trop vite..."
Je répliquai : "Oh, mais, tu vas voir, Maman, j'en aurai encore plein de bonnes notes..."
Maman calma mon enthousiasme en ajoutant : "De toute façon, ma grande, je l'espère pour toi... Je t'ai bien prévenue... Si tu recommençais à te distinguer de mauvaise manière, tu sais que tu pourras préparer tes fesses..."
Les yeux de Diane se mirent à pétiller à l'annonce des menaces maternelles. Cela me fit mal au coeur. Je me dis que la prochaine bonne note, je me précipiterais moins pour quémander des félicitations qui, finalement, s'étaient prolongées par une nouvelle menace de fessée...
Le même soir, Tata Jacqueline vint demander à sa grande soeur de lui faire un petit travail de couture sur un ourlet qui se défaisait. Ma tante en profita pour demander si cela allait bien en classe, et Maman lui rétorqua : "Ca a l'air d'aller pour l'instant pour Aline et Diane. Quant à Christine, tu ne devineras pas dans quel cours elle s'est distinguée ?"

Tata, qui croyait que sa soeur parlait sur un ton ironique, réagit en s'étonnant : "Oh, non ne me dis pas qu'elle a récolté une mauvaise note en anglais. Tu ne l'as pas déjà punie, hein ?"
Maman éclata de rire : "Mais, non, voyons, je sais que c'est étonnant, mais Christine a ramené un 15 sur 20 en anglais justement. Alors, ne t'inquiète pas pour ta nièce préférée, je l'ai au contraire félicitée. Je te rassure, je ne lui ai pas encore rougi les fesses depuis notre retour de vacances".


Maman apprit à Tata que j'avais ramené une très bonne note en anglais.
Elle rassura ma tante en lui disant qu'elle n'avait
"pas encore rougi mes fesses depuis le retour des vacances".
Elle l'avait dit en riant, et j'avais l'impression qu'elle considérait
que c'était un exploit... C'était vexant et, en plus, cela rappelait que
je n'étais nullement à l'abri d'une déculottée, ce qui faisait pétiller
les yeux de Diane la curieuse...

Je fusillai du regard Maman, en faisant un gros soupir, et en grommelant : "C'est pas juste", ce que Maman entendit et la fit gronder : "Christine, si tu es de mauvaise humeur, j'ai un bon moyen de te calmer... Je te félicite et tu grognes, il faudrait savoir... Va donc ranger tes affaires dans ta chambre pendant que je discutes avec Tata".
Je baissai la tête et sortis de la cuisine, sans reprendre mon cartable. Maman s'en aperçut, le prit et me rappela alors que je montais les escaliers : "Christine, je t'ai demandé de remonter tes affaires. Tu pourrais obéir. Il y a des moments où tu cherches vraiment les ennuis. Que je n'aie plus rien à redire, si tu ne veux pas que je m'occupe de toi quand Tata sera repartie". Et le geste de la main qui accompagnait cette menace était sans équivoque...
Tata resta une petite heure, et vint me dire bonsoir avant de repartir. J'étais dans ma chambre, pas très rassurée. Ma tante chercha à me consoler. "Ne t'inquiète pas, tu ne vas pas être punie. Mais, fais attention, ne grogne pas pour un rien, écoute ta mère, et surtout ne réponds pas. C'est ça qui l'énerve vite".

Je promis à Tata de faire attention, et elle m'embrassa en me réconfortant : "En tout cas, bravo pour ta bonne note en anglais. Continue comme ça et ça ira, mais ne fâche pas ta mère pour des détails. Tu vois, cela aurait été un comble que tu reçoives une fessée en ramenant un 15 sur 20, dans une matière où tu collectionnais les zéros et les heures de colle".
En redescendant pour partir, Tata croisa Diane qui lui demanda : "Dis Tata, c'est vrai que Christine va avoir la fessée". Tata haussa les épaules et dit simplement : "Occupe toi de tes affaires, et arrête de jouer les curieuses, si tu ne veux pas que ta Maman se fâche aussi".
De fait Tata n'avait pas démenti et Diane passa la soirée à guetter les allées et venues de Maman, imaginant que j'allais y passer...
Moi, en tout cas, je fis profil bas et me montrai discrète et serviable, faisant tout pour ne pas envenimer ma situation.
Diane fut déçue, mais je sus le lendemain qu'elle avait affirmé à Aline que Maman m'avait dit qu'à la prochaine remarque elle me donnerait une fessée carabinée...
Il n'en était rien, car si Maman, certainement calmée par la conversation avec sa soeur, m'avait en effet demandé d'aller l'attendre dans ma chambre, ce qui me fit quand même trembler un peu en craignant le pire, elle me tint un discours assez apaisé, retenant surtout ma bonne note en anglais, et espérant que j'en aurais beaucoup d'autres. Tout en rappelant quand même que je ne devais pas me montrer impolie ou manifester de la colère, car cela irait mal pour mes fesses...
J'échappai donc, comme Tata l'avait dit, à un retour sur les genoux maternels, mais j'avoue que j'eus du mal à m'endormir au terme de cette journée, où j'avais eu ma meilleure note en anglais depuis bien longtemps, et où j'avais quand même failli prendre une fessée déculottée...



 J'avais été envoyée "attendre Maman" dans ma chambre après le dîner,
et je n'étais pas rassurée malgré les dénégations de Tata.
Heureusement il n'en fut rien, mais j'eus du mal à trouver le sommeil...
J'avais surtout le souvenir d'une autre "bonne note" en anglais,
lors de ma première Cinquième, mais qui s'était bien mal terminée...

J'y pensai en ayant du mal à trouver le sommeil. Plein de choses tournaient dans ma tête, mêlant comme souvent des peurs du moment et des souvenirs marquants, pour mon bas du dos en tout cas...
Cela me rappelait notamment un souvenir cuisant de ma première Cinquième, un jour mémorable, où j'étais toute heureuse de ramener un 13,5 en anglais, ce qui n'était pas courant avec la sévère Mlle Paule... Pas peu fière, je rentrais en espérant bien me faire féliciter, en omettant bien sûr de dire que dans la même journée la prof m'avait donné deux heures de colle pour une fois encore, du bavardage... Mais, comme le bulletin de colle n'arriverait par la Poste que trois jours plus tard, je comptais bien ne rien dire à Maman, et cacher jusqu'au bout ce nouvel "exploit", ne sachant que trop ce qui m'attendrait... 

En rentrant à la maison, alors que Maman était partie chercher mes soeurs à l'école primaire, j'avais tout de suite sorti de mon cartable la copie avec le beau 13,5, pour m'en vanter dès le retour maternel...
Maman donnant leur goûter à Aline et Diane, je vins dans la cuisine montrer ma note, en savourant à l'avance les compliments que j'espérais.

Mais alors que j'annonçais ma bonne note, Maman me demanda si c'était tout ce que j'avais à dire... Je balbutiai que oui, promettant qu'il n'y avait rien d'autre, ne comprenant pas ce qui se passait... C'est alors que Maman m'apprit qu'elle avait rencontré Mlle Paule par hasard en ville et qu'elle lui avait fait part de ma conduite et de sa décision de me coller à nouveau...
J'eus droit à un sermon maison où même ma bonne note se retournait contre moi puisque c'était "bien une preuve" que je pouvais "être parmi les meilleures" au lieu de me dissiper en classe. Sans parler du fait que si elle n'avait pas rencontré ma prof, j'aurais menti à Maman sans rien dire plusieurs jours durant... Et Maman d'annoncer que j'allais recevoir une fessée carabinée avant d'aller au lit...



Au lieu de pouvoir savourer des compliments pour une bonne note, j'avais passé une soirée mémorable. De la vérification des devoirs à l'approche du dîner, puis du repas sous l'oeil amusé des petites, à l'envoi pour me préparer à aller au lit, et l'attente de la venue de Maman dans ma chambre, laissant la porte grande ouverte et s'asseyant pour me déculotter et me flanquer une tannée que, deux ans après, je n'avais pas oubliée...


Cette première bonne note en anglais lors de ma première Cinquième
ne m'avait pas apporté les compliments espérés...
Au contraire, j'avais eu droit dans ma chambre, porte ouverte et donc
bien audible pour mes soeurs, à une magistrale fessée déculottée...
Deux ans après, enfin en Quatrième, je revoyais et ressentais la scène...




Bien sûr, cette fois, mon 15 sur 20 n'était pas accompagné d'heures de colle, mais quelque part la peur de retourner un jour sur les genoux maternels demeurait... Et me faisait repasser dans ma tête des images et sensations tant redoutées... 


Même à l'issue de cette première semaine de Quatrième...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 142. Le retour des moqueuses dans un mois heureusement sans incident pour Christine

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SUITE 141

La première semaine de ma classe de Quatrième s'était donc bien passée, avec même une bonne note en anglais, qui semblait indiquer que j'en avais fini avec mes déboires en cette matière, dûs surtout à la sévère Mlle Paule.
La deuxième semaine fut plutôt calme également. Je décrochai un 14 en mathématiques et aussi un 12,5 en anglais où la jeune prof multipliait les contrôles pour bien évaluer ces élèves qu'elle découvrait.
Aline, de son côté, faisait des efforts pour rester dans la moyenne, et si Maman élevait parfois la voix en la faisant réciter ou en vérifiant ses devoirs, les quinze premiers jours s'étaient déroulés sans la moindre fessée.
Et, de façon étonnante, c'est Diane qui, à sa manière inaugura l'année sur les genoux maternels. Cela se déroula le dimanche soir de la deuxième semaine, où soeurette montra son énervement en rechignant suite à quelques ordres de Maman lui demandant d'aller se mettre en pyjama avant le dîner.

Après trois demandes de Maman, cette dernière voulut la faire bouger en lui lançant une tape sur le fond de la jupe, ce que Diane évita en reculant, mais en heurtant une étagère et faisant tomber un vase rempli de quelques fleurs; Il ne cassa heureusement pas, mais les fleurs et l'eau se répandirent sur le parquet. Maman répara les dégâts non sans hausser le ton, ce qui amena Diane à filer droit dans la chambre des petites, et à se mettre vite en pyjama.
Mais, une fois le vase remis en place, Maman monta la retrouver, et lui flanqua une bonne fessée, le pyjama baissé, comme l'indiquait le son des claques sur le bas du dos d'une Diane implorant le pardon maternel entre deux cris.



Pour une fois, ce fut Diane qui inaugura en quelque sorte
le passage sur les genoux maternels
en ce début d'année scolaire... J'appréciai, mais en même temps,
cela ne fit qu'accroître la curiosité de soeurette
à propos des déboires de son aînée...


Voilà qui eut pour effet de bien vexer ma petite soeur, ce que moi et Aline apprécièrent sans trop le montrer.
Peu de temps après, la Maman de Charline, copine de classe de Diane, appela pour un problème d'accompagnement des petites à leur cours de danse le lendemain. Maman accepta d'emmener aussi Charline, ce qui arrangea son interlocutrice, les deux mères discutant ensuite un peu, Maman Spaak glissant au passage que Diane venait d'être punie et pleurait dans sa chambre.



Maman n'avait pas caché à la mère de Charline que Diane venait
d'être punie par une bonne fessée qui l'avait bien calmée... 

Charline en fut informée et tenta d'en savoir plus de sa copine le lendemain à l'école. Diane dût admettre ce qui lui était arrivée, minimisant bien sûr l'incident, et changeant vite de sujet en évoquant les déboires... de sa grande soeur !
Je ne pouvais pas le savoir, mais Diane laissa entendre que j'avais eu plusieurs fois affaire avec Maman durant les vacances, et qu'on m'avait promis d'autres fessées si je ne travaillais pas bien...
Charline évidemment avait dû en informer Corinne, mon ex-camarade de classe de ma première Cinquième, qui avait l'habitude de faire des messes basses aux oreilles de Babette et Brigitte, deux des moqueuses de ma classe.
Ce que je ne savais pas c'est que si Maman avait emmené Diane, Aline et Charline à la danse, c'est justement Corinne qui avait assuré le retour, se donnant l'occasion de faire parler mes soeurettes sans qu'elles se méfient...
Et cela avait marché car, à ma grande surprise, dès le mardi après-midi de la troisième semaine, au lendemain du retour du cours de danse de mes soeurs et Charline,  j'eus droit à l'heure de la récréation à des moqueries de Babette et Brigitte...
"Alors, tu vas bientôt préparer tes fesses, si ta Maman n'est pas contente", me dit Babette en riant.Je tombais des nues et niai : "Bah, non, c'est pas vrai. J'ai pas été punie depuis longtemps. Et puis, en plus j'ai des bonnes notes" ! Ce que je ne voyais pas c'est qu'en disant ça, en me défendant énergiquement, je laissais entendre que, a contrario, si j'avais eu de mauvaises notes, leur hypothèse aurait été plausible.

Brigitte renchérit en disant : "Depuis longtemps, c'est ce que tu veux nous faire croire... Mais, moi, mon petit doigt me dit que durant les vacances à la plage, ta Maman t'a baissé ta culotte pour te flanquer une bonne fessée... Et, même que c'est arrivé plusieurs fois pendant les vacances..."Je bouillais intérieurement et cherchai à me défendre du tac au tac, lâchant d'une voix outrée : "C'est même pas vrai, pas plusieurs fois, pas plusieurs fois" ! 


Les moqueries de Babette et Brigitte m'exaspéraient au plus haut point...
J'avais l'impression qu'elles mimaient mes fessées, même si ce n'était
surtout que par des mots, mais je le ressentais comme une vexation
profonde, et je me défendais maladroitement, mes dénégations
sonnant comme des aveux que j'avais bien reçu la fessée...

Avant de m'apercevoir que je venais en quelque sorte de reconnaître que c'était bien arrivé une fois... Je baissai la tête et filai vers les toilettes, avec les larmes aux yeux, mettant plusieurs minutes à sécher les larmes qui coulaient sur mes joues. J'avais envie de taper les moqueuses, de leur tirer les cheveux, de leur donner des coups de pied, mais j'avais bien conscience qu'il ne fallait rien faire de tout cela de peur que tout le monde sache la raison de cette bagarre.
Et aussi, me rappelant les promesses maternelles, je ne voulais pas que les prédictions de Babette s'avèrent exactes à mon retour à la maison...

Je gardai ma rancoeur au fond de moi et cherchai à éviter le plus possible les moqueuses, espérant qu'elles n'aient pas d'autres sujets de racontars à mon encontre. Et, pour cela, la meilleure solution était que je n'aie plus à retourner sur les genoux de Maman...
Visiblement, Babette et Brigitte attendaient le contraire, et si elles n'en rajoutèrent pas trop durant les jours suivants, c'est que mes notes étaient bonnes, comme mon comportement en classe...
Il n'empêche qu'à chaque fois que je n'avais pas plus que la moyenne, je les voyais rire sous cape, et savais qu'elles allaient me glisser quelques allusions du style : "Oh, oh, 8 sur 20 en sciences naturelles, c'est pas terrible... Ta Maman ne va pas être contente... Il faut peut-être que tu prépares tes fesses, ma pauvre Christine..."



Les moqueries redoublaient dés que j'avais une note
en dessous de la moyenne... Babette et Brigitte ricanaient
en me prédisant une déculottée maison sur les genoux maternels...

Heureusement la troisième et la quatrième semaine s'achevèrent sans véritable mauvaise note, et sans la moindre heure de colle ! Le premier bulletin mensuel fut plutôt positif, même si un "Peut mieux faire" en maths, fit grogner Maman, me faisant promettre de rattraper le haut du classement dans cette matière où j'étais généralement parmi les meilleures.
Maman dit même : "C'est bien la peine d'avoir retrouvé de bonnes notes en anglais, si c'est pour relâcher les efforts par ailleurs" ! Et d'ajouter, très sérieuse : "Je ne vais pas te gronder pour ce bulletin plutôt bon, Christine, mais tu sais ce que je t'ai promis si cela n'allait pas... Ce ne sont pas des paroles en l'air, et je n'hésiterai pas, s'il le faut, à m'occuper de tes fesses".

J'avais fait grise mine en entendant ces menaces et grommelé : "Oh, Maman, quand même, tu vois bien que j'ai fait des efforts". Elle en remit une couche : "Oui, Christine, c'est pour cela que je ne te dispute pas. Et je dis même que c'est bien dans plusieurs matières, mais je te mets juste en garde. Je sais combien, avec toi, les efforts ne durent pas forcément longtemps, et qu'il faut parfois te remettre dans le droit chemin. Comme si tu en avais besoin parfois... Alors, je te préviens juste que tu n'es pas à l'abri d'une bonne fessée si nécessaire".


Heureusement, mes résultats étaient plutôt bons, et m'évitaient le pire...
Mais Maman ne manquaient pas de me rappeler ses promesses...
J'y échappais certes, mais je n'arrêtais pas d'y penser, m'imaginant
un jour prochain déculottée devant mes soeurs
pour une fessée magistrale qui hantait déjà mes cauchemars...

J'enrageai intérieurement à cette menace, mais c'était là un peu l'habitude de Maman, à la manière "mieux vaut prévenir que guérir" si l'on peut résumer ainsi sa façon d'agir.
En tout cas, j'étais au moins satisfaite sur un point : je venais de passer le premier mois de cette Quatrième sans avoir reçu la moindre fessée, et je commençais à croire que cela durerait encore et encore... Même si je sentais bien que Diane espérait le contraire, et que Babette et Brigitte n'en pensaient pas moins...


A SUIVRE

Chronique d'un redoublement : 143. Une étourderie sanctionnée par une mauvaise note qui risque de coûter cher...

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SUITE 142

Ce premier mois sans incident fessier m'avait remise en confiance. Et il avait aussi un peu calmé mes moqueuses attitrées. Je commençais à croire en ma bonne étoile, d'autant qu'en comptant bien, si la dernière "explication" pour motif scolaire avait été plus que sévère, lors de la découverte de ma contrefaçon de signature, je n'avais retrouvé les genoux maternels qu'une fois, et encore était-ce en vacances au bord de la mer, sans témoins, et pour une fessée interrompue par le coup de sonnette d'une voisine.
Parallèlement, les premières notes d'Aline n'étant guère brillantes, Maman lui avait déjà, par deux fois, flanqué une déculottée maison. Ce qui me chagrinait pour ma soeur, alors que, dans le même temps, pour un caprice, suivi d'une colère, Diane avait été calmée par une fessée rapide, mais devant nous, qui m'avait consolée d'une partie de ses moqueries...



Aline, par deux fois pour du mauvais travail , puis même Diane
en raison d'une colère suivant un caprice de sa part,
mes deux soeurs avaient eu chacune deux fessées durant ce premier mois
de l'année scolaire.  Ayant pour ma part été épargnée,
je commençais à croire en ma bonne étoile et la fin des tourments.

Reprenant donc confiance en moi, d'autant que j'étais la seule épargnée depuis les vacances, je commençai à survoler certains devoirs ayant, sans vouloir me vanter, une certaine facilité à apprendre certaines leçons, et à les retenir en les ayant juste lues deux fois, voire une seule.
Je fis ainsi un soir en apprenant à ma manière une leçon sur laquelle la prof d'histoire-géo avait annoncé qu'il y aurait interrogation écrite. J'étais confiante en arrivant en cours, mais je pâlis en découvrant les questions de ce contrôle annoncé. Je m'aperçus que j'avais de fait révisé la leçon d'histoire au lieu de celle de géographie !
C'était une étourderie manifeste, mais ce n'est pas le genre d'excuse qu'allait admettre Maman qui avait souvent lutté, à sa claquante manière, contre la propension de son aînée à être étourdie ou en pas faire attention à ce qu'elle faisait...
Je fis de mon mieux pour répondre à l'interrogation, mais je ne pus faire de miracle, et tentai tant bien que mal de cacher mon angoisse à Babette et Brigitte... Comme je n'en dis rien le soir à la maison... Mais je n'en angoissais pas moins...


 

Je ne dis rien le soir même à la maison, mais je savais bien
que je récolterais une très mauvaise note...
Ma confiance se mit à virer à l'inquiétude...
Et, posant ma main sur mon bas du dos, je me mettais
à penser qu'après avoir été épargnée depuis près de deux mois,
je risquais fort un réveil claquant et douloureux... 


Le suspense ne dura pas longtemps, car dès le lendemain matin, en deuxième heure de cours, la prof d'histoire-géo rendit les copies qui étaient quasiment toutes au dessus de la moyenne, si ce n'est trois élèves ayant 8 pour l'une, 5,5 pour l'autre et... 4 sur 20 pour moi !
La prof avait écrit en rouge : "Une leçon visiblement pas apprise..." Et, en rendant les feuilles, la prof de demander : "Les trois en dessous de la moyenne, vous ferez signer pour le prochain cours votre copie à la maison".

J'eus bien du mal à ne pas éclater en sanglots, comprenant que j'allais au devant de gros ennuis, Maman n'étant pas du genre à oublier ses promesses...
Babette et Brigitte avaient bien deviné que j'étais très inquiète, et les moqueuses s'en donnèrent à coeur joie durant la récréation du milieu de matinée... "Alors, Christine, c'est ta Maman qui ne va pas être contente... Ma pauvre chérie, tu vas l'avoir cette fois ta fessée..."
Je haussai les épaules et réussis à ne pas entrer dans leur jeu.
Elle revinrent à la charge à la sortie du collège, à midi, en me conseillant : "Prépare tes fesses, Christine", mais je détalai pour ne pas qu'elle me suive et ne plus entendre leurs moqueries.


 

 Brigitte et Babette avaient bien senti mon trouble
ainsi que ma peur... Elles riaient en me pronostiquant
une fessée déculottée. Et de me conseiller de "préparer mes fesses" !
J'enrageais d'autant que je pensais comme elles...

Comme nous n'avions pas trop de temps pour déjeuner et que mes soeurs étaient bavardes ce midi-là, Maman ne remarqua pas mon trouble. J'hésitais au fond de moi, car le prochain cours d'histoire-géo n'était que dans 48 heures, et je pouvais donc faire signer la copie, soit le soir-même, soit le lendemain... Et j'avais quand même plutôt l'habitude d'essayer de gagner du temps avant d'affronter les conséquences de mes actes...  Avec toutefois le risque que Maman m'en tienne rigueur, surtout si je mentais pour gagner ce temps-là...


Au moment de repartir accompagner Aline et Diane à l'école, Maman me trouva "un drôle d'air..."Je me surpris moi-même en ne niant pas : "Bah, euh, il faut que tu me signes quelque chose", répliquai-je d'un ton un peu hésitant quand même.




Je ne pris pas le risque de cacher 24 h de plus ma déconvenue...
Informée qu'elle aurait une copie à signer, Maman comprit
que la note serait mauvaise... Et, elle rappela ses promesses,
annonçant que cela allait sans nul doute barder très fort... 

"Ne me dis pas que tu as eu des heures de colle, Christine ?", demanda-t-elle. Je répliquai : "Non, non, promis, c'est pas une colle, promis. C'est juste un résultat de contrôle, euh..."
Maman fronça les sourcils : "A voir ta tête, ça ne doit pas être brillant... Mais, ce n'est pas le moment. On verra ça ce soir, sinon vous allez être en retard" !
Aline et Dianesurtout écoutaient notre dialogue avec grand intérêt. Maman qui amenait les petites à l'école, referma la porte, et nous partîmes, faisant les 200 premiers mètres ensemble avant que je ne tourne au bout de notre rue à droite vers le collège. Maman était visiblement contrariée par mon histoire de note à signer, et y revint avant que nos chemins divergent. "Bon, allez file donc au collège, et travaille bien. Ne traine pas trop en rentrant, il faut qu'on parle de ta note à signer... J'espère qu'elle n'est pas aussi mauvaise que je ne l'imagine".
Je répondis : "Mais, non Maman, non, je t'expliquerai..."
Elle rétorqua : "Oh, tu sais, Christine, je me méfie de tes explications. C'est le résultat qui compte et, s'il n'est pas bon, tu sais ce que je t'ai promis... Gare à toi, ma fille, gare à toi..."
 

Elle n'avait pas besoin de préciser, je ne savais que trop ce qui m'était promis, et j'en tremblais à l'avance... Surtout que Brigitte et Babette revinrent à la charge à la récréation et au moment de la fin des cours, et j'avais beau leur dire que je n'avais pas été punie à midi, elles n'en faisaient que renforcer leurs moqueries, jouant faussement la compassion, en disant : "Ma pauvre Christine, je plains tes pauvres petites fesses que ta Maman attend... Oh, elles vont être toutes rouges..."


 Babette revint à la charge à la fin des cours,
imaginant que Maman m'attendait à la maison
pour me rougir les fesses...

Je n'en pouvais plus de leurs rires en coin, et je rentrai à la maison sans traîner les pieds, devenue totalement fataliste, même si entre temps, dans l'après-midi, j'avais récolté un 15 en maths, avec une appréciation encourageante, mais je n'y croyais guère, trop persuadée que je n'échapperais pas à cette fessée tellement souvent promise...

Aline et Diane était en train de finir leur goûter et Maman vérifiait leurs affaires de danse, mes soeurs devant aller à leur cours, emmenées ce soir-là, non par la mère de Charline, qui assurerait le retour, mais par celle d'une autre fillette du voisinage.


Je pris cela pour une chance en me disant que j'allais pouvoir m'expliquer avec Maman en l'absence des petites...

Je montai donc dans ma chambre et commençai à ranger mes affaires en attendant que Maman n'aille accompagner Aline et Diane au bout de la rue, où la mère de leur copine allait les prendre. Maman me laissa ainsi seule dans la maison cinq minutes, non sans commenter : "Oui, Christine, sors donc tes affaires et ta fameuse note. Je surveille le départ de tes soeurs, et je reviens vite. On va pouvoir parler tranquillement de la copie à signer, avant que je ne m'occupe de ton cas..."
Diane, qui n'en ratait pas une miette, aurait bien sécher le cours de danse pour assister à la suite... Elle glissa à Aline dans l'oreille : "Je te dis que Maman va lui donner la fessée..."
Maman qui avait compris rétorqua : "Tais-toi donc Diane, cela ne te regarde pas..."
Mais je vis bien qu'au lieu de calmer Diane, la petite phrase maternelle était plutôt du genre à confirmer ce que ma petite soeur imaginait...




Diane aurait préféré ne pas aller au cours de danse
pour ne pas manquer l'explication entre Maman et moi.
Elle avait même assuré à Aline que Maman allait
me donner la fessée... En lui disant que cela ne la regardait pas, 
Maman n'avait pas non plus démenti et Diane bichait à l'avance...

J'avoue que, moi-même, je ne voyais pas comment y échapper. J'en devenais fataliste, ayant été "prévenue, mise en garde" plutôt dix fois qu'une. J'avais bien préparé un argumentaire, des éléments pour ma défense, je m'apprêtais à plaider ma cause, à implorer le pardon, à promettre monts et merveilles, mais je sentais bien la détermination de Maman et ne voyais qu'une seule issue qui passerait par les genoux maternels pour une déculottée magistrale...
J'en arrivais même à craindre surtout que Maman, une fois après m'avoir, comme je le craignais, annoncé que j'allais recevoir une fessée, ne décide d'attendre le retour de mes soeurs ou l'heure du coucher pour me flanquer la tannée promise...
C'était, bizarrement, puisque d'habitude je cherchais toujours à gagner du temps, la chose qui m'inquiétait le plus à ce moment précis, mais je n'allais quand même pas dire à Maman qu'à tout choisir je préférerais qu'elle me déculotte et me donne la fessée promise avant le retour d'Aline et Diane...
En tout cas, je frissonnais, consciente que mes explications et promesses avaient peu de chances de détourner Maman de sa détermination... 


 Je n'avais pas encore montré à Maman la copie à signer,
mais je n'arrivais pas à me défaire de l'esprit que je n'y échapperais pas...
Après largement plus d'un mois sans fessée, 
je me voyais culotte baissée, pleurant et suppliant,
les fesses rougissantes sous la dextre maternelle

Et, en effet, Maman ne semblait pas prête à discuter... Une fois mes soeurs confiées à celle qui les amenait à la danse, elle rentra à la maison et m'appela du bas de l'escalier : "Viens donc par ici avec ta copie, Christine. On va pouvoir régler nos comptes..."
J'aurais préféré que Maman ne monte, mais qu'importe puisque nous étions seules, elle et moi, à la maison.
Je pris la copie du fameux contrôle de géo, mais me munis aussi du carnet de correspondance où la prof avait laissé un pot à faire signer, ainsi que du devoir arborant un beau 15 en maths, avec un commentaire positif de la prof, histoire de tenter d'amadouer Maman...
Prenant la copie de géo, Maman éleva le ton tout de suite : "Mais, je rêve, un 4 sur 20 en géo, une matière que tu aimes habituellement. Une leçon "non apprise" dit la prof. Tu te fiches de moi, Christine ? C'était trop beau ! Un premier mois sans la moindre anicroche, ça ne pouvait pas durer... Eh bien, tu sais ce qui t'attend, ma fille... Je vais te rappeler ce que c'est qu'une bonne fessée puisqu'il n'y a que cela qui marche avec mademoiselle... Et ça va barder, Christine, tu peux me croire..."
Je suppliai : "Non, Maman, pas la fessée, pas la fessée. Attends, je vais t'expliquer, je vais t'expliquer..."


 A peine avait-elle vu le 4 sur 20 que Maman m'annonça
qu'elle allait me donner la fessée promise depuis longtemps...
Je suppliai pour qu'elle me laisse m'expliquer, 
mais Maman semblait bien décidée à ne pas changer d'avis...


Maman qui, assise sur le canapé du salon, tapotait déjà ses genoux comme pour m'inviter à venir m'y étendre, émit un gros soupir : "T'expliquer, t'expliquer, je ne vois pas trop ce qu'il y a à dire, Christine...Tu cherches juste à gagner du temps, mais cela ne changera rien... Et tu risques juste de m'énerver davantage... Bon, mais, c'est comme tu voudras, qu'as-tu donc à expliquer ?"
J'avais le coeur qui battait fort, les mots se bousculaient dans ma gorge, j'avais pourtant répété dans ma tête ce que j'allais dire, mais j'avais du mal à me lancer. J'avais surtout le regard fixé sur les genoux maternels, sur sa main droite qui pianotait sur sa cuisse comme impatiente...


 La main droite de Maman semblait pianoter sur ses cuisses,
comme pour se délier les doigts, et me montrer
où j'allais devoir m'allonger pour la fessée promise...

Je balbutiai deux "Bah, Maman, euh". qui lui firent froncer les sourcils...Et m'avertir : "Oui, Christine, je t'écoute, mais je n'ai pas que cela à faire... Il faut que je m'occupe de tes fesses, et depuis le temps que tu y échappes, cette fois, crois-moi, tu n'es pas près de l'oublier..."
Je n'avais plus guère d'illusion, imaginant déjà mes fesses sur les genoux maternels. Je fermai les yeux pour ne plus voir sa main qui s'impatientait, sa main qui attendait mes fesses... Et je me lançai dans une plaidoirie désespérée...
A SUIVRE
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